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Présidentilles 2017 22 27 - Page 22

  • Le Mouvement islamique en Israël

    Le Mouvement islamique en Israël est une branche des Frères musulmans, la serre idéologique qui a engendré des organisations telles que le Hamas, Al-Qaïda, Daech et divers autres groupes djihadistes sunnites qui rejettent le droit d'Israël à exister. Donner au Mouvement islamique un cachet d’approbation casher place Israël sur la même voie destructrice empruntée par le Liban depuis l’intégration du Hezbollah dans ce pays.

    La lutte politique en Israël a atteint une impasse parce que les acteurs ne se concentrent pas sur les problèmes et l'idéologie, mais sur des considérations personnelles, sectorielles, factionnelles et partisanes. Les intérêts nationaux ont été relégués en marge du discours politique plutôt que de prendre leur place dans les préoccupations des partis. Une indication en est l’absence totale de la question palestinienne dans le discours public et politique qui a accompagné les élections, comme si le problème avait été résolu il y a longtemps.

    Cet état de fait rappelle fortement le processus qu'a connu le Liban depuis son indépendance en 1943 jusqu'à nos jours. Ce qui a détruit «la Suisse du Moyen-Orient» et l'a fait glisser dans les bras du Hezbollah et de l'Iran, c'est le choix des politiciens - chrétiens, druzes et sunnites - de subordonner l'intérêt national aux intérêts personnels et sectoriels. Ils ont sacrifié le pays sur l'autel de leur propre carrière en délégitimant leurs opposants et en veillant sur leurs parents et associés. Pire encore, ils ont passé 40 ans à se réconcilier avec la présence du Hezbollah en tant qu'organisation militaire, puis ont accepté son entrée dans l'arène politique et ont même formé des coalitions politiques avec le groupe terroriste islamiste.

    L’expérience libanaise se répète en Israël

    Quiconque a suivi la politique israélienne ces dernières années, et en particulier ces derniers mois, ne peut échapper à la triste impression que l’expérience libanaise se répète en Israël. Les partis sont établis et gérés sur une base personnelle, et les politiciens se délégitiment mutuellement à un niveau personnel sans même se soucier un minimum du bien-être du pays. Pire encore, tout le monde - de droite comme de gauche - a hâte d'être aidé par le Mouvement islamique, dont l'idéologie est centrée sur l'élimination d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique. L'organisation n'essaye même pas de cacher cette aspiration.

    Le Mouvement islamique en Israël est une branche israélienne des Frères musulmans, la serre idéologique qui a engendré le Hamas, al-Qaïda, l'Etat islamique et d'autres groupes djihadistes sunnites qui considèrent Israël comme un pays fondamentalement illégitime qui devrait être rayé de la carte. Même la branche sud, qui est représentée à la Knesset depuis 1996, est devenue une partie de la législature israélienne afin qu'elle puisse influencer la politique et la population d'Israël dans la direction qu'elle souhaite.

    Ce qui se passe aujourd'hui - la transformation des Frères musulmans en un parti légitime - est l'accomplissement du rêve du Mouvement islamique et une victoire pour sa stratégie: dominer le système politique israélien tout en exploitant ses faiblesses, qui découlent de et les conflits de factions entre ses principaux acteurs.

    La droite et la gauche israéliennes sont également responsables de ce processus. Ils emmènent Israël sur une voie similaire à celle qui a mis fin au Liban en tant que pays fondé comme refuge pour la minorité chrétienne au milieu de la majorité musulmane du Moyen-Orient. La nécessité d'un tel havre était une conclusion à laquelle sont parvenus les chrétiens après le génocide arménien pendant la Première Guerre mondiale.

    La similitude entre le cas libanais et Israël est effrayante. L'État d'Israël a été fondé pour renouveler la souveraineté du peuple juif sur sa terre ancestrale. La guerre de survie d'Israël contre le monde islamique est enracinée dans le fait que l'Islam ne le considère pas comme un État légitime. L'Islam considère le judaïsme (comme le christianisme) comme un din batal - une fausse religion - et les juifs comme non pas un peuple mais un ensemble de communautés religieuses appartenant aux nombreux peuples du monde parmi lesquels ils ont vécu pendant leurs 1 900 ans d'exil. L'Islam considère également la Terre d'Israël comme une partie intégrante de la «Maison de l'Islam» depuis la conquête musulmane.

    Le jour où nous entendons le député arabe Mansour Abbas renoncer à ces croyances islamiques et dire devant les caméras, avec tous les membres de la Knesset de son parti, qu'il pense que le judaïsme est un din hak (une vraie religion); que le peuple juif existe et a droit à un État dans sa patrie ancestrale; et que Jérusalem est la capitale historique et éternelle du peuple juif - alors et alors seulement nous pourrons considérer le Mouvement islamique comme un groupe légitime avec lequel on peut former une coalition dans l'État juif. Mais les chances que le Mouvement islamique fasse une telle déclaration, même de manière malhonnête, sont nulles.

    Tous les slogans enrobés de sucre qui ont été transmis aux médias au cours des derniers mois, tels que «un profond changement interne s'est produit dans le secteur arabe», «les jeunes Arabes pensent différemment», «ils sont totalement israéliens à leur manière. de la vie »,« ils veulent s'intégrer dans la société et l'État »,« ils veulent cesser d'être spectateurs et entrer dans l'arène politique »- chacun d'eux est censé couvrir la nudité des politiciens et leur manque d'intérêt à sauver le système politique de la crise dans laquelle ils l'ont plongé. S'ils le voulaient, ils pourraient résoudre le problème très rapidement: en renonçant aux considérations personnelles et sectorielles qui les guident et en agissant au nom de l'intérêt national. Mais non: ils préfèrent au contraire placer leurs espoirs sur un mouvement dont le seul but est d'éradiquer Israël en tant qu'Etat juif et démocratique.

    Il ne faut pas être impressionné par les costumes et les liens des députés du Mouvement islamique, leur hébreu irréprochable, leurs diplômes universitaires et les slogans qu'ils prononcent. Le Mouvement islamique en Israël n'a pas renoncé à son objectif ultime - la destruction d'Israël en tant qu'Etat juif - et tout ce qu'il a fait depuis son entrée à la Knesset a été orienté vers le moment où il sera rendu casher par des juifs sionistes dont les ambitions personnelles et les différends politiques ont paralysé leur capacité à faire passer le pays au premier plan.

    Ceci est une version modifiée d'un article paru dans Makor Rishon le 30 mars 2021.

    Alexandre Bar
    02 06 21
    https://cygnenoir.vienouvelle.fr/wp/colibri-wp/

     

     

  • Un pacte inavouable entre Macron et Marine.

    Un pacte inavouable entre Macron et Marine.

    par Edouard Husson.

    Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont-ils mis discrètement d’accord pour bloquer le jeu politique français à leur avantage et au détriment des Français ? Tout se passe comme s’il existait un pacte inavoué entre le président en exercice et son opposante malheureuse de 2017. Emmanuel Macron fait tout pour que Marine Le Pen soit son adversaire au second tour en 2022.

    La présidente du Rassemblement national, elle, joue sa partition d’opposante officielle. Et quand elle le fait un peu trop bien, une piqure de rappel médiatique sur les « affaires » du Rassemblement national a lieu. La fin du scénario ne devrait faire aucun doute – la réélection programmée d’Emmanuel Macron. Combien de temps la République pourra-t-elle supporter encore ce simulacre de combat politique ?

     

    https://reseauinternational.net/y-a-t-il-un-pacte-inavouable-entre-emmanuel-macron-et-marine-le-pen-pour-paralyser-la-republique/?fbclid=IwAR2eEwY4EsOxAVOJz8TCDQHTh93w_haKdkMUTp99dGyuZURXj7rdWtbNOtc

     

    Francis-claude Neri

    Cygne Noir
    https://cygnenoir.vienouvelle.fr/wp
    18 05 21

     

     

  • Un an pour gagner !

    Un an pour gagner !

    par Francis-Claude Neri

    7 mai 2021

    Eric Zemmour Jean Messiha, Philippe De Villiers, Robert Menard, Marion Maréchal, Michel Onfray, le Général Antoine Martinez

    Dans un contexte de dépolitisation voulu à la fois par la droite et par la gauche, les appareils partisans déconsidérés tentent une nouvelle fois de simplifier l’enjeu dans un combat « gauche » contre « droite » clivé d’un coté par l’extrême gauche et de l’autre par l’extrême droite.

    Ils ne veulent surtout pas voir que leur stratégie est contestée par l’ensemble des électeurs qui veut le rassemblement en dehors du « clivage « droite -gauche » sur la seule base des intérêts et des valeurs de la France.

    La question n° 1 est : quels sont ces intérêts et qu’elles sont ces valeurs ?    

    A Cygne Noir, nous avons résumé notre approche à partir de  quelques impératifs :

     –La sortie de l’UE et……le Brexit à court ou moyen terme !

    – L’arrêt de l’immigration arabo-musulmane et d’Afrique Noire ;

    – La lutte contre l’islamisation de la France ;

    – La remise en question de certains accords de libre échange avec les USA, le Canada ;

    – De nouveaux accords de partenariats avec la Russie et Israël.


    Ce n'est tout de même pas trop demander que je sache !

    Avec 37 % de satisfaits E. Macron termine son quinquennat avec un des plus faible taux de popularité des présidents sortants.

    Nicolas Sarkozy 36 % et 17 % pour François Hollande. Avant eux, Charles de Gaulle obtenait en novembre 1965 54% de taux de satisfaction, Valérie Giscard d’Estaing 40% en avril 1981, François Mitterrand 54% en avril 1988 et Jacques Chirac 47% en avril 2002.

    Donc un sortant des plus mal aimé. Et à 40%, Giscard d'Estaing n'avait pas été réélu. Alors à 37%, c'est mission impossible.

    Il faut dire qu’E. Macron connait un total de mécontent record : 60% ….sauf événement ou circonstance imprévus il a perdu, la question numéro 2 c’est : sera t’il au second tour et contre QUI ?

    Aujourd’hui, le plan médiatique est dominant.  Compte tenu du contexte Covid et des circonstances économiques, sociales, culturelles, de l’immigration et de l’islamisation de la France Eric Zemmour, Jean Messiha, Philippe De Villeurs sont  des « candidats naturels », du nouveau système médiatique polariseur: le tout-info et les réseaux sociaux.  

    Si Eric Zemmour souhaite être candidat à la présidentielle 2022 il doit déclarer sa candidature sans plus tarder car il a un programme à exposer, une équipe à réunir, prête à gouverner.  

    Le dit "progressisme social-libéral" de Mr Macron est de moins en moins social, de moins en moins libéral, et de moins en moins progressiste, puisqu'il tend à être débordé par des idéologies de gauche radicales, intolérantes, violentes et même racistes !

    Présidentielle 2022 une recomposition majeure autour du clivage entre libertaires et conservateurs.

    Marine Le Pen pâtit d'un fardeau qui n'est plus idéologique, mais relatif à sa capacité à gouverner comme elle souffre d'un préjudice patronymique. Il aurait fallu à Le Pen l'astucieux courage de ne pas se rendre au débat d'entre deux tours en 2017, dont les images diffusées en boucle pourraient parasiter sa campagne de second tour. On sait qu'en 1988, Charles Pasqua exhorta Jacques Chirac à ne pas débattre avec François Mitterrand. Le candidat Chirac suivit les conseils inverses d'Édouard Balladur, et le résultat ne se fit pas attendre.

    A Cygne Noir, nous souhaitons que les recommandations formulées et réunies sur le site  fassent l'objet d'un débat dont l'issue n'est pas déterminée à l'avance et dont le champ d'application n'est pas limité à des domaines d'action prédéfinis (les 7 problématiques).

    Francis-claude Neri

    Cygne Noir

    https://cygnenoir.vienouvelle.fr/wp  

    06 05 21