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contrôle

  • Perception et réalité

    Dans « Nous et les autres » je posais la question de la perception d’un « objet », d’un évènement comme désirable ou indésirable ; la question de l’immigration par exemple !


    Je doutais de notre capacité individuelle et collective à observer, à réagir au monde extérieur, nous contentant le plus souvent de fuir la réalité, conditionné par l’environnement (la situation analytique).

     
    Plus l’individu fuit la réalité, plus sa dépendance envers l’inconscient (son monde intérieur) s’accroît et moins il devient capable de le maîtriser et donc il ne réagit plus au monde extérieur mais seulement à son monde intérieur.


    Dans ces conditions, la question est posée concernant l’immigration : jusqu’à quel point les conditions d’existence et d’adaptation qu’elles exigent de l’individu modifient sa personnalité et quels aspects demeurent imperméables à un changement radical de leur nouvel environnement ?

     
    Jusqu’à quel point l’on peut manipuler l’homme au moyen de l’environnement et à quel point il reste libre de ne pas s’y adapter et de recréer sur place l’environnement d’où il est issu ?


    S’il s’en tient rigidement à des valeurs et des attitudes qui ne sont pas efficaces parce que inappropriées à l’environnement et qu’il transmet ces mêmes attitudes et ces mêmes comportements à ses enfant, il y a tout lieu de penser que des affrontements violents se produiront entre eux et les « autochtones ».

    C’est bien ce qui semble se passer en Angleterre !

    12 08 24

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

  • Manipulation de masse

    Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
    Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
     
     
    https://deslivresetnous769849013.wordpress.com/2023/09/02/les-dix-strategies-de-manipulation-des-masses/

  • Une approche systémique

    La systémique consiste en un système  d’éléments interactifs formant un tout intégré. Il s’agit de l’identification de structures, de principes fonctionnels et d’approches à travers le système.  A partir de la, il devient donc possible d’organiser les connaissances et savoir faire en modèles afin de les utiliser pratiquement.

    Ainsi, l’approche systémique organise les connaissances et expériences et rend l’action plus efficiente.  A ce niveau, elle est donc différente de l’approche analytique puisqu’elle va au delà de la  configuration d’un problème a partir d’actions séquentielles. 

    L’approche systémique commande des interactions complexes, une interdépendance indispensable entre entités, secteurs et environnements. L’interaction entre les parties est aussi importante que les éléments. Elle est axée sur l’organisation pratique structurée, l’interdépendance et la régulation.

    En tant que méthodologie, l’approche systémique rend possible le recueil, l’organisation rationnelle de connaissances cumulées en vue d’améliorer l’efficacité des initiatives constructives.

    (S’élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre, situer pour mieux agir)

    Il est important de souligner que l’approche systémique est à la fois différente et complémentaire de l’approche analytique. Alors que la première unifie et se concentre sur les parties, l’approche analytique réduit le système dans ses éléments distinctifs afin de les étudier en détail, dans le but de comprendre les interactions entre eux.
    D’autre part, l’approche systémique étudie les effets des interactions tandis que l’approche analytique se concentre sur la nature des interactions.
    Du même coup, l’approche systémique met l’accent sur la perception générale, l’ensemble, alors que l’approche analytique précise les détails. De plus, l’approche systémique est pluridisciplinaire et l’approche analytique juxtaposable. 

    D’autre part, l’approche systémique conduit vers l’action via des objectifs. Tandis que l’approche analytique amène vers l’action programmée en détail.

    Finalement, l’apport du systémique et de l’analytique peut se caractériser comme étant la connaissance d’un tout et celle des détails qui se rejoignent pour l’approfondissement, le progrès et la réussite d’une action.

    Ainsi donc, la complexité de l’approche systématique nécessite une application générale. Elle ne peut-être utilisée de façon sélective pour la résolution d’une problématique « isolée ». Elle doit tout aussi englober les « constructions » sociale, politique, économique et culturelle etc.

    L’approche systémique transcende le temps, les groupes, les secteurs, les partis, les sexes, les âges, les nationalismes, les religions etc.. Elle classe, par genres, par catégories bien définies des éléments différenciés, un phénomène  d’intégration, de rassemblement, d’assimilation, au sein duquel tout le monde se retrouve, au bénéfice de l’ensemble, de la communauté en général.

    Elle possède toutefois ses prés requis, ses mécanismes d’adaptation et de renouvellement.
    Que ce soit sur le plan social, politique et économique, il est impératif de tenir compte des indicateurs, des tendances, des facteurs clés ainsi que des différents contextes.

    Pourquoi, par exemple, semblons-nous systématiquement en retard d'une crise ? 

    C'est le défi de chaque époque de mutation. : Nous n'avons plus l'intelligence de nos risques et de nos crises, nos savoir-faire sont dépassés. Il est vital de réagir.

    L’approche systémique généralisée peut commencer à mettre fin à la fausse assomption que la mondialisation peut, a elle seule, conduire a la transformation, au développement, a la modernité, à la régulation et au contrôle local/global.

    La première exigence est de bien comprendre le changement de décor. Nous étions habitués à considérer des risques isolés, indépendants, limités, connus, contrôlés, assurés. Nous voici confrontés à des risques de systèmes, à des dynamiques de dislocation de fond.

    Tous les fronts sont concernés :

    Le climatique : désertification, cyclones, incendies, famines, immigration de masse
    La santé : pandémie

    La finance : contagion à l'économique, au social, au géostratégique, au sécuritaire

    La technologie : Tchernobyl
    La guerre : Ukraine, Kosovo, Taïwan
    Etc.

    La deuxième exigence est de cerner les pièges à éviter.

    Cet événement est exceptionnel : « Ce n’est pas çà l’Islam ». « Le changement climatique a toujours existé »
    Ukraine : « La France est à l'abri»
    Immigration : « La France en a besoin »

    Attentats : « d'ici à quelques jours on n'en parlera plus »,

    L'erreur de diagnostic : on applique les réponses prévues, mais en se trompant de sujet.

     

    La troisième exigence porte sur la carte des acteurs à mobiliser. Dans toutes les crises en émergence, il y aura le plus souvent obligation d'intégrer tout à la fois le global et le local ; des acteurs publics et des acteurs privés - notamment les grands opérateurs de réseaux. Mais aussi : les équipes de terrain, les ONG, les populations. La clé n'est pas dans la centralisation simplificatrice. Ceux qui ont su mobiliser, en confiance, leurs équipes, les familles, ont su agir local tout en pensant global échappent aux crises.
    On ne sort pas des crises actuelles, qui viennent fréquemment «par le bas» avec un plan bureaucratique imposé du haut.

    La quatrième exigence est de déterminer au plus vite, moins un plan d'action général que quelques initiatives fortes permettant de remettre des dynamiques qui fassent sens dans un tableau chaotique de plus en plus vibrionnant. Par exemple, au lieu de chercher à «rassurer» les électeurs par des mots leur assurant que «cette fois-ci on peut être cru», on devra tenter de trouver des initiatives partagées permettant de refonder la confiance. C'est le plus complexe dans les nébuleuses actuelles. Eric Zemmour en sait quelque chose

    De quoi s'agit-il ? Quels pièges ? Quels acteurs ? Quelles initiatives ? Ce sont là les quatre points d'entrée de la démarche que nous préconisons pour détecter au plus tôt les signaux (faibles) aberrants (souvent annonciateurs de décrochages majeurs) et venir aider au pilotage lors des grands chocs. Concrètement, l'idée  conduit à la constitution de «forces de réflexion rapide» -Cygne Noir -, des groupes de personnes très diversifiées, placées aux instances de décision, et aptes à se saisir de toute question «impossible». Sur le fond, il s'agit de passer d'une logique de réponses préprogrammées à une logique de questionnements audacieux et de propositions inventives. En France, certaines grandes  organisations et institutions ont systématisé l'usage de cette démarche. Il faut maintenant passer à l'échelon régional, local  et surtout du politique. C'est le défi de chaque époque de mutation. L'urgence aujourd'hui est bien de se mettre en posture de ne pas subir de  nouvelles défaites … et pas seulement électorale.

    FCN
    11 08 22