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  • Le socialisme libertaire

     
    Il suppose et propose le social avec la liberté, en fait une gauche girondine, décentralisatrice, qui ferait du "localisme" !
    Droite et gauche, en supposant qu'elles existent encore suffisamment, peuvent elle travailler ensemble pour retrouver le chemin des urnes ?
    J'ai déjà posé cette question à Alain Persat Je ne sais plus s'il a répondu s'il le croit possible.
    François Paganel devrait aussi être intéressé ainsi que Nicole Held pour ne nommer que quelques uns que la "problématique" interpelle.
    Je sais que c’est aussi le cheval de bataille de Michel Onfray qui, en fit une raison pour ne pas rejoindre Eric Zemmour qui lui proposait l'alliance des droites ...une chimère semble t'il.
    Il faut dire que pour ce dernier le sujet vital c'est l'islam et çà le reste, même s'il dit qu'il n'est pas obsédé par l'Islam mais par l'islamisation de son pays.
    Bon si nous ajoutons la question de L'UE, celle de la culture woke et les lobby LGBT on ne retrouve pas l'idée que la république porte encore des valeurs qui font sens et permettent de se retrouver autour d'une table pour élaborer un "projet commun"
    Tout le monde ne peut être François Mitterrand et profiter d'un contexte qui serait favorable ...ce n'est pas le cas !

    Nous ne sommes pas sorti de l'auberge !

  • Le virus démographique

    Je trouve qu’en matière de démographie, certains, en ce moment, sont systématiquement bien sévères pour l’église catholique et par conséquence pour les pratiquants.
    Ils sont beaucoup plus indulgents pour les errements d’autres religions ou idéologies.
    Cette perception en noir et blanc, bons ou gentils, de la société, ce sectarisme me gêne considérablement. Et quand je pense que tous : religions, idéologies, partis veulent rassembler, élargir leur base et mobiliser je me demande vraiment comment ils peuvent bien penser y parvenir !

    C’est bizarre, mais cela me fait penser un peu à Pépone et à Don Camillo…C’était dans les années 50 et la guerre régnait encore entre les Instituteurs, les Maires et les Curés.

    Allons-nous les traiter de corbeaux ou leur jeter des pierres comme cela se pratiquait dans le temps ?

    Je m’attends à tout de la part de ceux qui en sont encore au Front Populaire, à la gauche pure et dure, écologiste, wokiste etc.

    Je ne suis pas un catholique pratiquant, je suis agnostique, et je ne partage pas la position du Pape sur, en particulier, la limitation des naissances qu’il rejette. Cette position est aussi celle de nombreux amis fervents catholiques qui n’approuvent pas non plus cette « fermeture », mais qui considèrent à juste titre, à mon avis, que ce n’est pas aux occidentaux et aux catholiques à réduire leur population.

    L’accès à la culture et la satisfaction des besoins essentiels semble être un moteur de régulation y compris par l’abstinence. En France par exemple ou chacun sait que si notre taux de fécondité est relativement meilleur que celui d’autres pays européen, c’est grâce à l’immigration.

    Nous sommes les héritiers d’une civilisation plurielle dont la base est essentiellement chrétienne et qui, à mon avis, le restera, même si les églises doivent évoluer pour répondre aux attentes.

    Un nombre sans cesse croissant de personnes sont à la recherche d’une direction à donner à leur existence. Ils cherchent à redonner sens aux mots humanisme, empathie, solidarité, compassion.

    Tous n’ont pas la force morale et intellectuelle d’accepter la solitude du croyant comme de l’incroyant et ils veulent se retrouver entre pratiquants au sein d’un groupe. L’acte de foi vient en premier, le monde logique s’organise après. 

    A se réfugier dans le Bouddhisme ou dans des sectes ou encore dans des idéologies leur apportera peut-être d’échapper à notre monde épouvantablement dur pour les faibles, alors pourquoi pas le christianisme ?

    La réalité c’est ce à quoi nous croyons. Nous avons la nôtre, ils ont la leur ! Si les catholiques, mais ils ne sont pas et de loin les seuls, sont contre l’avortement c’est parce que quelqu’un un jour à dit « aimez-vous les uns les autres et, l’enfant est la conséquence de votre amour » et encore, « qu’il fallait préserver la VIE, toute la vie, y compris celle des animaux, y compris celle de nos ennemis ».

    A ce moment « croissez et multiplier » était une exigence de survie de l’espèce.

    Mais nous avons un problème qui s’appelle « crise écosystémique mondiale » et qui est en priorité dû à une « crise démographique » et nous savons tous, catholiques compris que sa résolution conditionne celle des autres crises : alimentaire, énergétique, économique, sociale et j’en oublie.

    Notre prise de conscience ne doit pas dériver en pamphlet contre les religions. Pensons que nous avons beaucoup de travail à faire ensemble pour mettre en œuvre des idées et donner des réponses : « Une chose en effet est de voir, une autre de dénoncer, une troisième d'agir ».

    Francis-claude Neri 

    http://semanticien.blogspirit.com/

     

     

     

  • Si les musulmans disparaissaient de France

    Je regrette que le message de M Zemmour n’ait pas rencontré l’opinion française.
    Cependant, il faut aussi admettre que même si les musulmans disparaissaient, les problèmes seraient loin d’être résolus.
    Les Etats-Unis, en savent quelque chose où les musulmans représentent moins de 1% de la population et où ils sont confrontés à l’Etat socialiste, la fraude électorale et l’activisme antifa.
    En Amérique du Sud, où le musulman est encore plus rare, règne la violence, parfois la guerre civile, la grande pauvreté et les mafias internationales.
    On sait que 30% de la délinquance en France est le fait d’étrangers (donc bien souvent de musulmans) mais est-ce que, mécaniquement, la délinquance baisserait de 30% si on expulsait ces indésirables ? J’en doute.
    Le marché de la drogue représente tant de milliards qu’il serait vite repris en main par des locaux (il était autrefois géré par les Corses et les Italiens).
    De même, est-on sûr que supprimer les mosquées amènerait, par un effet de vases communiquant, les Français à remplir les églises ? Rien n’est moins sûr.
    Ce que je veux exprimer, c’est que contrôler notre immigration en éloignant les indésirables (car l’immigration zéro est un fantasme) est une nécessité mais pas une solution à tous nos problèmes. Il n’existe pas de pays ayant réglé ses problèmes économiques et sociaux simplement en expulsant ses étrangers .
    De même, le retour des valeurs et de la culture judéo-chrétienne ne dépend pas exclusivement de la suppression de religions concurrentes.
    Une fois les musulmans sous contrôle, tout resterait à faire.
    On voit que les pays européens qui ne souffrent pas de présence musulmane (Hongrie, Pologne), ne se montrent pas pour autant plus performants, plus démocratiques. Pire, leur population diminue (malgré l’apport de nombreux immigrés non musulmans) et les jeunes diplômés ne rêvent que de rejoindre l’Allemagne, l’Angleterre ou la France.
    La lutte contre l’immigration et l’idéologie islamique doit nécessairement s’accompagner d’un discours de vérité (la lutte sera âpre, sans doute violente, si les immigrés s’en vont, il faudra pourvoir les postes que les Français renâclent à occuper,…) et de projets qui peuvent convaincre les Français que ce combat, à terme, vaut le coup d’être mené.

    Marlowe
    25 avril 2023