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Web - Page 7

  • Un outil d’intégration des points de vue

    Faisons une pause si vous le voulez bien avec Martine Aubry et revenons un moment avec l’objet de ce blog : l’approche systémique.

    Vous êtes nombreux à me poser des questions et à me dire que le contenu de mon blog est « obscur ». Qu’ils ne voient pas bien le rapport entre l’approche systémique et l’économique, le politique, le social et encore moins avec La Martine de Lille.

    J’en conviens car si vous le dites c’est que c’est vrai :-) !

    Alors, j’ai fait un petit tour dans ses tréfonds et j’en ai tiré des éléments qui peuvent vous être utiles pour « appréhender » (c’est ainsi qu’un systémicien qualifie la « compréhension ») la réalité de mes rapports avec l’évènement : Brochen/Néri.  

    §

    La systémique comme outil d'intégration de points de vue : Elle représente une nouvelle vision du monde et de l'homme dans son environnement 

    C’est un concept intégrateur dont nous avons en ce moment le plus grand besoin : d'un mode de pensée dépassant les extrémismes unilatéraux, crispés et focalisés, dégénérant trop souvent en émotions territoriales primaires, alors que ces dialogiques devraient nous conduire, démocratiquement, vers des ouvertures émancipatrices.

    La systémique est souvent associée à l’écologie, mais au delà d'une écologie matérielle, c'est bien d'une écologie des esprits (cf. Bateson) dont il s'agit : apprendre à penser, apprendre à apprendre, harmoniser la respiration, aujourd'hui fortement biaisés, entre la théorie, les représentations, les abstractions (intellectuelles et sociales) et leurs indispensables ancrages pratiques, voir praxiques ; retisser la résille entre le "je", le "nous" et l'"autre", l'intégrité entre dire, penser et faire.

    N'est-ce pas aussi la condition indispensable du grand buzz de la "blogosphère" et du "web 2.0" : l'intelligence collective peut-elle vraiment émerger d'autre chose que des intelligences individuelles collaboratives ?! Le problème, à mon sens, ce n'est pas l'individualisme, mais bien plutôt l'égoïsme et l'avidité, sous toutes leurs formes, et chacun d’entre nous en sait quelque chose.

    Ce que j'apprécie chez les penseurs systémiciens, qui nous apportent ces idées précieuses, c'est dans un sens très simple et très fraternel, leur humanisme, quand bien même ce terme serait galvaudé.

    Quelques références :

     " Le Macroscope" de Joël de Rosnay (amazon.fr).

    Et du même auteur : Education, Ecologie et approche systémique

    D’autres encore comme :

    Les systèmes du destin (Jacques Lesourne)

    La systémique de Daniel Durand

    La nouvelle grille d’Henri Laborit

    Et pour ceux qui veulent pratiquer « la gestion de la relation et l’art de l’influence » : Du désir au plaisir de changer (comprendre et provoquer le changement) de Françoise Kourislsky.

    Enfin, si vous voulez relier le passé, le présent et l’avenir : Les chemins de l’avenir de Francis Néri, votre serviteur :-)) !

    Bonne lecture !

  • la Martine de Lille 11

    J'aime bien le blog d'Yvan Rioufol. Il rentre de vacances et je n'ai pas manqué de l'informer de mes démélés avec Martine Aubry !

    §

    Bien le bonjour Monsieur Rioufol !

    C’est déjà la rentrée, et nous sentons tous qu’elle sera chaude.

    Pendant votre absence, Madame Aubry a fait des siennes. Elle n’est pas la seule bien entendu ; mais pour ce qui la concerne, elle s’en est pris à « la liberté de parole et de la confrontation des idées »

    Comme vous, en beaucoup plus modeste, c’est pour la liberté d’expression et le débat d’idées que j’anime un blog : Le systémicien. Il a pour objectif de faire connaître et développer l’analyse systémique appliquée au plan politique, économique et social. Ce blog est si « confidentiel » qu’il est visité par environ 500 fidèles et une moyenne de 4000 visites/mois. Je l’ai créé il y a 7 ans et je n’ai jamais eu de difficultés avec qui que ce soit.

    C’est pourtant moi « Petit Blogueur Strasbourgeois » qui fut choisi par Madame Aubry-Brochen pour faire les frais de son attaque en règle afin d’éliminer, dit-elle, des rumeurs la concernant elle et son époux.

    Je suis assigné le 12 septembre au Tribunal de grande instance de Paris, pour avoir publié un texte, contribution d’un internaute ami.

    Je suis poursuivi en tant que « directeur de publication » pour avoir, je cite : « enchaîné les diffamations envers particulier, envers citoyen chargé d’un mandat public et atteinte à la vie privée ».

    Bien sûr, Madame Aubry et son époux Monsieur Brochen ne s’en prennent pas à ceux qui auraient « fabriqué » ces rumeurs qu’elle dit infondées, ni même à ceux qui les auraient « colportés » bien avant moi. Pour certains, elle se contente d’une sommation à leurs hébergeurs.

    Pour ma part, je ne m’intéresse à l’évènement que le 11 juillet 2011 (date de la parution sur mon blog du texte incriminé, intitulé « La Martine de Lille »). Et encore parce qu’il s’agit d’une candidate à la magistrature suprême, qu’il me semblait bon de savoir qui elle est, au même titre d’ailleurs que les autres candidats. Enfin, le rédacteur est un ami, strasbourgeois comme moi, que je connais bien. Il propose un texte bref, bien documenté, qui n’est pas particulièrement « agressif » comparé à d’autres que j’ai lu sur internet.

    Comme d’habitude, même si je ne partage pas l’intégralité des opinions et des allégations produites, je m’interdis de les commenter et de porter sur elles un « jugement de valeur ». Etant moi-même assez hostile au verbe « ETRE » trop réducteur à mon sens. Je laisse mes autres amis internautes « interagir »

    Enfin, je trouvais étrange que des « rumeurs » qui circulaient depuis si longtemps n’aient jamais fait l’objet de recherches plus approfondies de la part des « journalistes d’investigation » et qu’elles n’aient jamais étés ni confirmées ni infirmées.

    Madame Aubry ne perd pas de temps, le texte parait le 11 juillet, elle m’attaque le 21 !

    Elle choisit un blogueur anonyme, d’un certain âge, en plein mois de juillet, espérant peut-être qu’il soit en vacances. Elle omet de le mettre en demeure de retirer le texte, comme elle le fait pour d’autres, plus expérimentés et plus médiatiques.

    Elle espère probablement qu’il n’aura, pas ni la compétence, ni l’énergie, ni le temps, ni les moyens de se défendre. En plus elle ne l’assigne pas à Strasbourg, ni même à Lille, mais à Paris, fief d’un certain parisianisme où elle suppose probablement avoir un public qui lui est acquis.

    J’ai pensé un moment renoncer à me défendre, songeant au pot de terre contre le pot de fer. Mais le choc émotionnel de l’assignation une fois dépassé, ainsi que l’angoisse de se savoir attaqué par une personne qui possède un grand pouvoir, qui prétend à la Présidence de mon pays, j’ai choisi de lutter et de ne rien céder à la peur. Et surtout pas ma liberté de penser et de m’exprimer.

    J’ai bien fait, car à présent de nombreux amis me soutiennent moralement, parfois d’une manière excessive, mais au combien réconfortante.

    Ils me communiquent des informations utiles pour ma défense et m’assistent même sur le plan financier, sachant que mes moyens sont limités.

    Voilà, je voulais juste vous informer de cet « évènement » estival et vous dire que je ne regrette rien, que je ferai face malgré les insultes et les menaces que j’ai subies.

    Me voilà, comme vous, entré véritablement en résistance, et ma foi je m’y sens très bien.

    Bien à vous

    Francis NERI        

  • La Martine de Lille 9

    La Martine de Lille 9

    Après réflexion et une fois le choc émotionnel de l’assignation passé, je ne suis plus aussi  inquiet qu’au début par ces poursuites. En diffusant une chronique de mon ami Bertrand, j’ai la ferme conviction d’avoir utilisé la liberté d'expression, que nous reconnaît la loi. Nous pensons l’avoir fait de manière adulte, citoyenne et responsable et nous avons le sentiment de ne pas en avoir abusé, ce que la loi ne nous permet pas.

    Mais puisqu'il y a doute, manifestement, puisque Mme Aubry se plaint, le mieux est en effet de laisser un juge indépendant, agissant "au nom du peuple", de... juger. C'est son métier et son indépendance est garantie. En tout cas chez nous bien plus que dans bien des pays du monde.

    Alors sommes-nous en mesure de prouver ce que Bertrand a avancé ? Je crois que oui, mais est-ce bien nécessaire ?  Bertrand a des informations et manifestement, ce n'est pas des ragots. Faut-il pour autant  le démontrer, pour échapper à l'accusation de diffamation ?

    J’avoue que personnellement cela me pose problème, je n’ai nulle envie de « m’acharner » sur Madame Aubry et son époux car sa vie privée et publique en serait complètement brisée, et franchement ce n’était pas dans mes objectifs.

    Alors, même si ce que Bertrand et moi avons avancé est faux. Ça arrive, tout le monde peut de tromper, et la loi nous reconnaît ce droit - que : 

    - 1/ lui et moi sommes de bonne foi

    - 2/ il a écrit sans animosité

    - 3/ il a mené une enquête réelle et sérieuse.

    Alors même si ce que Bertrand dit de Mme Aubry et son époux ne peut être ni confirmé, ni infirmé, nous sommes de bonne foi, lui en l’écrivant, moi en le diffusant. Il a travaillé son billet sérieusement, je l’ai examiné sérieusement et diffusé dans l’intérêt général, et nous n'avons pas d'animosité envers elle.

    Dans l’intérêt de tous et probablement dans l’intérêt supérieur de Madame Aubry et son époux, cette assignation devrait être retirée. 

    La liberté d’expression resterait intacte, tout en rendant certains internautes plus attentifs à ce qu’ils postent, et l’avenir de Madame Aubry encore compatible avec celui de la République 

    Francis NERI

    12 Août 2011

    PS: Merci à l'internaute qui m'a inspiré cette chronique.