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islamisation - Page 22

  • Musulmans et responsables

    Nous sommes d’accord pour ne pas faire d’amalgame et projeter les crimes de Mohamed Merah sur les musulmans de France. En attendant qu’ils évoquent enfin la construction de l’islam en France, expurgé de quelques règles moyenâgeuses inacceptables en l’état.

    Nous sommes d’accord, car son immense majorité est modérée et pacifique, mais pour quelles raisons ne défile-t-elle pas avec les juifs et les chrétiens, le MRAP et autres institutions des « droits de l’homme », Résistance Républicaine ou Le bloc identitaire, et j’en oublie, aux cris de « stop à l’invasion extrémiste », « respect aux juifs et aux chrétiens », « vive la France, la démocratie, la laïcité et les lumières », « non à la charia en France ».

    Ce serait un beau « geste » qui irait droit au cœur de Tarik Ramadan ou de Martine Aubry qui, du coup, imagineraient tous deux, d’autres slogans réconciliateurs …n’en doutons pas !

    Par exemple, ils pourraient oser, avec François Hollande, un discours transgressif sur l’immigration, dénoncer l’Europe de Schengen, une vraie passoire, refuser la régularisation des clandestins…nécessairement « sans papiers », ainsi que le vote des étrangers hors Union Européenne aux élections locales.

    Un beau geste qui s’appuierait sur des réalités sociologiques, sociales et économiques. Un événement médiatique qui réconcilierait les Français de toutes origines, éloignerait la peur, la haine et la violence qui montent.

    Mais je rêve ! La pensée stratégique et électoraliste de droite comme de gauche n’a rien à faire de réconciliations entre Français … bien au contraire !

    Qui veut encore rassembler deux Français sur trois autour de lui ? C’était possible au temps des Trente Glorieuses ! Depuis il y eut les « Trente Piteuses » et une super-classe mondiale de riches qui détient tous les pouvoirs grâce à la mondialisation des échanges et des finances, une classe moyenne qui s’est fait avoir par les « mondialistes » du CAC 40 et un magma sous prolétarisé qui n’existe déjà plus sinon comme objet de consommation de « minima sociaux ».

    Non il n’y a pas de réconciliation, de solidarité, de partage des sacrifices sans justice sociale, sans que ne soient reconnues et acceptées les différences, sans que ne soient préservés nos valeurs, nos acquis, nos mémoires et nos identités.

    En outre, les réfugiés économiques et bientôt climatiques ne cesseront pas d’affluer…bien au contraire et, comme toujours, la religion apparaîtra de plus en plus comme un moyen de contrôler et d’apaiser les masses en effervescence.

    L’air européen va devenir de plus en plus irrespirable. L’héritage occidental des lumières n’est pas compatible avec une immigration musulmane portée par le messianisme biblique et territorial du Coran. Ceux qui croient en une coexistence pacifique se trompent lourdement.

    Bien au contraire, la sphère des ultras de la Thora, du Coran et de la Bible se rapprochent dangereusement. Au train où vont les choses, les laïques n’auront bientôt pas d’autres solutions que de raser les murs …ou d’immigrer …mais pour aller où …je vous le demande !

    Toute cette histoire me refait penser au « Camp des saints » un roman de l’écrivain français Jean Raspail publié en 1973, qui décrit les conséquences d’une immigration massive sur la civilisation occidentale. Et puis je me dis qu’après tout j’ai bien encore une vingtaine d’années devant moi, çà devrait être suffisant pour tenir le coup avant le grand voyage !

    Francis NERI

    08 04 2012

    http://semanticien.blogspirit.com

     

  • Identifications

    Ce qu’il y a de bien avec la Systémique, c’est qu’elle fait le constat de l’intégration du monde et des liens de causalité entre les éléments qui constituent le « système » global.

     

    C’est la raison pour laquelle il faut dire et redire aux Musulmans que s’ils refusent la réalité de cette imbrication, et des rétroactions qu’elle engendre, ils se briseront sur elle et nous avec.

     

    « Connaissant l’effet, on ajuste la cause » dit le Systémicien. Le monde musulman constatant l’effet produit par ses actes sur le monde occidental pourrait s’en inspirer pour modifier ses attitudes et ses comportements.

     

    Par exemple, ce peuple enchaîné par sa religion ne pourra se libérer de ses chaînes et se faire accepter par les occidentaux que s’il permet la libération des femmes et celles-ci devront trouver par elles même le chemin de cette libération.

     

    C’est probablement pour rester lui-même et  enfermé dans sa bulle temporelle (7e siècle je crois) que l’islam « moderne » refuse son identification à l’occident et de ce fait la libération des femmes. L’occident laïque  constatant l’effet : voile, piscine ou hammam réservé, polygamie, divorce… par exemple, devrait en conséquence refuser dans tous les cas d’accorder cette séparation.

     

    Pour l’instant rien ne permet de penser que la libération des femmes est proche, bien au contraire. En conséquence, nous autres occidentaux, devrions ajuster la cause qui est finalement, pour partie, la non-intégration et osons le mot la non-assimilation au monde occidental.

    En fait nous assistons à une inversion et pas seulement des valeurs. Il est de plus en plus question, du fait de leur démographie plus qu’invasive, que ce soit les occidentaux qui rennoncent à leur identité et « s’adaptent » au monde musulmans et africain, en adopte les valeurs, les codes et surtout la religion.    

     

    Il y a donc incompatibilité entre ces mondes et l’occident.  En effet, les bulles temporelles nous isolent de plus en plus. La laïcité, les écoles, nos élites, nous même, ayant renoncé à éclairer, accompagner, protéger, éduquer et socialiser il ne reste que deux solutions :

     

    1) L’identification occidentale au monde musulman et africain en conservant des isolats de plus en plus élitiques dans lesquels la majorité d’entre nous n’aura pas accès.

    Ces bulles temporelles seront alors des îles que s’éloigneront les unes des autres comme les galaxies dans l’univers et chaque individu, consciemment ou pas, s’identifiera à sa bulle d’appartenance, dans lesquelles l’appariement sélectif sera la priorité.

     

    2) La guerre, absolue et totale. La guerre peuple contre peuple, la guerre civile, car les élites ne s’en mêleront pas directement, elles sont complices depuis le début de la paupérisation du monde et de son islamisation.  Elles fourniront simplement les armes aux deux parties (à l’exemple de la Lybie) et cela les arrangent bien car comme le disait fort justement en substance Yvan Illich : « Ne vous faites aucune illusion, l’élite un jour n’aura plus besoin de la force de travail des hommes et de leur consommation. Nous reviendrons au système des castes et, celle des intouchables que vous êtes, devra disparaître, car le monde dans sa finalité ne pourra vous nourrir tous »

     

    Si quelqu’un voit une troisième voie, qu’il me fasse signe  et …débattons en…mais sans passion s’il vous plait. J’en ai assez d’être insulté, menacé ou poursuivi pour mes idées ou mes opinions !  

     

    Francis NERI

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  • La question de la laïcité

    La chronique ci-dessous pose particulièrement bien le débat à la place qui convient : celle de la politique. D’autre part, avec son air de ne pas y toucher, elle met à sa place, la question religieuse et ceux qui l’ont instrumentalisée.

    L’expression « voile idéologique » désignant le politiquement correct sans pour autant le qualifier de « gauche » ou de « droite » montre bien l’impasse dans laquelle nous nous sommes engagés et la hauteur vertigineuse du mur qui s’élève devant nous.  

    Oui la dimension religieuse apparaissait hier encore, comme secondaire. Nous étions aveugles mais nous avons enfin compris que c’était dans sa dimension conquérante et guerrière qu’elle s’exprimait à présent au grand jour.

    Pour n’avoir pas su ou pas voulu comprendre la nature de l’enjeu et du défi qui nous était adressé, il est trop tard pour vouloir réformer l’Islam afin qu’il s’adapte à nos codes, nos règles et nos lois. Leurs représentants nous ont fait comprendre sans ambiguïté qu’ils ne voulaient pas d’un islam de France, mais tout l’Islam, Charia comprise.

    En conséquence, nous sommes face à une impérieuse nécessité : combattre ! Non pas les musulmans, mais les islamistes, non pas ceux du  peuple de France qui croient encore à une intégration possible, ils ouvrent enfin les yeux, mais tous ceux qui en tirent profit et qui collaborent à notre destruction.

    La bataille sera rude, car nous devrons combattre sur deux fronts : celui de la mondialisation libérale, échappant à toute régulation, et ses complices islamistes qui ne sont que la face opérationnelle de la même pièce.

    Francis NERI

    §

    Le débat annoncé sur la laïcité provoque des remous. Son instrumentalisation à des fins politiciennes et électoralistes semble évidente. Il n’en reste pas moins que la question est réellement posée. Mais peut-elle être posée ?  

    Le voile idéologique (le politiquement correct) qui recouvre tout, et notamment ce qui concerne l’islam,  a tellement déformé la réalité que dès qu’elle montre son nez, c’est le scandale qui éclate, de sorte que tout débat devient impossible.  

    C’est là une situation déjà ancienne qui a commencé dans les années 1990 quand l’immigration devînt un problème politique. C’est dans ce cadre-là que Mitterrand inaugura la stratégie du « front républicain », utilisant Le Pen comme un levier pour lancer une O.P.A. « républicaine » sur la droite. 

    L’intégration de l’islam pose une double question : nationale et religieuse. 

    Cette religion est, en effet, apparue tardivement sur le sol français par le biais d’une immigration de nationaux d’autres pays. L’adjonction d’une nouvelle population, on le comprend, remet en jeu les paramètres morphologiques d’une nation et de son identité. Jusqu’à ce jour, aucune instance partisane ou gouvernementale n’a trouvé la force de s’y confronter dans ces termes qui sont politiques. On a préféré l’inscrire dans le cadre humanitaire de la lutte contre la discrimination et le racisme. 

    La dimension religieuse est secondaire.  

    Elle est posée cette fois à l’Etat plus qu’à la nation. La laïcité concerne, en effet, les rapports des religions avec l’Etat. Or, sur ce plan-là, le cas de l’islam est spécifique, pour des raisons purement historiques. Il n’a pas eu, comme le judaïsme et le christianisme, à se réformer pour bénéficier de la reconnaissance de l’Etat (napoléonien) qui durent se soumettre à la réforme qu’il exigeait d’eux pour les accepter. Elles durent renoncer à toute envergure politique susceptible de concurrencer le monopole de l’Etat en matière de pouvoir et de légitimité. Le problème de l’islam est donc à la fois intrinsèque, une religion non modernisée, et extrinsèque puisqu’il est le fait d’une importante population d’origine immigrée, de surcroît dans un contexte international où l’islamisme menace la paix du monde. De ce point de vue (la modernisation et la réforme), il y a bien un problème de l’islam et de la laïcité, qui doit être résolu sur le plan de l’Etat. 

    Les anciennes religions concordataires (chrétiennes et juive) ne partagent avec la religion récente aucun intérêt commun quant à leur statut et à leur reconnaissance. Néanmoins, les gouvernements successifs ont créé une situation trompeuse : parce qu’ils n’ont pas eu le courage de lui faire face dans ses dimensions politiques et nationales, ils n’ont trouvé à l’aborder que par le biais de la religion, avec toutes les confusions qui s’en suivent. C’est parce qu’ils n’ont pas eu le courage d’entreprendre une véritable procédure de réforme, puis d’intégration de l’islam qui, seul, posait problème, qu’ils ont systématiquement mêlé les deux autres religions au sort de l’islam, entraînant une régression de leur statut et de leurs droits, comme si leur effort d’adaptation bi séculaire avait été réduit à néant, comme si leur intégration dans l’Etat était encore en jeu. 

    Ce faisant, il s’est produit, notamment pour le judaïsme, une politisation en retour de leur statut, profondément nuisible à leur avenir et à leur condition pratique et symbolique. 

    Dommage que leur leadership n’ait pas relevé le défi. 

    Shmuel Trigano 

    Chronique publiée dans ActuJ le jeudi 31 mars 2011