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Point de vue - Page 4

  • Texte de Rafki Pochtli

    Merci Aïcha Maïza
     
    "Les musulmans et les islamophiles qui tâchent de faire croire à l'apport de l'islam aux sciences se réfèrent en général à un « âge d'or de l'islam », expression qui désigne les quelques siècles pendant lesquels les populations autochtones conquises par les arabo-musulmans n'avaient pas encore perdu leur culture sous la pression de ces derniers. Au début de cette période de l'histoire, ces autochtones, qui constituaient la très grosse majorité de la population des régions concernées, opprimés par un pouvoir colonisateur musulman ultra-minoritaire, étaient non musulmans et soumis à la dhimma. Petit à petit, ces dhimmis se sont convertis pour échapper aux lourdes contraintes liées à ce statut, de sorte qu'il y a eu des mathématiciens, astronomes, etc. musulmans. Mais ils ont poursuivi ce qu'ils faisaient avant d'être colonisés par les Arabes puis, plus tard, par les Ottomans.
    Si vraiment l'islam avait été pour quelque chose dans leurs travaux et découvertes, il aurait fallu que le berceau de l'islam, le Hejaz, ait été le théâtre d'une activité scientifique foisonnante, et qu'il ait donné naissance à de nombreux scientifiques arabes. Or, quasi aucun de ces savants « musulmans » n'était arabe. Les chiffres dit « arabes » et le zéro en tant qu'outil mathématique sont, on le sait, des inventions indiennes ; Al-Khawarizmi, généralement présenté comme le plus grand mathématicien arabo-musulman était en réalité ouzbek, et ses travaux ne devaient absolument rien à une tradition arabo musulmane ; l'autre grand nom des mathématiques « arabo-musulmanes », Abu Kamil, était égyptien ; l'alchimiste Jabir Ibn Hayyan, considéré comme un des pères de la chimie, était perse, de même que les astronomes Al-Marwazi, Al-Farghani, Al-Khujandi et Ibrahim ibn Sinan, l'opticien Ibn-al-Haïtham, les scientifiques polyvalents Al-Kindi et Rhazès ; le chirurgien Abu Al-Qasim était andalou, probablement d'origine berbère comme la majorité des colons musulmans de l'Espagne ; l'astronome et mathématicien Al-Battani était anatolien, etc.
    Il a pu s'agir d'un « âge d'or » simplement parce qu'il n'était pas encore réellement musulman. Son islamisation n'était pas encore profonde, et ce qui a produit cet « âge d'or » est le substrat autochtone pré-islamique qui subsistait encore. Certains des hommes illustres, à cette époque, étaient musulmans, pour les raisons expliquées ci dessus, mais absolument rien de leur savoir n'était issu de la « culture » musulmane, et leur origine ethno-culturelle n'était que très rarement arabo-musulmane. Les conquérants arabes étaient tous des bédouins incultes, et n'ont jamais apporté quoi que ce soit des points de vue scientifique, technique, artistique, intellectuel, philosophique, etc. aux peuples colonisés. C'est au contraire les brillantes civilisations conquises (byzantine, perse, indienne, kabyle, égyptienne...), qui on apporté la culture qui leur manquait aux colonisateurs musulmans.
    Avec le temps et sous la contrainte, les populations locales se sont de plus en plus islamisées, et par conséquent sont tombés dans la déchéance intellectuelle, morale et scientifique que l'islam provoque immanquablement tôt ou tard. L'« âge d'or » de l'islam, c'est une période où nombre de civilisations non-musulmanes développées ont été progressivement toutes ramenées au niveau barbare du Hejaz du VIIème siècle. Il ne s'est agi d'un « âge d'or » que tant que ces civilisations ont pu survivre malgré le joug du pouvoir musulman. Quand l'islam a pris le dessus, c'en a été fini d'elles.
    Faites l'expérience d'aller visiter le musée le plus proche de chez vous qui comporte une section d' « art islamique ». Vous trouverez des objets et oeuvres d'art perses, égyptiennes, syriennes, turques, indiennes, etc. Des objets provenant du Hejaz : zéro. Comme pour les sciences, si l'islam avait apporté quelque chose aux civilisations conquises des points de vue artistique et culturel, on trouverait des traces de ce qui a été apporté là où il est né. Or, il n'y a absolument rien. La « culture » qui a été la racine et le départ de l'extension de l'islam était un désert culturel aussi bien que scientifique.
     
    L'expression « âge d'or de l'islam » est donc grotesque et usurpée.
     
    Merci à mon ami Robert Sweijd

     
  •  Une tirade sur l’immigration

    « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. C’est peut-être vrai qu’il n’y a pas plus d’étrangers qu’avant la guerre, mais ce n’est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs. » 

    « Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d'Or […] qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15.000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, eh bien, le travailleur français, sur le palier, il devient fou. Il devient fou. »

    Jacques Chirac

  • Z a déjà gagné

    Comment Eric Zemmour déplace la fenêtre d'Overton

    La fenêtre d'Overton, c'est un concept bien connu des experts en communication. Théorisé dans les années 1990 par le lobbyiste américain du même nom, ce concept lui permettait d'observer les évolutions du discours majoritaire, et éventuellement même de l'influencer. Ce concept a récemment été popularisé auprès du grand public grâce au célèbre professeur de rhétorique, Clément Viktorovitch, à l'occasion d'une de ses chroniques dans l'émission clique de Mouloud Achour sur Canal+.

    Dans ce nouveau décryptage, nous essayons d'utiliser ce concept pour comprendre les raisons du succès du candidat Eric Zemmour dans la campagne présidentielle. Mais aussi, son impact au-delà de cette échéance électorale, même s'il ne gagne pas.

    Quelles sont les évolutions sociétales qui permettent au discours de Zemmour d'accrocher dans l'opinion publique, là où d'autres ont échoué avant lui.

    Eric Zemmour a déjà gagné, peu importe son résultat à l'élection présidentielle ? C'est le sujet de ce nouveau décryptage.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=qZoWlADzcd0