UE et Otan : une conscience Européenne ?
André Malraux, au soir de sa vie, disait que l’Europe naîtrait du surgissement d’une menace extérieure
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André Malraux, au soir de sa vie, disait que l’Europe naîtrait du surgissement d’une menace extérieure
« Vladimir Poutine ne peut plus compter sur une victoire rapide »
« À quoi sert la guerre ? À changer les conditions de la négociation. » Au 18e jour du conflit en Ukraine, le général (2s) Vincent Desportes fait un point sur la situation des armées belligérantes pour les lecteurs de Boulevard Voltaire. Les Russes s'enlisent : l'issue du conflit se rapproche-t-elle ?
Marc Eynaud. L’armée russe continue d’envahir l’Ukraine. Selon vous, peut-elle venir à bout de la résistance ukrainienne dans les semaines qui viennent ?
Général Vincent Desportes. Le rouleau compresseur est en train de s’embourber. Quand vous superposez les cartes du théâtre de guerre que la presse publie tous les matins, vous vous apercevez que les avancées sont minimes. Aujourd’hui, au 18e jour de guerre, la seule ville conquise est la ville de Kherson. Partout ailleurs, les Russes sont en échec. Ils n’arrivent pas à prendre Kharkov, ni Marioupol, ni Kiev. Ils sont freinés dans leur avancée vers Odessa. L’armée russe est actuellement dans une mauvaise situation qui ne permet pas de voir une percée. Aujourd’hui, le moral n’est pas dans le camp russe mais dans le camp ukrainien. Pour l’instant, c’est l’armée ukrainienne qui gagne en défensive ; avec un rapport initial de un contre neuf, elle arrive à arrêter une armée russe entraînée depuis des années. L’armée ukrainienne a un moral de vainqueur alors que l’armée russe s’embourbe avec, forcément, un moral de perdant.
À quoi sert la guerre ? Ça sert à changer les conditions de la négociation. Et avant la guerre, M. Poutine n’était pas écouté quand il voulait que la Crimée soit reconnue comme russe et que les républiques du Donbass soient libres. Il est entré en guerre pour avoir plus de poids dans la négociation. Il ne sortira de ces nouvelles négociations que si on lui donne quelque chose. Et il faudra, à un moment donné, que M. Zelensky le comprenne, ce ne sera pas forcément simple. Ce dernier fait figure de héros et il aura tendance à s’accrocher à cette figure de Churchill ukrainien. Probablement que les Américains ou les Européens lui feront comprendre que l’intérêt de tout le monde et de l’Ukraine est qu’il y ait des négociations et que M. Poutine reparte avec quelque chose.
On sort de la guerre de deux manières, soit par la négociation et les compromis, soit par la destruction de l’un ou l’autre. Il faut trouver une solution raisonnable.
Hausse actuelle: crise en Ukraine
Le 25 avril 2014, nous dit « Vic Survivaliste », analyste et stratège en survivalisme, j'ai fait passer mon niveau d'alerte de 2 à 3. (L’échelle compte cinq niveaux répartis en 1 et 5.)
Inspiré du Defcon, le Niveau d'alerte est un indice de niveau de préparation et d'anticipation de situation.
Cet indice est une information que je partage et qui est fondé sur les informations que je glane à gauche et à droite, que ce soit par les médias officiels, les communiqués, les médias officieux et mes nombreux contacts partout sur la planète.
À ces informations se joignent mes connaissances des crises passées (avoir une formation d'historien aide grandement) afin de mettre les choses en perspective et ne pas sur-réagir à ce qui se présente.
C'est à partir du niveau 3 que je réagis dans ma préparation. Ceux qui me suivent savent que j'ai des réserves d'urgence à longue conservation. J'ai aussi des réserves en rotation.
Au niveau 3 j'augmente mes réserves en rotation mais j'augmente aussi mes stocks de matériel non alimentaire. Pour un survivaliste lambda, un niveau 3 est l'occasion de faire de même mais aussi de sécuriser tous les aspects de son plan. S'il n'a pas de refuge, n'envisage pas de demeurer chez lui et n'a pas de BAD, ce sera l'occasion (et la motivation) de se trouver une alternative.
Le niveau 3 est probablement (paradoxalement) le plus important de tous car il est un point charnière en deçà duquel le survivalisme reste théorique et au delà duquel le survivalisme peut devenir une question bien concrète et peut-être même de vie ou de mort.
La situation en Ukraine de l'Est, la réaction du gouvernement (illégitime et illégal) de Kiev, le déploiement de ses brigades (dont une est composée de militants de Pravy Sektor, un groupe néonazi déclaré) chargées de mâter l'insurrection pro-russe, le double jeu des gouvernements occidentaux qui visiblement ont signé un accord qu'ils n'avaient pas l'intention de respecter, ainsi que d'autres informations de sources privilégiées et confirmées par différentes sources me font craindre une escalade. Si cette escalade se produit, elle peut déboucher sur une guerre mondiale car la Chine ne pourra assister comme spectatrice à ce conflit puisqu'une victoire de l'Occident signifierait sa sujétion aux diktats des oligarchies occidentales qui contrôleraient ses approvisionnements en matières premières et en énergies. Nous n'en sommes pas encore là. Mais nous pouvons y arriver, les éléments sont en place.
Pourquoi cela pourrait dégénérer ?
C'est décrit dans : Le grand échiquier Zbigniew Brzezinski
Vic Survivaliste