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election présidentielle

  • Approche systémique

    François, le Poverello d’Assise, engageait ses auditeurs à ne juger personne, faute de connaître tous les aspects d’une conduite, toutes les motivations d’un acte.

    C’est déjà un conseil quelque peu dangereux à suivre dans la vie courante.

    Il est impossible d’appliquer ce principe en histoire, en politique, dans les affaires où l’on doit, bien au contraire, tenter de se forger une opinion sur un personnage ou sur une époque, sur un politicien, sur un chef d’entreprise, en confrontant un maximum de points de vue, évitant par-dessus tout de les considérer de façon simpliste.

    Rien n’est compliqué, mais tout est complexe !

    - S’élever pour mieux voir
    - Relier pour mieux comprendre
    - Situer pour mieux agir

    FCN

     

  • L’échec de la France au Sahel était prévisible.

    Ce naufrage politique et non militaire est dû à six principales causes :

    1) Corsetés par leur idéologie, les responsables français considèrent que l’enraciné et légitime droit des Peuples doit s’effacer devant les nuées des « droits de l’Homme », les chimères de la « bonne gouvernance » ou l’éthéré postulat du « vivre ensemble », idéologies inadaptées au Sahel où elles amplifient les problèmes.

    2) Ces mêmes décideurs français ont privilégié les analyses économiques et sociales en s’accrochant au mirage du « développement ». Selon leur présupposé universaliste, les Africains étant des Européens pauvres à la peau noire, les recettes qui avaient marché en Europe ne pouvaient, selon eux, qu’être transposables aux Afriques. Funeste illusion et coupable aveuglement…

    3) Ils ont superbement ignoré l’histoire et les réalités ethniques, oubliant les sages recommandations faites en 1953 par le Gouverneur de l’AOF : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte ».

    4) Sans mémoire et sans culture historique régionale, les décideurs français n’ont pas vu qu’à la fin du XIXe siècle, la colonisation eut deux conséquences contradictoires. Elle libéra les sudistes de la prédation nordiste, mais, en même temps, elle rassembla victimes et bourreaux dans les mêmes limites administratives.

    5) Ces mêmes responsables français n’ont pas davantage vu que dans la décennie 1960, avec les indépendances, les délimitations administratives de l’ancienne AOF devenues frontières d’Etats, s’étaient transformées en autant de prisons de peuples. Or, à l’intérieur de ces artificielles frontières, comme ils sont les plus nombreux, les lois de l’ethno-mathématique électorale donnent automatiquement le pouvoir aux sudistes. Résultat, au Mali, au Niger et au Tchad, dès les années 1960-1965, les Touareg et les Toubou qui refusaient d’être soumis à leurs anciens tributaires sudistes se soulevèrent.

    6) Les irresponsables qui définissent la politique africaine de la France n’ont pas davantage compris que le Sahel est le domaine du temps long où l’affirmation d’une constante islamique radicale est d’abord la surinfection d’une plaie ethno-raciale millénaire que nous ne sommes, et par définition, pas en mesure de refermer.

    Alors que la politique africaine de la France aurait dû être confiée à des hommes de terrain héritiers de la « méthode Lyautey » et de l’approche ethno-différentialiste des anciennes « Affaires indigènes », elle a, hélas, été gérée par des « petits marquis » issus des Sciences Po. Insignifiants et prétentieux, ces sectaires enkystés au Ministère de la Défense et aux Affaires Etrangères portent, avec les ministres qui en théorie les dirigent, la terrible responsabilité de l’échec français au Sahel.

    19 02 22

    Bernard Lugan

  • Le fantastique week-end d’Éric Zemmour

    Le week-end a été chargé pour le leader de Reconquête  une nouvelle fois au cœur de la France rurale.

    Le site de la visite : Saulieu, un village de 2 500 âmes en Côte-d’Or. Mais, dans les faits, ce sont 3 500 personnes qui ont répondu à l’appel du candidat.

    Au programme : protection des espaces forestiers, économie de la pêche, menace éolienne, défense des traditions de la chasse, lutte contre le “grand déclassement” et le “grand remplacement”.

    Éric Zemmour a laissé de côté Marine Le Pen. Valérie Pécresse est la cible de ses attaques. La présidente de la région Île-de-France (qui fait un fiasco au Zénith) figure d’ores et déjà dans sa ligne de mire pour les semaines à venir.

     « À ceux qui veulent voter Pécresse en espérant avoir un Zemmour centriste, un Zemmour soft, un Zemmour light, un Zemmour filtré, calfeutré, tamisé : avec Valérie Pécresse, vous n’aurez même pas une moitié de Zemmour », a-t-il déclaré sous les acclamations.

    Un nouveau ralliement a ponctué le week-end du candidat. Stéphane Ravier a rejoint son équipe de campagne.

    Sur le plateau de Sonia Mabrouk,  Stéphane Ravier a annoncé quitter officiellement le Rassemblement National, ou plutôt Marine le Pen … !
    L’équipe de campagne d’Éric Zemmour a mis en scène l’arrivée de Stéphane Ravier dans le QG de campagne, un formidable enthousiasme.
    Le soir même, Eric a été suivi par 6,61 millions de téléspectateurs, pendant le journal de 20 heures sur TF1.

    Un record d’audience pour un candidat à l’élection présidentielle. Il  a souligné la stratégie de Valérie Pécresse qui parle à présent de “grand remplacement”, terme que Z a imposé et qu’elle refusait d’exploiter il y a encore quelques mois.
    A l'occasion, Éric Zemmour a remis en main propre leur carte d’adhérent à ses 100 000e et 100 001e recrues, deux femmes, Jamila et Corinne.

    15 02 22

    Cygne Noir

    Francis-Claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/