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  • Destruction mentale

    J’ai lu ceci quelque part et je l’ai trouvé « signifiant ». Alors j’ai développé un peu en créant des liens comme d’habitude.

    « Le pessimiste s'enfuit parce qu'il sait que le loup arrive.

    L'optimiste reste sans s'en faire et se fait bouffer par le loup.

    L'opportuniste invite le loup à un dîner d'affaires et en sort habillé d'un superbe manteau en peau de loup. »

    C’est donc à chacun sa mère, sa mission, son rôle ou son karma. De la destruction mentale organisée. Les moyens mis en œuvre pour cette destruction, sont considérables : un immense délire, prétexte à prétention morale, a submergé la parole humaine et les loups sont massivement créés pour permettre la domination des opportunistes.

    On peut évoquer et évaluer le résultat de ce viol psychique d’une population faite :

    1. De pessimistes qui jamais ne s’engagent autrement que pour leurs intérêts propres et vont chercher ailleurs ce qu’ils ne trouvent plus chez nous : leur profit. 
    2. D’optimistes qui non seulement ne font rien mais facilitent l’approche des loups sous prétexte que la culture loup vaut bien la culture agneau. L’agneau de toute façon étant coupable, ou bien son frère, ou encore son ancêtre comme chacun sait.
    3. D’opportunistes, ceux qui ne croient plus qu’au droit, le leur, aux règles, les leurs et au devoir celui des autres. Des mots comme morale, empathie, éthique, altruisme, n’ont de signification que s’ils peuvent les utiliser à leur profit et désarmer leurs adversaires. Ils espèrent bien bénéficier de la présence du loup qui est leur invité pour régler leur compte aux optimistes s’éveillant à la conscience, et qui seraient tentés de résister, se révolter, sortir du rang. Enfin, ils savent qu’ils pourront sans problème rattraper les pessimistes sachant qu’ils ne peuvent aller très loin.

    Mais les opportunistes au faîte de leur puissance et de leur « raison » ont-ils bien mesuré la nature de l’enjeu ? Les loups une fois Paris envahis, vont-ils se laisser transformer en manteaux ?

    La créature n’échappe t’elle pas, le plus souvent, à son créateur et ne se retourne t’elle pas contre lui lorsque ce dernier veut l’éliminer n’ayant plus besoin d’elle ?

    Bien sur L’Homme résiste et depuis bien longtemps, mais face aux temps que nous vivons il est devenu anachronisme :

    « Il se sait un foyer, mais il ne sait guère où,

    Il dit qu’il est si loin

    Qu’il n’a plus souvenir du chemin qui y mène. »

    (Tiré du poème de Vaughan L’Homme) 

    Et les « Opportunistes » savent que les « anachronismes » doivent être supprimés en priorité !

    L’histoire nous montre, inlassablement, qu’il faut payer le prix du sang pour sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons et chacun est en partie responsable, qu’il soit pessimiste, optimiste, opportuniste ou loup. 

    Je dirai même que celui qui paye le prix le plus élevé c’est souvent le loup qui, à tort ou à raison, a toutes les chances d’être exterminé.

    Les islamistes devraient y réfléchir à deux fois avant de faire leur « Jihad » !

    Quand aux « autres » je leur conseille d’acheter un livre survivaliste, et à s’entrainer, sauf miracle, au sens strict du terme, ils en auront probablement besoin.

    En attendant la 25 eme heure nous pouvons aller voter demain. Nous Français, avons droit à 70 députés. Marine Le Pen en espère 17 …sur 700 !

    Souhaitons-nous bonne chance.

    Francis NERI

    24 05 14

     

  • Modélisations systémiques prédictives

    Je viens d’entendre Monsieur Mélenchon à la télévision s’exprimer, avec le talent qu’on lui connaît, sur la « planification ».[1]    

    En tant qu’homme de gauche, il connait le contenu péjoratif du terme, et il s’empressa de dénoncer l’amalgame possible avec le régime stalinien dont la « planification » connut un échec retentissant et entraina un nombre considérable de citoyens dans des goulags

    Mais Monsieur Mélenchon est un communiquant et, s’il utilise un vieux concept qu’il sait dangereux à manipuler, c’est qu’il envisage de le ressusciter en lui donnant un nouvel habillage. Et le voilà parti en passant de la planification à l’écologie, puis à la régulation et au contrôle.

    C’est là qu’il faut dire non et stop ! Monsieur Mélenchon vous ne nous entraînerez plus dans votre meilleur des mondes Orwellien[2] .

    Nous savons ici et maintenant que les notions d’écologie, de régulation, de contrôle et de rétroaction n’ont rien à voir avec la planification.

    Nous savons ce qu’est la « prospective » [3] et « l’approche systémique »[4] dont nous entendons  « vulgariser » l’approche et l’utilisation.

    La modélisation systémique et prédictive n’a rien à voir avec le « plan » et elle seule peut permettre la régulation, le contrôle et la rétroaction sur des systèmes productifs, financiers, économiques, démographiques, écologiques. Elle seule peut permettre une juste affectation des richesses produites.

    Nous sommes capables de manipuler et d’inventer avec un ordinateur et des objets connectés les outils nécessaires.

    Il existe au sein de la complexité quelques relations simples et robustes, dont la connaissance et la modélisation présente un double intérêt.

    D'une part, elles s'avèrent pertinentes pour formuler des avis de gestion (régulation, contrôle, rétroaction).

    D'autre part, elles peuvent constituer des éléments de compréhension d'une partie des dynamiques complexes qui sont en jeu. On montre notamment comment la quantification à partir de quelques relations triviales, conduit à des diagnostics pertinents sur la situation étudiée, en l'absence de toute hypothèse contraignante. Donner à ce diagnostic une valeur prévisionnelle suppose en revanche un certain nombre d'hypothèses à analyser.

    L’approche systémique est donc un outil qui permet de « démêler » la complexité et de trouver des réponses à des problèmes qui ne peuvent se résoudre à partir d’une simple analyse de « cause et d’effet ».

    Des nouveaux métiers émergent à partir des nouveaux besoins du numérique. L’informatique a de nouveau le vent en poupe.

    L’approche systémique, la prospective dans nombre de domaines va générer des projets d’envergure dans la refonte des systèmes d’information et de communication.

    Des experts capables d’administrer des bases de données seront recherchés dans le domaine des modélisations prédictives : énergie, contrôle de la pénurie, information et communication et bien évidemment comme cité ci-dessus : pour agir sur des systèmes productifs, financiers, économiques, démographiques, écologiques.

    Ah si seulement j’avais une trentaine d’années je monterais moi aussi ma start-up dans un de ces domaines : la communication par exemple !

    Francis NERI

    12 05 14       



    [1] La planification est l'organisation dans le temps de la réalisation d'objectifs :

    • dans un domaine précis ;
    • avec différents moyens mis en œuvre ;
    • et sur une durée (et des étapes) précise(s).

    La caractéristique principale de la planification est la dimension temps. On peut également optimiser des éléments et des ressources sans utiliser la notion de "temps" ou de "durée". Optimiser le nombre de cartons dans un camion ne demande pas la dimension temporelle, a priori. Mais la notion de planification est indissociable de la notion de temps.

    Le plan peut faire partie d'une stratégie, celle-ci étant plus générale et permanente et moins détaillée. On parle toutefois de planification stratégique lorsqu'une stratégie est particulièrement concrète et précise.

    [2] 1984 - L'adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l'univers totalitaire imaginé par l'écrivain anglais.

    [3] La prospective est la démarche qui vise, dans une perspective à la fois déterministe et holistique, à se préparer aujourd'hui à demain. ...

    [4] Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisés en fonction d’un but. (Joël De Rosnay)

    Le constat de la complexification de notre environnement, les progrès scientifiques, sociologiques ont montré « la nécessité d’un concept d’organisation qui ne se réduise pas à celui de structure » (Le Moigne 1977 d’après F. Varella p17).

    Le besoin d’intégrer les interactions et la globalité dans les systèmes est devenu une évidence. La systémique, qui permet de montrer la complexité d’une organisation, correspond à cette attente. Elle nous permet d’apporter des réponses globales aux problèmes globaux qui sont posés à l’homme.