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  • Dissociété

    « Pourquoi et comment des millions d’individus persuadés que la coopération solidaire est cent fois préférable à la compétition solitaire restent-ils impuissants à refonder sur elle leur système économique et politique ? »
    Jacques Généreux

    Beaucoup d’acteurs et de commentateurs du débat public conçoivent encore l’enjeu des élections avec la grille de lecture ancienne et totalement obsolète.

    Ainsi, on opposait :

    • une droite plus soucieuse de réalisme économique et de la performance des entreprises à une gauche plus préoccupée par la redistribution et les droits sociaux ,
    • une droite survalorisant la sécurité et privilégiant la répression de la violence, à une gauche plus attachée à la prévention et à l’éducation ;
    • une droite fidèle à la Ve République et une gauche aspirant à une démocratie plus parlementaire et participative,
    • une droite visant une Europe plus libérale face à une gauche en quête d’Europe sociale.

    L’alternative en jeu dans l’élection opposerait donc deux conceptions différentes de l’efficacité économique, de la sécurité publique, de l’Europe et de la démocratie, deux chemins différents en quête de finalités au fond similaires.

    En réalité le projet idéologique et la pratique politique est devenue identique à droite comme à gauche.

    La nouvelle gauche de Manuel Valls comme la droite  « nouvelle » que Nicolas Sarkozy comme Alain Jupe veulent mettre sur les rails :

    Détruisent les perspectives de progrès économique.
    Maximisent l’insécurité, en ouvrant largement nos frontières, menacent la paix civile, en laissant prospérer l’Islam en France.
    Pérennisent  un  projet européen prédateur, nous imposent une mondialisation incontrôlée
    et bafouent la démocratie.
    Ne visent plus une démocratie de marché efficace qui respecte les normes environnementales et les droits du travail, qui surmonte les tensions sociales par la prospérité générale,
    Visent une « dissociété » des individus livrés à la guerre économique, privés de tout pouvoir pour orienter collectivement leur destin, disciplinés par la peur ou la pression morale de leur « communauté », au prix d’une restriction croissante des libertés publiques.

    La nouvelle gauche est particulièrement dangereuse pour une raison  insidieuse et redoutable : elle a en partie gagnée la bataille éducative, culturelle, la bataille des idées et des valeurs, au point que nombre d’élites à droite adhèrent désormais au multiculturalisme, à la « bien pensance » et au mépris de soi.  

    Il s’ensuit un brouillage complet du clivage gauche - droite qui transforme l’élection présidentielle :

    En compétition des personnalités
    Et non plus en engagement sur des projets politiques

    Et qui nourrit l’abstention.

    Là se trouve une source essentielle de la défection des classes populaires qui font un constat sans concession : « un appauvrissement des pauvres des pays riches et à un enrichissement des riches des pays pauvres » ainsi que le démontre Jacques Sapir dans son ouvrage « La Démondialisation ».
    Le peuple de France a parfaitement compris que la « mondialisation heureuse » était un mythe.

    Et qu’aujourd’hui ce ne sont plus des projets industriels qui sont mis en concurrence, mais des modèles sociaux et environnementaux    

    Ce qu’il réclame, et c’est la raison pour laquelle il se retrouve de plus en plus souvent dans le projet du Front National, ce n’est pas le Nationalisme et l’affrontement des nations, il réclame de la DEMOCRATIE, c’est à dire l’indépendance nationale, car si vous n’avez pas d’indépendance nationale, vous n’avez pas de démocratie.
    La démocratie signifie le pouvoir du peuple souverain, c’est ce que propose le Front National : le retour au peuple souverain.

    Nous sommes loin de la préservation de l’Union européenne et du Traité Transatlantique.   

    Francis NERI
    16 04 15

     

     

  • Construire des Mosquées ?

    Qu’est ce qu’un musulman modéré dès lors qu’il n’y a qu’un seul Coran et qu’aucune autorité religieuse musulmane n’accepterait d’en expurger les versets les plus violents et les plus barbares ? 
    Le Coran c’est la parole d’Allah, une succession de commandements et d’interdictions que tout bon musulman ne saurait ni altérer ni interpréter.
    Pour l’islam le monde se divise en deux catégories et seulement deux, les musulmans et les mécréants. Toute autre interprétation, prétendant qu’il y a deux lectures du Coran, n’est qu’illusion de doux rêveur. Partout où l’islam est majoritaire, il devient totalitaire.

    Il faut donc être un Occidental naïf, pour juger normal que les Saoudiens financent des mosquées en France alors que les églises sont totalement interdites en Arabie.

    Tolérance à sens unique comme toujours… mais surtout hypocrisie et lâcheté.

    Jacques Guillemain
    Riposte Laïque 

  • Jean Marie Le Pen

    Je dis à mes amis et à ceux qui le sont moins :

    Pour juger, il faut posséder une échelle de valeurs absolue et non affective permettant de donner une note à chacune de nos actions. En sommes nous capables ?

    Et que l’on nous fiche la paix avec tous les mots creux qui ont permis jusqu’à ce jour de mener les masses vers un idéal de meurtres et de dominance, toujours pour la bonne cause ; celle de l’amour, de la responsabilité, de la liberté, de la fraternité, de l’espérance.

    Comme l’exprimait récemment François Paganel avec humour, ne serait il pas possible d’atteindre  la paix et la tolérance en louant la haine, l’irresponsabilité, l’esclavage, l’égoïsme et le désespoir ?
    Il faut craindre et se méfier des mots qui parlent à notre affect et nous donnent bonne conscience, pour détourner le destin, pour se voiler les yeux et finalement pour ne rien faire.

    C’est la raison pour laquelle je dis souvent, et notre ami Alain Persat devrait le comprendre, qu’il faut en finir avec les humanismes bêlants de gauche ou de droite qui nous manipulent, qui veulent nous faire croire au Père Noël et à la force des mots.

    Le monde  NOUS appartient mes amis ne laissons pas les « prédateurs » finir de le détruire il est déjà en un bien mauvais état et nous en sommes tous responsables, Jean Marie Le Pen comme nous.  Alors si nous voulons le juger commençons par nous juger nous même …si nous en sommes capables !

    Francis NERI

    13 04 15