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Liberté d'expression - Page 56

  • Etre efficace.

    La droite a toujours promis mais n’a jamais rien fait !
    J’avoue être surpris quand je vois des auteurs de Boulevard Voltaire vouloir sauver le soldat Fillon, le soutenir bec et ongles au nom de la défense de la vraie droite et larmoyer sur cette pauvre Penelope, recluse dans son château. Messieurs, je vous le dis : attention, auriez-vous la mémoire courte ?

    Souvenez-vous, pour les plus âgés, à la suite des attentas du GIA algérien à Paris, Charles Pasqua, en 1986, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, déclarait : « Il faut terroriser les terroristes, car la guerre est engagée. » Pourtant, le combat contre l’islamisme est toujours aussi présent, il n’a pas été éradiqué, il a simplement muté en sortant du simple cadre algérien.

    Souvenez-vous, en juin 1991, au cours d’un dîner-débat du RPR, Jacques Chirac prononçait un discours particulièrement explosif :

    « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français, qui habite à la Goutte-d’Or, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15.000 francs, et qui voit sur le palier, à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [Applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur [rires nourris], eh bien, le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôts ! […] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu’il y a un problème de l’immigration. »

    Jean-Marie n’aurait pas dit mieux, il aurait même été moins féroce.

    Résultat néant : rien n’a été entrepris et l’immigration continua de plus belle !
    Souvenez-vous, Sarkozy, le 19 juin 2005, dans la cité des 4.000 à la Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ça sera nettoyé. » Interpellé quelques jours plus tard à l’Assemblée sur le sujet, il persiste et signe : « Il faut nettoyer le quartier des trafics et des délinquants, réitère-t-il, avant d’ajouter : « Je ne retire rien. Je ne regrette rien. Je ferai ce que j’ai dit et nous aurons des résultats. Cela prendra le temps qu’il faudra. »

    Hélas, cinq mois plus tard, les banlieues s’embrasaient et, douze ans après, il y a toujours plus de zones de non-droit. Quant au fondamentalisme, il se porte à merveille dans les quartiers.

    Ce que n’ont pas compris certains, c’est que la droite n’a pas de volonté affirmée quand il s’agit de l’immigration et de l’islamisme. Dès que la gauche et les « racailles » s’opposent à ses mesurettes et descendent dans la rue, la droite abdique et, comme la seiche, lâche son écran de fumée avant de reculer et de fuir.

    Les mots de François Fillon, dimanche sur France 2, en apportent d’ailleurs la preuve : « Ma principale adversaire, c’est madame Le Pen » (il n’a cité ni Macron ni Hamon). Ne vous illusionnez pas : le candidat de la droite se pliera comme ses « illustres » prédécesseurs au politiquement correct s’il accède en mai au pouvoir.

    Claude-paul Rabard
    LE MARDI 7 MARS 2017

     

  • L’idée libérale

    L’enjeu aujourd’hui est de se saisir des valeurs que la contre-culture des années 60, de gauche comme de droite a corrompues et de les utiliser pour reconstruire des institutions qui nous ressemblent, qui seraient à notre service et que nous servirions avec enthousiasme et énergie car elles seraient au service de tous et non pas d’une oligarchie prédatrice.

    Quelles sont ces valeurs ?
    Qui les défend le mieux ?

    Comment faire pour qu’un individu libre trouve sa place dans l’ordre social ?
    Comment sortir des modes de communication multimédias (plusieurs sources vers l’individu) que les médias de masse, -films, journaux, radios- ont créé, d’un émetteur vers plusieurs récepteurs passifs, qui encerclent et influencent les esprits dans le sens qui convient à leurs donneurs d’ordre ? On laisse le choix entre plusieurs médias qui diffusent en réalité le même message : consomme et reste dans le cadre préétabli qui t’es fixé, surtout n’en sort pas, fais gaffe tu es sous contrôle.
    Comment recréer une personnalité démocratique habitée d’un état d’esprit fortement individué, empathique et rationnel favorable à la liberté d’entreprendre, d’expression, à l’égalité entre les citoyens devant la loi, à la fraternité entre individus de même culture, du même terroir, habités d’une même « mémoire » identitaire qu’il reconnaît comme sienne et qu’il assume.
    Comment peut-on être à la fois au contrôle de soi même et en relation de communication avec les systèmes de contrôle ?
    Comment échapper à cet encerclement qui débarque maintenant sur les réseaux sociaux, Comment échapper à cette psychanalyse qui loin d’être une science de l’adaptation personnelle n’est qu’adaptation aux contraintes hiérarchiques et bureaucratiques.
    Comment en même temps participer pleinement et démocratiquement à l’évolution nécessaire et à la transformation de cette société ?
    La question que je me pose est la suivante : Peut on y parvenir en s’éloignant des médias de masse, en construisant des communautés virtuelles, un monde dans lequel les individus sont libres de s’exprimer hors influence médiatique, mais aussi de se reconnaître les uns, les autres. Des individus qui agiraient de façon à la fois personnelle et bienveillante, collaboratrice et indépendante des slogans unificateurs et prédateurs de l’oligarchie économique et financière qui domine le monde « réel » !

    L’idée libérale : Comment être toujours soi même un individu complet tout en faisant partie d’un groupe ?
    Comment se saisir de cette impulsion pour l’inscrire dans des lois, dans des institutions plus fortes, mais aussi plus égalitaires ?

    Francis-claude Neri

    10 03 17

  • Le cas Fillon !

    Le problème avec Fillon c'est que l'argent détourné allait dans sa poche Alors que pour TOUS les partis c'est TOUJOURS pour payer au noir et à commencer par les colleurs d'affiches. C'est connu de tous et dans tous les partis et çà remonte à loin ...J’ai même vu dans un parti que je ne nommerai pas un Directeur de campagne payé au noir et en toute « honnêteté » car il touchait du chômage !
    La loi, depuis 85 je crois, fait la différence entre « détournement » par rapport à la destination d'origine des fonds et enrichissement personnel ce qui est le cas de Fillon.
    C’est donc bien souvent une question d’objectifs et de moyens et par là il faut considérer la « réalité » de la fin qui justifie ou pas les moyens.
    Enfin et c’est peut être encore plus grave, Fillon est un puritain. Il exige que les autres se comportent selon la « morale » et il se donne en exemple.
    Il trompe donc son monde en mettant les doigts dans le pot de confiture pensant être lui au dessus de la morale. Il oublie du coup que l’indignation morale est une terrible force destructrice, d’autant plus qu’elle peut être utilisée par ceux qui sont les maitres de la propagande. Et je soupçonne le pouvoir en place, dont Macron est le légitime successeur, d’y être pour beaucoup.

    Fillon a perdu la confiance morale du peuple, il a perdu la partie car le peuple l'a jugé.
    C'est la raison pour laquelle Marine ne sera pas poursuivie et qu’elle sera Présidente !

    Francis-claude Neri
    02 03 17