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contrôle - Page 4

  • UNE LOI PARFAITE.

    Ca y est la loi est passée ! Vu la surpopulation mondiale, il devenait évident qu’il fallait mettre un terme à l’explosion de la courbe démographique et stopper dans le monde entier cette croissance exponentielle que plus aucune terre arable n’arrivait à nourrir, ni aucun fleuve à désaltérer.

    Percée de toute part par des forages de plus en plus profonds les continents se desséchaient à vue d’œil. De plus en plus de fleuves n’arrivaient plus à la mer, et faute de forêts, les pluies dont 70% de l’eau vient de l’évaporation terrestre devenaient rares augmentant ainsi la nécessité de pompages des nappes phréatiques toujours moins généreuses. Même des nappes très anciennes accumulées géologiquement depuis des millénaires s’épuisaient à arroser de quoi nourrir une masse humaine envahissante.

    Les océans sont vidés de leurs poissons, les cieux sont silencieux car les oiseaux disparaissent à coup d’insecticides, seuls survivent des charognards grâce à nos ordures. Les terres épuisées, ne produise plus que sous assistance chimique.

    Donc dorénavant la loi impose qu’aucune naissance ne soit autorisée tant qu’un décès ne soit dûment constaté.

    Cette loi fut rendue possible par L’informatisation qui avait permis de ficher tous les citoyens du monde, et de les authentifier parfaitement grâce aux progrès de la biométrie, l’art d’identifier n’importe qui par son visage ses mains, ses oreilles, son ADN, etc.

    Le principe est simple mais l’application complexe, car la tentation est grande de tuer l’ancêtre pour à la fois toucher son héritage, problématique aussi vieille que l’affirmation du principe de propriété, mais en plus s’offrir le droit de faire naitre un nouveau bébé. Double avantage !

    De même l’idée de faire une guerre meurtrière, histoire de gagner des droits de se reproduire, qui était déjà pratiquée dans la concurrence des peuples primitifs par la conquête de l’espace vital, revenait au premier plan des idéologies destructives.

    Ceci permit d’imposer cette loi à tous les pays réfractaires par des guerres impitoyables. Toutes les religions se rebellèrent jusqu’à faire une paix sacrée entre elles, mais que peuvent les forces de la foi face au forces de la logique terrestre, surtout quand chaque victime devient un droit d‘enfanter pour les survivants même quand ils sont croyants. Les guerres religieuses devenaient un bienfait pour les autres malgré elles !

    Des naissances organisées en cachette favorisées par des réseaux mafieux allaient aussi compliquer le problème.

    Le premier acte fut une immense campagne politique visant à civiliser les peuples. Constatant que statistiquement plus un peuple est évolué, moins il fait d’enfants, la promotion de l’instruction, de la culture, des arts, des sport, ne furent plus des thèmes considérés comme des loisirs mais une nécessité démographique fondamentale. La recherche scientifique était aussi un dérivatif pour beaucoup car enfanter de nouvelles découvertes est aussi passionnant qu’enfanter tout court. Heureusement que la civilisation transmet aussi des notions de morale, car les autres dérives furent moins graves que redoutées.

    Il était indispensable que celui qui provoque un décès intentionnel ou crée des conditions favorable à ce risque ne puisse pas en bénéficier pour lui-même. La première punition juridique appliquée fut la stérilisation, heureusement que les progrès de la science permirent que cette action soit réversible, histoire de pallier à d’éventuelles erreurs judiciaires.

    Les droits à se reproduire furent donc répartis par tirage au sort parmi tous ceux qui le demandent.

    La mesure qui provoqua le plus de colère fut l’avortement judiciaire imposé aux gestations non autorisées pour celles quii étaient constatées à temps.

    Mais que faire des naissances illégales ? Eliminer l’enfant qui n’y est pour rien était foncièrement immoral, éliminer les parents fautifs revenait à fabriquer un orphelin. Les punir par une forte amende, créait une injustice car seuls les plus riches pourraient se l’offrir, même si l’amende était proportionnelle au niveau de vie c’est l’enfant qui souffrirait du manque de moyens provoqués à ses ascendants. Impossible de punir des parents sans punir un enfant innocent. La stérilisation définitive, punition suprême, fut envisagée pour éviter une récidive.

    Le désir d’enfant est tel que le commerce illégal des bébés à adopter pouvait exploser, et plus les procédures d’adoption étaient contrôlées plus ce commerce était lucratif.

    Alors faute de solution il fut décidé qu’en cas de naissance illégale, l’enfant était mis « en attente » c'est-à-dire en hibernation, jusqu’à ce que le tirage au sort veuille bien accorder aux parents son acceptation à vivre.

    Mais les comportements sociaux se mirent à changer, l’envie de procréer donc de trouver des places laissées par les décès conduit la société à faire l’éloge des activités à risques, sports extrêmes, défis dangereux. La recherche médicale qui avant orientait ses recherches pour assurer la survie à tout prix, changea de sens. La mise en place de procédures de sécurités, les règlementations multiples pour réduire les accidents, devenaient des luxes moins utiles. A chacun de prendre ses risques, ce n’était plus vraiment le souci de la collectivité. La responsabilité individuelle évolua et les hommes durent de nouveau apprendre à se prendre en charge eux-mêmes et ne plus compter sur les institutions pour les protéger.

    Même pour des enfants mal formés, ou des graves handicapés, l’action collective pris une autre tournure, quand les places sont limitées le projet est de remplacer la quantité par la qualité. Tant qu’à faire un enfant autant qu’il soit le plus parfait possible. Faire survivre l’imperfection devenait une option très mal vue. L’humanisme, donnant le droit de vivre à tous mêmes aux plus mal lotis, cru vivre ses dernières heures, alors que c’est précisément par humanisme : pour la survie de l’humanité que cette fameuse limitation avait été mise en place.

    La sélection naturelle repris donc son importance, et des faiblesses génétiques autrefois compensées par la médecine et qui trouvaient ainsi la possibilité de se répandre, furent de nouveau progressivement éliminées. Cette sélection naturelle joua aussi dans les comportements, puisque la prise de risque était libérée, les plus prudents ou les plus intelligents gagnaient des chances de se reproduire car eux avaient plus de chance de survie.

    La lutte contre les épidémies continua mais avec le sentiment de gène car, après tout, c’était au fond une bonne aventure car elle permettrait de nouveaux droits à naitre.

    Le suicide prit lui aussi une toute autre valeur, il devenait un acte noble de générosité pour les autres en leur permettant d’enfanter. La cause psychologique de souffrance individuelle avait perdu en importance, et finalement, le suicide étant devenu moins choquant pour les autres, cet acte diminua dans les statistiques! A quoi bon se suicider si c’est pour réjouir les autres ?

    La loi d’une espèce est contraire aux désirs individuels. Même si l’homme souhaite défendre le droit de vivre des plus faibles pour raisons humanistes, l’espèce humaine souhaite interdire le droit de naitre aux plus faibles pour des raisons toutes aussi humanitaires.

    Ce fut une période difficile. Des révoltes éclatèrent, violentes et meurtrières, mais comme au passage elles ouvraient de nouveaux droits à la vie, les populations ne s’en inquiétèrent pas trop, et même hypocritement elles s’en réjouirent d’autant plus que c’étaient dans les communautés les plus rétrogrades et intégristes qu’elles fleurissaient. Ainsi plus elles se révoltaient plus elles perdaient de leur influence.

    La population mondiale finit par être effectivement stabilisée autoritairement, et très vite il n’y eu plus besoin de la moindre autorité, car la vie repris goût : «Les hommes finirent par admettre qu’il faut risquer sa vie pour risquer de vivre » et la civilisation aidant, la reproduction devint même inférieure aux décès ce qui permis une liberté d’enfanter et un équilibre entre humanisme individuel et humanisme collectif.

    La civilisation avait enfin fait un grand pas en avant devenant adulte et responsable.

     

    Alain Persat

    16 08 17

     

  • Ruptures

    « Concernant la communication, nous ne sommes pas maîtres de la façon dont le projet est traité, une fois sorti. »

    Jean Messiha

    J’apprécie beaucoup Jean Messiha ; c’est un conseiller que MLP aurait du écouter et suivre la ligne …particulièrement en matière d’UE, d’Euro, de mondialisation.
    Mais pour ce qui concerne la communication il se trompe et les communicants du FN sont responsables de la façon dont le projet fut traité…

    Appréhender correctement son époque c’est s’intéresser au jeu indéfini des attitudes, des comportements, des interactions plus qu’aux grands « dogmes » abstraits et aux leaders politiques, économiques ou médiatiques.

    Je considère pour ma part que les notions de régulation, de contrôle et de remédiation devraient irriguer l’ensemble de notre vision sur tous les sujets, qu’ils soient économiques, sociaux, écologiques, culturels, cultuels, sécuritaires, de défense etc.

    Bien entendu la souveraineté, l’identité, la territorialité sont pour moi les trois piliers qui devraient structurer un projet de société acceptable.

    Encore faut-il avoir les compétences, l’énergie et les moyens de le formuler avec clarté, de le porter sans ambigüité, de le faire accepter et de le mettre en œuvre ensuite.

    Ce fut loin d’être le cas du FN et de ses leaders principaux Marine le Pen et Florian Phillipot.

    Leur refondation ne donnera rien. Ils sont à mon sens incapables de se remettre en question et Jean Messiha devrait faire comme Marion : prendre le large !

    Francis claude Neri
    31 07 17     

  • Universalité

    Danièle Obono a du mal à dire «vive la France» mais signe des tribunes pour défendre ceux pour qui «niquer» la France est le summum de la conscience politique. Cette proche du parti des indigènes de la République est de ceux qui, un mois après les massacres de Charlie et de l’hypercacher appelaient, non à combattre le terrorisme et son versant politique, l’islamisme, mais à lutter contre «l’islamophobie et le racisme d’État». Cette proche d’Houria Bouteldja est une de ces figures gauchistes qui n’envisagent les relations humaines que par le prisme de la domination et de la race, tout en se défendant d’être raciste et essentialiste.

    Certes le personnage est pour le moins déroutant pour qui pense que l’universalisme, c’est s’appuyer sur ce qui rassemble et que partagent tous les hommes, l’égalité en droit n’étant que la traduction dans la loi de notre humanité commune, mais la liberté d’expression c’est aussi accepter parfois des formes de pensées archaïques, caricaturales voire proche du nauséabond. Ceux qui font des différences de couleur de peau ou d’origine des particularités indépassables, qui cultivent une identité de victime pour justifier leur haine et leur violence et cherchent des boucs émissaires à qui faire endosser leur mal-être, ne se trouvent pas qu’à l’extrême-droite, les gauchistes ont aussi réussi à produire une variété de racismes extrêmement vivace et tout aussi dangereuse qui s’épanouit dans le mépris d’une France décrite comme colonialiste et oppressive.

    Céline Pina

    Danièle Obono aurait, comme bien d'autres, besoin d'être ré-éduquée, re-socialisée, régulée et contrôlée, si elle était dans un régime "gauchiste" qu'elle semble appeler de ces vœux. Bien entendu après un passage par une cure psychiatrique spécialisée dans le reconditionnement cérébral.

    Francis-claude Neri

    24 06 17