Le « programme » d’un groupe culturel exige une stricte intégration des unités structurelles qui le composent. En particulier si ce groupe se recompose en terre d’immigration.
Un groupe culturel, et d’autant plus cultuel, minoritaire au sein d’un groupe culturel plus vaste n’a pas vocation à imposer sa différence. Il peut la vivre sans trop de dommages dans la mesure où il en accepte l’expression en privé.
La recherche publique de confrontation ne peut que desservir la minorité, à moins que la majorité n’ait d’une manière ou d’une autre, renoncée à son hégémonie.
Dans ce cas, ou dans celui où la minorité agissante parvienne à un équilibre démographique qui lui serait plus favorables, les confrontations se transforment vite en affrontements guerriers si un équilibre culturel nouveau n’est pas réalisé autour de l’aménagement du contexte commun.
La diversité, la variabilité des programmes culturels n’est pas problématique dés que les conditions de l’intégration/assimilation sont réunies : consensus culturel et cultuel, économie en développement, démographie acceptable (régulation et contrôle), niveau éducatif et socialisant performant.
Le défaut d’intégration/assimilation n’est acceptable que si le migrant renonce à pérenniser sa présence au-delà d’un strict besoin économique et un retour vers son pays d’origine dés que ce besoin est satisfait.
Dans le cas contraire, ce qui s’est produit en France en raison du regroupement familial et de l’immigration clandestine maintes fois régularisée, les programmes culturels et cultuels antagonistes se transmettent à la génération suivante sans qu’il ya ait eu évolution adaptative.
Hors, les programmes prescrivent la forme de toutes les attitudes et de tous les comportements.
Nous sommes en période de récession, voulue d’une part et subie d’autre part, et de crise économico financière mondiale et durable. Dans ce cas, les amortisseurs économiques défaillants, l’ascenseur social en panne, la cohésion sociale introuvable, rendent les frustrations incontrôlables.
Les comportements agressifs justifiés par des conflits religieux ou idéologiques, conduisent les minorités aux pires extrémités auxquelles leurs programmes culturels et cultuels, que des leaders fanatiques exacerbent, peuvent les conduire.
La conjonction de tous ces facteurs en interactions, que les pouvoirs ont laissés se développer au nom du Nouvel Ordre Mondial, accélère les processus de causalité qui forment une boucle à présent impossible à ouvrir sans mesures extrêmes (police, armée) nécessaires à la prévention des épouvantables crises sociales, ethniques et religieuses qui se préparent.
La précédente crise, celle de 29 s’est terminé par un conflit planétaire. Il est prévisible que le conflit qui se prépare sera d’une toute autre dimension.
Francis NERI