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  • Une personnalité intégrée

    La personnalité idéale est la personnalité bien intégrée car elle associe la vie intérieure avec le milieu humain et social.
    La réserve et la distanciation affective sont des caractéristiques désirables. Elles permettent de mener une vie plus riche en parvenant à l’intégration qui rend capable de résister à des situations extrêmes. 
    Et, compte tenu du contexte actuel de désintégration sociale, économique, culturelle etc. cela s’avère plus que nécessaire.
    L’analyse systémique devrait permettre de faire émerger en tout individu une personnalité « bien intégrée ». Elle analyse à la fois les expériences de vie qui paraissent destructrices et celles qui seraient constructives.
    La psychanalyse ne peut nous aider car elle est loin d’être le bon instrument pour comprendre l’homme dans sa totalité. L’analyse systémique par contre participe à la création d’un environnement « total » conçu pour favoriser des changements profonds dans les attitudes et les comportements des individus.
    Le çà, le moi et le surmoi ne sont pas l’homme et, le problème n’est pas de savoir si l’un et l’autre de ces aspects existe, mais de savoir lequel domine en nous et comment les combiner pour survivre le plus agréablement possible en s’adaptant à notre environnement (à commencer par le proche) et en le modifiant à notre niveau de « possibles ».
    Pour un analyste systémicien, la psychanalyse n’est pas le moyen le plus efficace pour changer les attitudes et les comportements d’un individu ou d’un groupe, car il convient pour cela de modifier leur environnement.
    C’est-à-dire de modifier la représentation qu’ils ont de cet environnement (la carte n’est pas le territoire) si de plus il n’est pas possible de modifier cet environnement. Nous ne pouvons, par exemple, modifier le fait que Mr Macron soit de nouveau au pouvoir et qu’Éric Zemmour ou Marine Le Pen en soit absents.
    Dans le cas des crises multiples actuelles se renforçant l’une et l’autre, et le danger global que représente la guerre en Ukraine, la porte est ouverte à la fois pour un changement d’attitudes et de comportements (adaptation) et pour un changement radical de l’environnement économique, social, politique etc.

    L’Italie nous montre le chemin ; la question est : est-ce le bon pour nous Français ?

    La France est malade c’est incontestable et incontesté, mais de quoi ? Quel est le cadre de référence de sa maladie, le contexte ? Qui faut-il guérir, la France ou les français ? Comment faut-il le faire ? Qui peut le faire, avec quels moyens ?
    A quel niveau de communication faut-il se placer : Pédagogique ? Organisationnel ? Thérapeutique ? Une combinaison des trois ?

    Il n’y a pas de réponse automatique à ces questionnements et les réactions individuelles resteront sans effets globaux. Il n’y a pas, en effet, de comportements bons ou mauvais, idéal, bien intégrés car chacun de nous crée le monde qu’il habite et il doit prendre conscience que ce monde est unique, car c’est lui qui l’a créé !
    Après, il lui faudra interagir avec énormément d’autres mondes aussi uniques que le sien et qu’il devra y faire sa place, se faire reconnaitre dans cette « globalité » pour agir local tout en pensant global.
    Il lui faudra renoncer à la sécurité puisée dans la répétition de l’identique pour une sécurité incertaine dans un monde en évolution constante.

    La société a une influence certaine sur les attitudes et les comportements (personnalité) d’un individu et les moyens « manipulateurs » sont considérables. Il faut donc l’en protéger par l’éducation, la socialisation, l’intégration, l’assimilation contre ses effets potentiellement destructeurs. Il faut qu’il soit équipé pour modifier la société de façon à ce qu’elle ne soit pas un obstacle à son développement mais un cadre qui le facilite et l’encourage.

    Ce que l’école à apporté par l’éducation et la socialisation à l’édification d’attitudes et de comportements dans un environnement et un contexte social relativement stable doit aujourd’hui être réalisé pour une « personnalité » ET un « contexte » économique, social, culturel etc. tous deux en interaction et en évolution constante.

    La question se pose pour l’immigration massive, en particulier musulmane. Certaines des valeurs, des attitudes, des comportements de certains musulmans ne sont pas efficaces et appropriés à l’environnement occidental. Leur influence va en grandissant et bloque l’intégration et l’évolution du plus grand nombre d’entre eux.
    Il n’y a pratiquement pas d’interactions « constructives » entre la personnalité islamique qui puissent aboutir à une intégration et encore moins à une assimilation réussie.
    A défaut d’intégration et d’assimilation aux codes, valeurs, rôles, contraintes de la société d’accueil, les migrants recréent dés qu’ils en ont la possibilité et les moyens leurs propres codes, valeurs, pratiques, contraintes et tentent de les imposer à la société d’accueil.

    C’est à ce moment-là que la destruction de l’ensemble peut commencer avec la guerre de tous contre tous. Guerre sociale, culturelle, cultuelle, et raciale aggravée par une conjonction de crises en particulier économiques et financières d’une extrême férocité qui rend impossible l’ouverture d’une boucle de rétroaction négative pouvant apporter une solution de continuité par la « redistribution » aux plus atteints d’entre nous :  c’est-à-dire l’espoir d’un travail, d’un toit, la sécurité et un avenir pour ses enfants.

    Devant ce tableau très sombre nous pourrions désespérer. Un environnement extrême à pour effet de bloquer toute initiative (résister ou modifier l’environnement) et toute réaction personnelle puis collective à une action imposée par le pouvoir.
    Cette situation aboutit à l’effacement des réponses puis à l’effacement de la perception ; les stimuli n’atteignent plus les cerveaux sous une forme suffisamment claire pour provoquer l’action.
    Nous perdons notre capacité d’observer correctement et d’en déduire des conclusions exactes. Toute réaction émotionnelle est proscrite car considérée comme dangereuse pour sa sécurité.

    Nous sommes entrés dans cette phase. La question est de comment en sortir pour provoquer l’action, et si l’on renonce à observer, à réagir, à entreprendre une action, on cesse de vivre sa propre vie.

    Et c’est exactement ce que cherche le pouvoir actuel ! J’espère que nous saurons lui répondre !

    Francis Claude Neri
    Président de l’IESE
    Institut Européen de Socialisation et d’Education
      

  • Guerre civile ?

    A moyen terme, la victoire du Rassemblement National et des Nupes au dernier scrutin devrait déclencher deux "évènements" majeurs non maîtrisables dans la société française : la lutte des classes et la lutte raciale
     
    Bref la lutte "électoraliste" ayant échouée, devons nous préparer à la guerre civile ?
     
    Notons également que partout où les islamistes atteignent une masse critique minimale avec des effectifs équivalent à 4 ou 5 % de militants, ils exercent une influence qui dépasse de beaucoup le poids de leur représentation et peut aller jusqu'à conditionner la vie d'un pays.
    Il existe donc une "dynamique" islamiste
    C'est à dire que la vigueur de l'action leur confère une productivité politique et combattante supérieure à leur importance numérique

    Il faudrait en tenir compte.
    FCN

  • Entrer en résistance

    Ma survie personnelle passe par la prise de conscience qu’il me faut m’organiser pour résister à un processus individuel de désintégration. Processus en particulier affectif. Bref il me faut combiner le cœur et la raison, le cortex et le thalamus.

    Un processus qui rejoint celui du collectif ! Le triple échec d’Éric Zemmour a profondément affecté ses soutiens, et la confiance dans un avenir possible avec lui à leur tête est largement remise en question.

    Devant le danger actuel de l’adaptation rapide et passive des « citoyens » au nouveau totalitarisme « social » et « sociétal » développé par le pouvoir actuel, il faut apprendre à lutter contre un enchaînement de faits dans le temps aboutissant à un mouvement collectif de désintégration sociale, culturelle, économique etc.
    Il nous faut, entre autres, dire comment s’en défendre, se protéger, comment passer à l’action, avec qui et quels moyens.

    Face aux empiètements croissants de l’Etat, et des pouvoirs qui lui sont inféodés, sur notre autonomie, à la mise en « fiches » de plus en plus générale et à la considérable diminution de la liberté d’action et de pensée, il y a possibilité et urgence à réagir.

    D’abord comprendre. Il ne s’agit pas de se faire tuer en descendant dans la rue au nom de la liberté – çà c’est l’élan du cœur – il faut que chacun de nous analyse, réfléchisse à la façon dont le mécanisme fonctionne et décide de partager ses convictions pour les inscrire ensuite dans l’action conjointe.

    Dans une société de masse à intégration poussée, dont le principal danger est l’adaptation des individus aux demandes d’un pouvoir central de plus en plus fort, et de mieux en mieux armé pour nous gérer, nous surveiller, nous contrôler et nous les imposer, il nous faut en retour, individuellement et collectivement, nous organiser pour résister. Ne pas laisser l’Etat cloisonner les individus et affaiblir la solidarité collective.
    Pour cela, il nous faut renforcer nos liens de solidarité, d’amitié entre les individus, retrouver et redonner sens aux valeurs, aux codes sociaux qui sont nôtres et qui renforcent la mémoire de ce que nous sommes, de nos identités.
    Il nous faut prendre collectivement conscience de la réalité des dangers et employer les mesures encore possibles pour organiser la défense et la survie dispersée de chacun.
    Nous devons nous méfier de « l’autisme de groupe », rester ouverts, ne plus jamais dissocier le cœur et la raison.

    Ne pas oublier de maintenir en soi ce que Bruno Bettelheim considérait comme la plus grande liberté de l’homme : « choisir son attitude et son comportement face aux circonstances ».

    Je vous invite à y réfléchir et si vous le voulez bien y adhérer !

    « Plus est en nous »

    Francis-Claude Néri
    Président de l’IESE