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Le systémicien - Page 418

  • Illusion d'un monde unique

    Illusion d'un monde unique

    Paru sur le monde du 24 08 10

    Par Ayaan Hirsi Ali, ancienne députée néerlandaise

    Pour une fois, le monde (le journal) m’épate. Jamais je n’aurais imaginé que ce « média » de bobos gauchistes bien pensants ait pu diffuser un article pareil …et oui le « Monde » change !

    A lire et relire avec attention. Les amateurs d’une approche systémique du « Monde » vont jubiler.

    Amis systémiciens sortez vos calculatrices et n'oubliez pas de reliez pour mieux comprendre, c'est le moment "d'appréhender" avec discernement !

    L’avenir est il inscrit quelque part ?

    Non bien sûr !

    Alors à nous de le déterminer !

    « La réaction de l'Occident pour promouvoir sa propre civilisation a été négligeable. »

    Cà c’est ben vrai çà !

    Faut que çà change !

    Francis NERI

    Qu'ont en commun les controverses entourant le projet de construction d'une mosquée à deux pâtés de maisons de Ground Zero, l'expulsion du Maroc de missionnaires américains en début d'année, l'interdiction des minarets en Suisse l'année dernière et la récente interdiction du port de la burqa en France ?

    Ces quatre événements sont présentés par les médias occidentaux comme des problèmes de tolérance religieuse. Or ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Ce sont en réalité des symptômes de ce que Samuel Huntington (1927-2008), professeur à Harvard, appelait le "choc des civilisations", et notamment celui entre islam et Occident.

    Pour ceux qui ne se souviennent que du côté frappant de la formule, il est utile de rappeler brièvement l'argumentation d'Huntington. Le monde de l'après-guerre froide était composé, expliquait-il, de grands blocs représentant sept ou huit civilisations historiques, parmi lesquelles les cultures occidentale, musulmane et confucéenne étaient prédominantes.

    L'équilibre des forces entre ces blocs, écrivait-il, est en train de changer. L'Occident décline en termes de pouvoir relatif, l'islam explose démographiquement et les civilisations asiatiques - notamment la Chine - sont en pleine ascension économique. Huntington expliquait aussi que l'on assiste actuellement à l'émergence d'un ordre mondial fondé sur les civilisations dans lequel les Etats qui partagent des affinités culturelles coopéreront entre eux et se regrouperont autour des Etats les plus puissants de leur civilisation.

    Les prétentions universalistes de l'Occident l'amènent de plus en plus à entrer en conflit avec d'autres civilisations, les plus graves désaccords étant ceux l'opposant à l'islam et à la Chine. Aussi la survie de l'Occident dépend-elle de la volonté des Américains, des Européens et des autres Occidentaux de réaffirmer le caractère unique de leur civilisation occidentale - et de s'unir pour la défendre contre sa remise en cause par des cultures non occidentales.

    Le modèle d'Huntington, notamment après la chute du communisme, n'était guère populaire. L'idée en vogue était celle du titre de l'essai écrit en 1989 par Francis Fukuyama, The End of History and the Last Man (La Fin de l'histoire et le dernier homme, Flammarion, 1992), selon lequel l'ensemble des Etats finiraient par converger autour de la norme institutionnelle unique de la démocratie capitaliste libérale et ne se feraient plus jamais la guerre. Le pendant conservateur de ce scénario optimiste était le monde "unipolaire" où régnerait l'hégémonie incontestée des Etats-Unis. Ces deux visions nous promettaient un Monde unique.

    Le président Obama, à sa façon, croit en un Monde unique. Dans le discours qu'il a prononcé au Caire en 2009, il appelait à une nouvelle ère de compréhension entre l'Amérique et le monde musulman. Il évoquait un monde fondé sur "le respect mutuel et (...) sur la vérité selon laquelle l'Amérique et l'islam ne sont pas contradictoires et ne doivent pas rivaliser. Au contraire, ils partagent des principes communs". Le président américain espérait que les musulmans modérés s'empresseraient d'accepter cette main tendue. Il ne resterait plus alors qu'à éliminer la minorité extrémiste, telle qu'Al-Qaida.

    Bien entendu, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Et le comportement récent de la Turquie constitue une illustration parfaite de la futilité de cette approche et de la supériorité du modèle d'Huntington. Selon la vision du Monde unique, la Turquie est un îlot de modération musulmane dans un océan d'extrémisme. C'est sur la base de cette analyse que plusieurs présidents américains successifs ont pressé l'Union européenne d'accepter d'intégrer la Turquie dans ses rangs.

    Cette illusion vient de voler en éclats. Il y a un an, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan félicitait pour sa réélection l'Iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui n'avait conservé la présidence que grâce à une fraude manifeste. Puis la Turquie se rangea aux côtés du Brésil pour entraver les efforts américains visant à renforcer les sanctions imposées par l'ONU pour stopper le programme nucléaire iranien. Tout récemment enfin, la Turquie a sponsorisé la "flottille humanitaire" destinée à briser le blocus israélien de Gaza et à offrir au Hamas une victoire sur le plan des relations publiques.

    Certes, il reste à Istanbul des laïques qui continuent de révérer l'héritage d'Atatürk. Mais ils ne contrôlent aucun des ministères clés et l'emprise qu'ils exerçaient sur l'armée est en train de s'effriter. Aujourd'hui à Istanbul, on évoque ouvertement une "alternative ottomane" qui renvoie à l'époque où le sultan régnait sur un empire s'étendant de l'Afrique du Nord au Caucase.

    Si l'on ne peut plus compter sur la Turquie pour se rapprocher de l'Occident, vers quel autre pays du monde musulman peut-on se tourner ? Tous les pays arabes sauf l'Irak - une démocratie précaire créée par les Etats-Unis - sont dirigés par des despotes de tout acabit. Et les groupes d'opposition qui bénéficient d'un soutien significatif parmi les populations locales sont tous dirigés par des organisations islamistes, telles que les Frères musulmans égyptiens.

    En Indonésie et en Malaisie, les mouvements islamistes réclament la généralisation de la charia. En Egypte, le temps d'Hosni Moubarak est compté. Et si les Etats-Unis soutiennent l'installation de son fils à la présidence, le reste du monde musulman aura tôt fait d'accuser l'administration Obama d'adopter deux poids, deux mesures - si l'on procède à des élections en Irak, pourquoi ne pas en organiser en Egypte ? Or en cas d'élections libres et transparentes, une victoire des Frères musulmans n'est pas à exclure. Algérie, Somalie, Soudan ? Il est difficile de citer un seul Etat à majorité musulmane qui se comporte en accord avec le scénario du Monde unique.

    Le plus grand avantage du modèle huntingtonien des relations internationales est qu'il reflète le monde tel qu'il est, et non tel que nous aimerions qu'il fût. Il nous permet de distinguer nos amis de nos ennemis. Et il nous aide à identifier les conflits internes aux différentes civilisations, en particulier la rivalité historique entre Arabes, Turcs et Perses pour la domination du monde islamique.

    Diviser pour régner ne peut pourtant pas constituer notre seule politique. Nous devons prendre conscience que la progression de l'islam radical résulte pour une bonne part d'une puissante campagne de propagande. D'après un rapport de la CIA rédigé en 2003, les Saoudiens ont investi durant trois décennies au moins 2 milliards de dollars par an pour propager leur version fondamentaliste de l'islam. La réaction de l'Occident pour promouvoir sa propre civilisation a été négligeable.

    Notre civilisation n'est pas indestructible : elle doit être activement défendue. C'est la principale leçon d'Huntington. Le premier pas pour remporter la victoire dans ce choc des civilisations est de comprendre la façon dont la partie adverse mène son combat - et de nous débarrasser de l'illusion du Monde unique.


    Traduit de l'anglais par Gilles Berton, © Global Viewpoint Network / Tribune Media Services

    Ayaan Hirsi Ali a publié : Nomad. From Islam to America. A Personal Journey through the Clash of Civilizations, (Free Press, 304 p., 27 dollars)

  • La Honte, c'est lui !

    Il y a aujourd'hui sur notre drapeau une tache de honte"

    LIRE

    DOMINIQUE DE VILLEPIN, fustigeant la politique du gouvernement vis-à-vis des Roms.

    §

    Monsieur de Villepin vient de se tirer, politiquement parlant, une balle dans la tête, et par la même occasion, une balle dans le pied de la droite de gouvernement

    Ces hommes politiques de droite comme de gauche sont des grands "enfants". Ils sont, soit incapables, soit cyniques pour ne pas percevoir à quel point la colère du peuple est grande et ils sont, encore moins, en mesure de l'apaiser.

    Tous ces "bobos" bien-pensants prennent les citoyens pour des demeurés. Ils vont vite déchanter !

    Ce ne sont pas les roms, ou les maghrébins nos ennemis, mais les ennemis de notre nation, de notre culture et de nos valeurs, ceux qui créent les conditions de cette « invasion ».

    Ce sont pour commencer, ceux qui ont bradé la France en 1973 pour quelques barils de pétrole, les Giscard, Mitterrand, Chirac, Villepin, et puis sont apparus ceux de 68, les Cohn Bendit, Mamère, Duflot, Joly, Besancenot et bien d'autres « porteurs de valises », comme le disaient si bien nos amis « pieds noirs ».

    C'est ce petit monde dont il faut, avant tout, débarrasser la France.

    Ne parlons pas de cette gauche dites de « gouvernement » qui sombre avec Aubry et son islamiste de mari.

    Il faut que des Français sortent de l'ombre, qu'ils prennent la parole et que celle-ci soit suivie d'effets. Il faut purger nos administrations, épurer l'Education Nationale, la justice qui n'ose plus condamner, la police qui, en conséquence, n'ose plus arrêter ; appliquer sans faiblesse, les lois, les codes et les principes républicains qui ont fait la France.

    Nous sommes à un rendez vous de l'histoire. L'heure est venue. Français de France levez vous et unissez vous, faites taire vos divergences, la France a besoin de vous. Le jour de gloire est arrivé.

    Francis NERI

     

     

     

     

  • Le Coran

    Ci-dessous le post d'un ami qui comme moi passe de longues périodes au Maroc et qui y a de nombreux amis laïques. L'avis d'un homme qui pratique cet équilibre entre émotion, connaissance, raison.

    §

    Personnellement, ayant mis la main sur un Coran dans un déménagement, je le lis par fragments assez régulièrement.

    C'est effrayant. Un tissu dense de menaces envers les non musulmans.

    Mahomet voulait abattre les idoles de la Mecque et il a inventé l'idole absolue et abstraite: Allah.

    Les débuts de l'islam ne sont que violences et massacres. Aux yeux des musulmans, l'humanité n'a qu'un destin de soumission absolue aux préceptes  divins dictés au prophète par l'entremise de Gabriel.

    Seuls les peuples du Livre (Bible et Evangile) peuvent conserver leurs religions issues de prophéties antérieures, à condition de se soumettre politiquement. L'idée même de laïcité est inconcevable. Le plus choquant dans ces lectures ce sont les commentaires faits par des contemporains, qui révèlent un état d'esprit de fanatisme excluant toute critique ou même toute mise en perspective.

    Il ne faut pas oublier que le Coran s'apprend par coeur dès l'enfance en arabe depuis sa révélation. L'annonement inséparable de cette pratique exclut toute distanciation, c'est un lavage de cerveau absolu.

    Pour ma part je considère qu'il n'y a pas d'islam modéré, simplement sa mise en pratique est plus ou moins freinée selon l'environnement. La cohabitation entre musulmans et non musulmans n'est jamais que provisoire. D'où l'importance de mettre des limites strictes aux manifestations découlant du Coran et de les interdire absolument dans les espaces publics tout en contraignant les musulmans à observer les règles civiles établies, particulièrement en matière d'enseignement afin de limiter si possible le bourrage de crâne dont les enfants sont victimes.

    A défaut, il y a lieu de prévoir des guerres civiles et de s'y préparer.

    AJ