Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Union Européenne - Page 30

  • Régulation, contrôle, remédiation.

    Nous allons vers une "société de la connaissance" et la seule question qui se pose encore c'est celle du COMMENT et QUI y accédera... pas tous certainement.

    Sans progrès scientifique majeurs y compris en sciences humaines, l’homme ne contrôlera pas sa destinée. Sans avancées significatives le genre humain ne pourra se protéger de sa propre disparition.

    Quelqu’un pourrait il nous fabriquer un algorithme pour réguler et contrôler le "bordel" ? Le monde entier lui en serait reconnaissant.

    Penons l’économie par exemple !

    Sa forme actuelle, dérégulée, financiarisée et mondialisée est fortement « criminalogène ». 
    Le choix politique et idéologique de la déréglementation des marchés, couplés à l’essor des technologies (robotisation par exemple) et l’extension de la mondialisation, ont offert des opportunités aux comportements criminels et aux fraudeurs.

    Ce n’est donc pas la « nature » du système dit libéral qui est en cause, mais bien les pratiques de la plupart des « acteurs » de l’élite politique, économique, financière, sociale, culturelle, médiatique etc. 

    Les comportements criminels se banalisent, deviennent de moins en moins marginaux et sont de plus en plus acceptés comme étant inévitables par les peuples résignés, voire même jalousés par certains qui ne peuvent accéder au pouvoir de se servir au détriment de celui de servir.
    Le crime …de plus en plus et de mieux organisé, bien vendu aux peuples est devenu une dimension du système global lui-même.
    Il faut donc poser le bon diagnostic sur la réalité du fonctionnement du système tel qu’il est devenu.
    Il ne s’agit pas d’un  véritable complot mais plutôt de la convergence d’intérêts et de comportements criminels favorisés par un système devenu progressivement déviant.
    Des parades issues de la société civile se mettent en place (c’est ce que nous faisons sur nos blogs, nos groupes et nos pages). Mais dans le rapport de puissance actuel, seuls les Etats peuvent parvenir à réguler, contrôler les systèmes et sanctionner les acteurs qui dévient.     

    Et il n’y a pas d’autorégulation possible, c’est un vœu pieu. Les mauvais comportements chassent les bons !
    L’Etat doit donc, face à ces pouvoirs transnationaux, rester le siège ultime de la souveraineté et des libertés.
    Si le peuple de France reconquiert cette souveraineté, il pourra imposer l’Etat de droit et de devoir et entreprendre la reconquête « politique, économique, financière, sociale, culturelle, médiatique » etc.

    C’est la raison pour laquelle, sur ce blog, ce groupe et ces pages, nous soutenons le projet de Marine Le PEN car nous croyons encore possible la démocratie élective et l’émergence de la volonté populaire, y compris dans un esprit critique, de participer à son avènement.   

    Francis NERI

    28 12 14

     

  • Théories neuro-quantiques

    « Penser et créer notre réalité, pour …s'épanouir ? »

    Je ne crois pas à un conflit classique entre L’Europe, la Russie et les USA. 

    C’est une question d’option optimale pour les trois « joueurs » (ou ensemble de joueur).  Chacun va vouloir chercher la bonne option, celle qui sert ses intérêts.
    La gestion de la complexité n’est pas une lubie. La mondialisation et la compétitivité nous  plongent dans la complexité et celle-ci est comme un tissu composé d’éléments différents qui forment un tout qu’on ne peut décomposer. Ce tout existe par les interactions des divers éléments.
    Il faut bien appréhender cette notion de « complexité » qui ne signifie nullement« compliqué ». Ce qui est compliqué peut être facilement décomposé en éléments (ou étapes) et on peut « comprendre » et résoudre le problème. Ce qui est complexe indique que nous n’avons pas toutes les données (grande pluralité d’éléments).

    Appréhender le complexe est de l’ordre de la conception plutôt que de l’analyse qui nous cache la globalité. 
    Un « tout » complexe n’est pas réductible à ses parties, c’est la raison pour laquelle pour « comprendre » ce que « fabriquent » les joueurs en présence, il faut d’abord identifier les joueurs « dominants » et « apprécier » leurs interdépendances.

    Personnellement, je raisonne à partir de trois « joueurs » (j’ai conscience d’abstraire) car je ne puis en prendre plus (interactions trop complexes) Les USA, la Russie, la Chine.
    L'objectif (théorie des jeux) est de modéliser des situations, de déterminer une stratégie optimale pour chacun des agents, de prédire l'équilibre du jeu et de trouver comment aboutir à une situation optimale.
    Dans les jeux coopératifs, on étudie la formation de coalitions entre les joueurs afin d’obtenir de meilleurs résultats pour leurs membres. 
    Dans un jeu séquentiel, on peut spécifier l'ordre des décisions de sorte qu'un joueur peut décider de sa stratégie conditionnellement à ce qu'ont joué les autres joueurs précédemment.
    On appelle jeu à somme nulle ou jeu strictement compétitif, les jeux à deux joueurs dans lesquels l'intérêt de l'un des deux joueurs est strictement opposé à l'intérêt de l'autre joueur. Si les préférences des joueurs sont représentées par une fonction de gain ou une fonction d'utilité, alors la somme des deux fonctions est toujours égale à 0.
    Les échecs, le tarot ou le poker sont des jeux à somme nulle car les gains de l’un sont très exactement les pertes de l’autre.
    (Dans certains cas, les deux joueurs peuvent perdre).
    Le jeu d'échecs et le jeu de go sont des jeux séquentiels. Chaque joueur a sa propre séquence et joue à tour de rôle ! 

    Poutine joue très bien aux échecs…il n’y aura pas de guerre.

    La partie EST régulée ET contrôlée....semble t'il, car les joueurs savent qu'il n'y a qu'une voie possible : le gagnant/gagnant ! Ils vont tacher de répartir les pertes sur ceux qui sont en dehors du jeu...les petits joueurs satellites qui jouent des parties à la marge en espérant être à la bonne "table" un jour !!

    Francis NERI

    11 12 14

  • Evolution

    Le Front National, comme la plupart des partis européens, semble se résigner au « grand remplacement » qu’il qualifie tout au plus de « changement culturel ». 

    Nous sommes nombreux à espérer que c’est une stratégie de conquête du pouvoir et que cela consiste à espérer remplacer l’UMP comme seul adversaire de la gauche.
    Compte tenu du passé, et des promesses jamais tenues par les candidats des partis dits de « gouvernement » une fois au pouvoir, cette « posture » rend les sympathisants, les militants et les électeurs plutôt dubitatifs.

    Chat échaudé craint l’eau tiède des « accommodements raisonnables ».

    La stratégie du FN parait plutôt confuse car l’on peut se demander s’il est bien nécessaire de s’inquiéter d’une gauche en voie de disparition, plombée par le détachement de leur base électorale « ouvrière » et de la classe moyenne menacée de prolétarisation.

    Pour ma part, je pronostique plutôt une "lutte finale" opposant le FN à l’UMP, avec un FN libéré de la tentation d’un coup de barre à gauche avec tout ce que çà représente pour ses militants comme connotations péjoratives.

    Un FN représentant une droite bonapartiste, étatiste, protectrice, sociale sans être socialiste, contre une UMP orléaniste, modérée, européiste et libérale…un grand classique de l’histoire, dixit Eric Zemmour !

    Et c’est justement au niveau de l’Europe et du libéralisme que je pressens une deuxième  "évolution" négative celle ci , ce qui renforce mon inquiétude.
    En effet, la France n’échappera pas à la dynamique de mondialisation de l’économie. Aujourd’hui, les grands groupes financiers du CAC 40 ne pourraient pas financer leur croissance sans les investissements financiers étrangers, au point que l’on peut se demander à qui appartient la France.

    Cela devient aussi le cas pour des PME sur lesquelles Marine Le Pen semble vouloir s’appuyer pour développer l’économie du pays ; PME qui s’ouvrent à de nouveaux marchés, notamment à la Russie, à l’Asie et plus particulièrement la Chine.

    Alors faut-il continuer à se plaindre de l’ouverture des frontières et du libre échange ? Le FN va-t-il continuer à défendre le « patriotisme économique » et quelques vielles forteresses idéologiques et protectionnistes ou admettre que les nations sont reliées, interdépendantes, et qu’il faut passer à une politique économique, financière, industrielle, sociale plus globale, plus régulée, plus contrôlée ?

    Francis NERI
    02 12 14