Un outil d’intégration des points de vue
Faisons une pause si vous le voulez bien avec Martine Aubry et revenons un moment avec l’objet de ce blog : l’approche systémique.
Vous êtes nombreux à me poser des questions et à me dire que le contenu de mon blog est « obscur ». Qu’ils ne voient pas bien le rapport entre l’approche systémique et l’économique, le politique, le social et encore moins avec La Martine de Lille.
J’en conviens car si vous le dites c’est que c’est vrai :-) !
Alors, j’ai fait un petit tour dans ses tréfonds et j’en ai tiré des éléments qui peuvent vous être utiles pour « appréhender » (c’est ainsi qu’un systémicien qualifie la « compréhension ») la réalité de mes rapports avec l’évènement : Brochen/Néri.
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La systémique comme outil d'intégration de points de vue : Elle représente une nouvelle vision du monde et de l'homme dans son environnement
C’est un concept intégrateur dont nous avons en ce moment le plus grand besoin : d'un mode de pensée dépassant les extrémismes unilatéraux, crispés et focalisés, dégénérant trop souvent en émotions territoriales primaires, alors que ces dialogiques devraient nous conduire, démocratiquement, vers des ouvertures émancipatrices.
La systémique est souvent associée à l’écologie, mais au delà d'une écologie matérielle, c'est bien d'une écologie des esprits (cf. Bateson) dont il s'agit : apprendre à penser, apprendre à apprendre, harmoniser la respiration, aujourd'hui fortement biaisés, entre la théorie, les représentations, les abstractions (intellectuelles et sociales) et leurs indispensables ancrages pratiques, voir praxiques ; retisser la résille entre le "je", le "nous" et l'"autre", l'intégrité entre dire, penser et faire.
N'est-ce pas aussi la condition indispensable du grand buzz de la "blogosphère" et du "web 2.0" : l'intelligence collective peut-elle vraiment émerger d'autre chose que des intelligences individuelles collaboratives ?! Le problème, à mon sens, ce n'est pas l'individualisme, mais bien plutôt l'égoïsme et l'avidité, sous toutes leurs formes, et chacun d’entre nous en sait quelque chose.
Ce que j'apprécie chez les penseurs systémiciens, qui nous apportent ces idées précieuses, c'est dans un sens très simple et très fraternel, leur humanisme, quand bien même ce terme serait galvaudé.
Quelques références :
" Le Macroscope" de Joël de Rosnay (amazon.fr).
Et du même auteur : Education, Ecologie et approche systémique
D’autres encore comme :
Les systèmes du destin (Jacques Lesourne)
La systémique de Daniel Durand
La nouvelle grille d’Henri Laborit
Et pour ceux qui veulent pratiquer « la gestion de la relation et l’art de l’influence » : Du désir au plaisir de changer (comprendre et provoquer le changement) de Françoise Kourislsky.
Enfin, si vous voulez relier le passé, le présent et l’avenir : Les chemins de l’avenir de Francis Néri, votre serviteur :-)) !
Bonne lecture !