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nouvel ordre mondial - Page 5

  • Les morts gazouis

    Je me suis, ce matin, réveillé désespéré et angoissé, mes antennes sensitives en alerte après les mauvaises nouvelles d’hier, directement en provenance de facedebouc. Je trouve d’ailleurs que facedebouc perd les pétales. On ne sait plus du tout qui est qui, les « avatars » prennent le pas sur le réel des individus et les schizophrènes donnent libre court à leur haine d’eux mêmes.

    Après un tour sur les radios "officielles (je n’ose plus ouvrir la télé) J’ai terminé avec radio Judaïca (qui l'est moins) et ce que j’y ai appris m’a fait froid dans le dos.

    Bref le monde est non plus dérégulé, non plus incontrôlé, mais il est en pleine folie meutrière… Tous veulent s’entretuer au plus vite et chacun cultive sa haine pour le camp qu’il n’a pas choisi. Je me suis dit qu’il n’y avait plus rien à faire qu’il n’était plus possible de poser des thermostats sur la boucle infernale, qu’il fallait rentrer dans sa coquille et fermer les écoutilles, car çà allait chauffer au dessus.

    Et puis j’ai reçu la chronique de mon ami Lucien Ouhlahbib …une bouffée de réel dans un monde fantasmé.

    Merci Lucien tu es tombé à pic ! Ce matin finalement je me sens moins seul !

    Amitiés Francis

    Pourquoi les morts gazouis sont-ils principalement femmes vieux enfants?

    Par Lucien SA Oulahbib le 21/7/2014

    Curieux non ? Où sont les hommes ? Où sont les militants morts du Hamas ?  N'y-a-t-il aucun cadavre de combattant du Hamas? Où est leur comptabilité ?…Curieux également que les réalités de la guerre (asymétrique) soient méconnues par la plupart des belles âmes, parlant de "disproportion" (depuis des années) ce qui est évidemment faux (Gaza aurait rasé comme Dresde l'a été sinon) cachant ainsi une position idéologique stipulant que Israël a tort sur toute la ligne, se mettant de ce fait en alliés objectifs du Hamas.

    Ainsi la ligue des droits de l'homme, le NPA, tous les membres de collectif pour "une paix durable" etc n'ont qu'un seul objectif, faire plier Israël et le réduire aux frontières d'avant 1948… oui, avant, quand il n'y avait pas Israël, mais oui, le Hamas par exemple exigeant même Tel Aviv (exigeant tout) dont la création n'est pourtant et en aucun cas d'émanation islamique (pas plus que Jérusalem bien sûr).

    Et qu'en ferait-il d'ailleurs ? Ce qu'il a produit à Gaza. Un endroit tout à l'envers ce qui n'a rien à voir évidemment avec un blocus qui a limité au contraire les dégâts car à cette heure Israël serait bombardé par des missiles bien plus sophistiqués.

    Mais au fond il est vain, en guerre, surtout psychologique, de continuer à argumenter, personne ne peut forcer un âne qui n'a pas soif à boire, même la vérité de toute façon dénoncée, vilipendée ; il est par exemple glaçant, voire répugnant, d'apprendre qu'une Clémentine Autin, chantre du féminisme absolu, prétende voir dans le Hamas un défenseur des "palestiniens" ; même le peuple égyptien l'a compris et ne manifeste guère en ce sens. Où est d'ailleurs "la" rue "arabe" ? Où ? Au Yémen, en Tunisie dans les franges djihadistes…

    En fait les principaux soutiens sont occidentaux et proviennent de ces franges de la population déjà soumises à la férule symbolique d'un islam illusoire (mais vive l'illusion ! clament les nouveaux idéologues) qui n'existe en réalité qu'en Occident et qui périrait s'il sortait de sa bulle artificielle pour aller s'affronter à l'islam réel.

    Il est en fin de compte désolant d'observer comment les héritiers d'un courant ayant critiqué "l'opium du peuple" avec tant de force (et de brio) non seulement en consomme désormais sans modération mais exige que l'on fasse de même, ne se rendant même pas compte que certains d'entre-eux sont devenus ce qu'ils critiquaient naguère : des inquisiteurs menteurs de la pire espèce, et, en France, la pire espèce n'est pas autre chose que la Milice dont les nouvelles recrues (qui veulent "casser du juif" rappelle le maire, PS, de Sarcelles) hantent désormais les fins de manifs mensongères et manipulatrices.

    Sarcelles et Barbès ou les premiers signes avant coureurs massifs se prenant, en plus, en nouveaux militants du FLN algérien, ce qui, après tout, n'est pas faux, lorsque l'on sait que beaucoup d'entre-eux étaient justement des égorgeurs de femmes de vieux et d'enfants.

    Comment, in fine, oser aller, maintenant encore, rencontrer des responsables politiques français comme si de rien n'était ? Comment ?…Comment est-ce possible ?…

    Lucien Oulahbib

     

  • Universalité une illusion

    Le « programme » d’un groupe culturel exige une stricte intégration des unités structurelles qui le composent. En particulier si ce groupe se recompose en terre d’immigration.

    Un groupe culturel, et d’autant plus cultuel, minoritaire au sein d’un groupe culturel plus vaste n’a pas vocation à imposer sa différence. Il peut la vivre sans trop de dommages dans la mesure où il en accepte l’expression en privé.

    La recherche publique de confrontation ne peut que desservir la minorité, à moins que la majorité n’ait d’une manière ou d’une autre, renoncée à son hégémonie.
    Dans ce cas, ou dans celui où la minorité agissante parvienne à un équilibre démographique qui lui serait plus favorables, les confrontations se transforment vite en affrontements guerriers si un équilibre culturel nouveau n’est pas réalisé autour de l’aménagement du contexte commun.

    La diversité, la variabilité des programmes culturels n’est pas problématique dés que les conditions de l’intégration/assimilation sont réunies : consensus culturel et cultuel, économie en développement, démographie acceptable (régulation et contrôle), niveau éducatif et socialisant performant.

    Le défaut d’intégration/assimilation n’est acceptable que si le migrant renonce à pérenniser sa présence au-delà d’un strict besoin économique et un retour vers son pays d’origine dés que ce besoin est satisfait.

    Dans le cas contraire, ce qui s’est produit en France en raison du regroupement familial et de l’immigration clandestine maintes fois régularisée, les programmes culturels et cultuels antagonistes se transmettent à la génération suivante sans qu’il ya ait eu évolution adaptative.
    Hors, les programmes prescrivent la forme de toutes les attitudes et de tous les comportements.

    Nous sommes en période de récession, voulue d’une part et subie d’autre part, et de crise économico financière mondiale et durable. Dans ce cas, les amortisseurs économiques défaillants, l’ascenseur social en panne, la cohésion sociale introuvable, rendent les frustrations incontrôlables.

    Les comportements agressifs justifiés par des conflits religieux ou idéologiques, conduisent les minorités aux pires extrémités auxquelles leurs programmes culturels et cultuels, que des leaders fanatiques exacerbent, peuvent les conduire.

    La conjonction de tous ces facteurs en interactions, que les pouvoirs ont laissés se développer au nom du Nouvel Ordre Mondial, accélère les processus de causalité qui forment une boucle à présent impossible à ouvrir sans mesures extrêmes (police, armée) nécessaires à la prévention des épouvantables crises sociales, ethniques et religieuses qui se préparent.

    La précédente crise, celle de 29 s’est terminé par un conflit planétaire. Il est prévisible que le conflit qui se prépare sera d’une toute autre dimension.

    Francis NERI

     

  • La connaissance.

    Prendre connaissance de ses déterminismes biologiques et sociaux, remettre en cause et en permanence ses attitudes et ses comportements : une aventure exaltante, une nécessité et un devoir pour l’Honnête Homme du XXI siècle.

    J’étais un enfant de cinq ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Je vivais dans un monde plus simple que celui que nous connaissons aujourd’hui.

    Un monde aux téléphones à cadran, sans télévision, sans ordinateur personnel.

    Un monde ou l’autorité se devait d’être respectée quelle que soit sa forme.

    Un monde ou la notion de consumérisme et d’hédonisme était encore inconnue.

    J’ai l’impression de me retrouver dans une autre réalité où le temps et la connaissance s’accélèrent.

    Je considère que l’accès à la connaissance en particulier scientifique, trop souvent orientée « technologique » et « consumériste » se révèle merveilleux ou terrifiant, parfois les deux à la fois.

    On ne peut pourtant pas penser que la science soit bonne ou mauvaise, c’est une conception purement religieuse ou éthique. Seules les actions, l’utilisation, la pratique, peuvent être morales ou immorales, relever de l’Ethique, de la psychologie, de l’aliénation, mettre en jeu telle ou telle attitudes, tels ou tels comportements.

    On ne peut donc pas appliquer le même raisonnement à la connaissance. Pour un scientifique comme pour tout Homme de culture, la science est neutre par nature et l’accès à la connaissance un droit et un devoir.

    Dans le monde actuel les hommes ne sont plus hantés par la crainte de l’échec, que ce soit le leur ou celui de la collectivité humaine, alors que pour ma génération, les parents inculquaient à leurs enfants la nécessité d’accéder à la connaissance avec l’acquisition des savoirs, à la nécessité de réussir, d’atteindre ses objectifs au-delà de ses besoins primaires.

    Peut importait les succès remportés. Tout pouvait être remis en question. Il n’était pas encore question d’assistanat social et encore moins de partager avec « le reste du monde » des acquis matériels, sociaux, culturels, de mémoire et d’identité.

    Bref nous possédions plus de liberté et plus de responsabilité. Le succès était toujours précaire et il fallait sans cesse le consolider.

    Bien sur beaucoup renonçaient à prendre les chemins moins fréquentés de la « connaissance » et se contentaient de compromis en se disant : « Je suis ce que je suis et dois donc je vais me contenter de vivre le mieux possible en harmonie avec le reste du monde ».
    D’autres se disaient que le temps accordé aux humains est court et qu’il valait mieux user voire abuser des trésors mis à notre disposition, y compris au détriment des « autres ».

    Après moi le déluge ! Ma transformation et mon accession à des niveaux de responsabilité, d’efficacité, individuelle et collective n’est pas en mon pouvoir pensaient ils.

    Il est trop difficile de se dégager, prendre du recul et de remettre en cause des attitudes et des comportements, des préjugés, des jugements de valeur, des automatismes, des déterminants que les « autres », mes frères humains, mon environnement, mon acquis génétique, mon époque et son contexte ont mis en moi.

    Il faut de la volonté, de la détermination et du temps pour acquérir la maîtrise de cette « connaissance ».

    C’est chose faisable, mais c'est exceptionnel. Pour beaucoup c’est impossible et c’est la violence, la pulsion destructrice inscrite dans leurs gènes qui prend le pas.

    La connaissance scientifique des sciences du comportement à depuis mon jeune âge fait pourtant des progrès considérables, mais furent malheureusement freinés, en France en particulier par celle provenant de l’analyse Freudienne qui déresponsabilise l'individu et culpabilise le groupe.

    La psychologie de la forme et l’anthropologie culturelle s’en dégageait et la psychiatrie se détachait enfin de l’étude exclusive du patient individuel pour se tourner vers l’étude des relations humaines au sein de son environnement.

    Puis se posèrent les fondements de ce qu’on allait appeler la cybernétique, généralisant aux domaines de la biologie et de l’organisation sociale ce que les ingénieurs et les mathématiciens avaient appris sur les mécanismes auto- régulateurs, en fait auto-correcteurs.
    Puis fut soulevée la question de la manière dont sont codés les messages dans notre système nerveux central (le cerveau)
    A Vienne, Bertanlanfy enfin, tout vient à point à qui sait attendre, construisait les bases de la théorie des systèmes en mettant particulièrement l’accent sur les systèmes humains (organismes qui disposent d’une source d’énergie continue tirée de l’environnement).
    D’autres élaboraient ce que l’on appelle aujourd’hui la « théorie de l’information » et concevaient de nouveaux modèles destinés aux théories de l’apprentissage et de l’évolution du cerveau.

    Se produisit alors l’émergence d’un certain nombre d’idées qui touchaient toutes à la nature de la communication que l’on étudia sous trois formes mise en permanence en cohérence : communication managériale ou organisationnelle, la préférée des agences de Marketing, communication pédagogique qui lutta vaillamment contre ce que l’on appela le « pédagogisme » et qui fut un succès au sein, par exemple, de l’école Steiner et enfin communication thérapeutique qui bouleversa complètement la psychologie et la psychiatrie (Bateson et Watzlawick, Ecole de Palo Alto).

    Les démarches et enchaînement de la logique prirent vie dans les séquences causales des ordinateurs.

    Le résultat fut que les principes mathématiques de l’approche scientifique devinrent une pierre angulaire de l’étude des problèmes de la communication.
    Deux scientifiques furent pour moi les vecteurs de la diffusion de cette somme de recherches en France : Henri Laborit, un neurobiologiste fort connu aux USA mais ignoré en France et Joël de Rosnay un cybernéticien (entre autre) qui inventa le mot « systémique », contraction des mots système et cybernétique, que l’on peut qualifier de « science de la régulation des systèmes ».

    L’on comprend après avoir connu la dernière crise, celle de 2008 que certains comme le LEAP 2020 avaient prévu bien avant son apparition grâce à une analyse systémique, qu'elle aurait pu être évitée si l’on avait mis en place les systèmes de régulation et de contrôle, les thermostats de l’approche systémique qui auraient conduit au moins à partir de 1973 vers un monde moins encombré de prédateurs économico-financiers et de fanatiques religieux.

    Cette approche de la régulation et du contrôle des activités humaines est donc connue depuis les années 70, mais nos dirigeants ont vite compris qu’ils avaient un intérêt personnel et de clan à l’ignorer préférant promouvoir la notion d’autorégulation, ce qui est un non sens connaissant très bien la nature humaine incapable encore et pour longtemps de s’auto contrôler et de faire preuve d’un minimum d’altruisme.

    Cet état est donc voulu par ceux qui gouvernent l’Empire et le monde actuel. Dans tous les domaines, l’approche systémique remet en question non pas la nature même du système écologique mondial qui est ce qu’il est et qui tend tout simplement à maintenir sa structure et dont l’évolution est extrêmement lente, mais les attitudes et les comportements de l’espèce humaine qui sont le fruit de milliards d’interactions au sein de l’espèce elle-même et de son environnement.
    Tant que ces interactions ne seront pas contrôlées, régulées, rectifiées et les dérapages  sanctionnés dans un certain nombre de domaines : démographie, énergie, industrie, finance, économie, matières premières, tant qu’une juste affectation des richesses produites, en particulier alimentaires ne sera pas effective, les prémisses du désastre éco systémique qui préfigure notre effondrement se feront de plus en plus précises et les rétroactions du système lui-même, de plus en plus violentes, jusqu’au retour à un équilibre qui peut très bien ne pas correspondre au maintien de la vie sur terre, du moins telle que nous la connaissons.

    Alors comme nous avons probablement plus de moyens que les dinosaures pour y faire face, commençons dés maintenant à nous poser la question de la signification des signaux auxquels nous sommes confrontés et posons nous la question : Que signifient ces signaux ?

    Une fois cette signification clairement analysée et admise, débarrassons nous de ceux qui se refusent d’en admettre le sens et condamnent l’avenir au bénéfice de leur présent.

    Ensuite, comme il est bon de penser global mais d’agir local, comme l’avenir dépend de milliards d’interactions et de rétroactions individuelles incontrôlables, commençons par revisiter nos propres attitudes et nos comportements, de nous mettre en adéquation avec nos aspirations les plus profondes et faisons en sorte que le plus grand nombre nous suive dans cette démarche.

    Tachons de résoudre la première insuffisance de régulation et de contrôle, celle du niveau individuel, nous passerons ensuite au niveau du groupe, puis de l’espèce. Il n’y a pas d’autres voies possible, c’est le seul et unique chemin, particulier pour chacun d’entre nous, mais unique  pour ce qui concerne l’espèce humaine.

    Francis NERI

    03 07 14