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analyse systémique

  • Construire un château

    Les régulateurs vivent peut être dans un plan différent, astral ou temporel, et je me demande souvent si ceux que j’ai repérés ne viendraient pas de ce plan.

    Voilà une chose qui ne m’était jamais venu à l’esprit, que la bonne nourriture qu’ils servent nous remplit lorsqu’on a faim, très faim, même lorsqu’on ne sait pas vraiment pour quelles raisons on a si faim et de quoi !

    Ils semblent dire qu’il faut être plus fort que sa colère, remplacer la tristesse par de la joie et que sa joie demeure.

    Après, qu’il faut aussi donner de la bonne nourriture à l’autre, celui qui vous ressemble et vous est proche afin qu’il reste, lui aussi, serein et optimiste.

    Les choses alors ne peuvent que bien se passer.

    L’essentiel est de repérer le plus rapidement possible les dragons, les trolls et autres bestioles qui nous rendent la vie impossible.
    Et dont il faut se débarrasser au plus vite en les renvoyant « au pays du mal ».

    Mais les renvoyer au pays du mal n’est pas suffisant ; ils seront vite remplacés par d’autres « créatures » et comme elles vivent masquées près de nous avant d’être découvertes, il nous faut les empêcher d’arriver chez nous en rase campagne.

    Alors construisons un château, filtrons en les entrées et apprenons à les repérer car hélas étant impuissants à affronter la totalité des pays du mal, il ne nous reste qu’à défendre notre territoire, que je résumerai par un non axiome :

    Agir local tout en pensant global …surtout si l’on est impuissant à agir sur le global.

    Il nous faut construire ou reconstruire notre « château » et empêcher les « créatures » d’y entrer …d’où qu’elles viennent et quelles qu’elles soient !

    Si vous êtes un régulateur (mon cher François Ansalem …et quelques autres) donnez de la bonne nourriture à vos proches, partagez leur combat contre les démons et aidez-les à reconstruire un château.
    Apprenez leur à penser système, à ne pas isoler les problématiques, à s’élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre, situer pour mieux agir.

    À appréhender l’idée que la renaissance, la redécouverte  de notre culture, de notre mémoire, de nos identités, de nos « réseaux locaux » seront les bases solides de la  Société réticulaire : celle de l’organisation sociale en réseaux et du recommencement !

    Allez au travail !

    (Ceci N’EST pas une « injonction paradoxale »)  

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/
    08 06 20

     

  • Agir local penser global (total)

    Un ami asiatique nous dit :

    « Le civisme chez nous va au-delà d’un simple respect de la loi, il comprend un respect de la collectivité, d’un ordre social, supposant une connaissance des droits et devoirs de chacun. 

    Les sociétés réticulaires, venues d’Asie redonnent vie aux notions de lien local, de connexion de proximité immédiate, de lien de voisinage.

    La très grande force des sociétés réticulaires est de reproduire l’organisation des réseaux neuronaux rencontrés en sciences cognitives.

    Les réseaux neuronaux parviennent à résoudre des problèmes extrêmement complexes par leur organisation globale, en appliquant des lois très simples au niveau de leurs cellules élémentaires limitées à leur voisinage immédiat. 

    Ces capacités d’action collective parfois étonnent positivement, parfois effraient. Elles ne sont pas une légende ou un préjugé, elles correspondent à une réalité sociale.

    La coordination entre les réactions locales de la « grappe » familiale et sa contribution au réseau global s’en trouve démultipliée et accélérée. La coordination avec nos proches devient plus rapide et plus profonde, se propageant à l’ensemble du réseau. » 

    « Agir local penser global », nous pouvons aussi le dire ainsi ! Et çà n’a rien d’asiatique ou plus précisément c’est surtout une question de structure et d’organisation ; et bien entendu la notion d’altruisme réciproque, qui elle n’a nul besoin de la structure oppressive d’un pouvoir « total » pour ne pas dire totalitaire. 

    Pour créer le futur que nous imaginons il faut penser hors de l’ordre, sinon nous faisons encore et toujours de la même chose.

    Trois non axiomes :  
    1) activisme fractal à toutes les échelles.
    2) ne pas opposer le concept et la pratique.
    3) penser la totalité à partir du local et le local à partir de la totalité (aller-retour permanent entre les deux) 

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/
    07 06 20

     

  • Petit rappel sur la question de l’analyse

    La méthode analytique Elle procède par décomposition du sujet. On décompose un ensemble en ses éléments constitutifs, ses éléments essentiels, afin d’en saisir les rapports et de donner un schéma général de l’ensemble. 

    La méthode systémique La méthode systémique consiste à considérer l’objet d’étude comme un « système », c’est-à-dire comme un ensemble d’éléments complexes en relation de dépendance réciproque. Elle vise à schématiser cet ensemble afin d’aboutir à une modélisation qui permette d’agir sur lui. Le chercheur peut y recourir dès qu’il est possible de définir un système (objet d’étude structuré et délimité). 

    La méthode systémique implique nécessairement une simplification que le chercheur ne doit pas perdre de vue pour ne pas tomber dans des généralisations abusives. Pour une meilleure fiabilité de la méthode systémique, il convient de varier les points de vue sur un même objet d’étude et combiner plusieurs approches pour mettre en évidence tous les aspects de la problématique posée. Quelle que soit la méthode utilisée, il existe trois étapes dont il convient de respecter l’enchaînement : 1) observation des faits 2) élaboration d’hypothèses 3) vérification ou validation des thèses 

    Voyons ce qui fait actuellement la différence entre deux méthodes d’analyse :

    La méthode analytique

    Qui procède par décomposition du sujet.

    On décompose un ensemble en ses éléments constitutifs, ses éléments essentiels, afin d’en saisir les rapports et de donner un schéma général de l’ensemble.

    Nous sommes tous en ce moment impliqués dans la "réaction" plutôt que dans la prospective.

    Ce qui nous conduit le plus souvent à analyser une situation à partir d'un raisonnement Aristotélicien (linéaire et binaire : de cause à effet) et à laisser parler nos émotions plus souvent que la raison.

    Voyons comment l’on peut « mieux » : s’élever (prendre du recul) pour mieux voir, relier les évènements entre eux pour mieux les appréhender (comprendre) et distinguer les plus signifiants pour mieux AGIR sur la « complexité » des situations.  

    La méthode systémique

    La méthode systémique consiste à considérer l’objet d’étude comme un  système, c’est-à-dire comme un ensemble d’éléments complexes en relation de dépendance réciproque. Elle vise à schématiser cet ensemble afin d’aboutir à une modélisation (prospective) qui permette d’agir sur lui. Le chercheur peut y recourir dès qu’il est possible de définir ce système (objet d’étude structuré et délimité).

    La méthode systémique implique nécessairement une simplification que le chercheur ne doit pas perdre de vue pour ne pas tomber dans des généralisations abusives.

    Pour une meilleure fiabilité de la méthode systémique, il convient de varier les points de vue sur un même objet d’étude et combiner plusieurs approches pour mettre en évidence tous les aspects de la problématique posée.

    La méthode analytique, n'est pas incompatible avec la systémique. Elle est suffisante pour analyser les évènements non complexes.

    La méthode systémique (et son application BAYESIENE) résout plus facilement les problèmes complexes, par exemple une conjonction de crises – économique, financière, alimentaire, énergétique, climatique – aux caractéristiques et aux temporalités différentes.

    Enfin, nous avons à prendre conscience que la réalité n’est pas une somme de faits, aussi « vrais » soient-ils !

    Si l’on change ses représentations, on modifie la réalité.

    J’engage à interroger les représentations et figures qu'a pu prendre la singularité dans la pensée occidentale et à devenir « singulier » 

    A utiliser l’approche systémique pour traiter les problématiques rencontrées aux différents niveaux de réalité :

    1) Au premier niveau "physique" est la réalité objectale nécessaire et insuffisante des êtres, faits et objets repérables, observables, quantifiables et mesurables directement par tous, pour peu qu'ils le veuillent (application BAYESIENE par exemple)

     2) Au deuxième niveau "social" est la réalité psychique imaginaire des significations et valeurs conférées aux éléments et systèmes de la réalité objectale précédente. Ainsi, un "fait" ne devient évènement que par ses effets et répercussions dans l'esprit  des personnes.

    Lorsque tout est oublié, il n'y a plus d'évènement, seulement un fait enregistré dans quelques archives. Pour qu’un fait devienne réalité il faut le faire vivre.  

    Vous aimez votre pays, vos valeurs, votre culture, votre civilisation, alors faites vivre les évènements, les attitudes, les comportements, les pratiques que vous voulez rendre réels et qui contribuent à leur pérennité.... 

    « Ceci « EST » un message ! » 

    Francis NERI

    15 08 14