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Point de vue - Page 2

  • Ancrages

    Dans nos moments les plus sombres, nous n’avons pas besoin de solutions ni de conseils. Nous cherchons simplement un contact humain : une présence calme, une douce caresse. Ce sont ces petits gestes qui deviennent nos ancrages, nous aidant à rester à flot quand la vie semble trop dure.

    N’essaie pas de me changer ni de porter ma douleur. Ne repousse pas mes ombres. Accompagne-moi dans mes tempêtes intérieures. Sois cette main ferme vers laquelle je peux me tourner lorsque je chercherai mon chemin.

    Ma douleur m’appartient, et moi seul peux la porter. Mes batailles relèvent de ma responsabilité. Mais ta présence me rappelle que je ne suis pas seul dans ce monde parfois effrayant. C’est un signe silencieux que je mérite d’être aimé, même lorsque je me sens brisé.

    Dans ces heures sombres où je perds mon cap, seras-tu là pour moi ? Pas comme un sauveur, mais comme un compagnon. Tiens ma main jusqu’à l’aube et rappelle-moi ma force.

    Ton soutien silencieux est le plus beau cadeau. L’amour qui m’aide à retrouver qui je suis, même quand je l’oubli.

    Ernest Hemingway

     

     

  • Vivre c'est quoi ?

    "Je m'amuse de cette vie qui se réduit à presque rien s'il en existe une autre.
    Les malheurs , trop réels, les ambitions, les échecs, les grands desseins, et les passions elles-mêmes si douloureuses et si belles, changent un peu de couleurs.
    Avec souvent quelques larmes, je me mets à rire de presque tout. Les imbéciles et les méchants ont perdu leur venin. Pour un peu, je les aimerais.
    Une espèce de joie m'envahit. Je n'ai plus peur de la mort puisqu'il n'est pas interdit d'en attendre une surprise. Je remercie je ne sais qui de m'avoir jeté dans une histoire dont je ne comprends pas grand-chose mais que je lis comme un roman difficile à quitter et que j'aurai beaucoup aimé.
    J'ignore s'il y a un Dieu ailleurs, autre chose après la mort, un sens à cette vie et à l'éternité, mais je fais comme si ces promesses étaient déjà tenues et ces espérances, réalisées.
    Et je souhaite avec confiance qu'une puissance inconnue veille, de très loin, mais beaucoup mieux que nous, sur ce monde et sur moi."
    Jean D’ORMESSON

  • L'indépendance affective :

    “Le détachement représente l’acte le plus douloureux et en même temps le plus élevé de l’amour inconditionnel.

    Le détachement fait mal, très mal, car il implique de laisser partir ce que l’on aime… ou du moins, c’est ce que nous croyons. Cette douleur est mentale ; ce n’est pas une douleur, mais de la souffrance. Ce qui nous fait souffrir, c’est la peur alimentée par l’ego, la croyance enracinée dans la possible perte d’une possession qui n’existe pas, qui n’est pas réelle… Puisque nous ne pouvons pas posséder quelqu’un qui n’est pas le nôtre, qui ne l’a jamais été et qui ne le sera jamais…

    Ni nos parents, ni nos amis, ni notre partenaire, ni nos animaux, ni même nos enfants ne nous appartiennent.

    Ce sont des êtres libres et indépendants, avec leur propre chemin à parcourir, tout comme nous.

    C’est pourquoi il ne faut pas sacrifier le bonheur de certains pour les autres.

    Si tu n’es pas heureux seul, tu ne le seras avec personne…

    L’attachement est le maître du temps, celui qui te retient dans un présent absent. Cependant, le détachement te maintient ici et maintenant… c’est libérer l’autre, en sachant que quoi qu’il arrive, TOUT EST PARFAIT…

    Et oui, cela peut “nous faire beaucoup mal” car jusqu’à présent, on nous a seulement appris que nous étions quelqu’un si nous avions des possessions de toutes sortes… ils ont oublié de nous dire que plus nous possédons, plus nous devenons esclaves…

    Comme l’a dit Frida Kahlo : “Il est inutile d’avoir des ailes à l’imagination si le cœur est une cage.”

    C’est pourquoi je crois fermement que l’indépendance affective est le plus grand cadeau que tu puisses te faire, à toi et à tes proches… et lorsque tu y parviens, alors et seulement alors, tu peux crier à l’Univers que tu as enfin atteint la vraie et totale liberté.

    “Dès que tu commences à avancer vers le détachement, il n’y a plus de retour en arrière…”

    Le détachement, c’est se séparer des choses avec facilité, sachant que rien ne quitte ma vie sans être remplacé par quelque chose de mieux, et cela génère l’abondance…