Agir local penser global (total)
Un ami asiatique nous dit :
« Le civisme chez nous va au-delà d’un simple respect de la loi, il comprend un respect de la collectivité, d’un ordre social, supposant une connaissance des droits et devoirs de chacun.
Les sociétés réticulaires, venues d’Asie redonnent vie aux notions de lien local, de connexion de proximité immédiate, de lien de voisinage.
La très grande force des sociétés réticulaires est de reproduire l’organisation des réseaux neuronaux rencontrés en sciences cognitives.
Les réseaux neuronaux parviennent à résoudre des problèmes extrêmement complexes par leur organisation globale, en appliquant des lois très simples au niveau de leurs cellules élémentaires limitées à leur voisinage immédiat.
Ces capacités d’action collective parfois étonnent positivement, parfois effraient. Elles ne sont pas une légende ou un préjugé, elles correspondent à une réalité sociale.
La coordination entre les réactions locales de la « grappe » familiale et sa contribution au réseau global s’en trouve démultipliée et accélérée. La coordination avec nos proches devient plus rapide et plus profonde, se propageant à l’ensemble du réseau. »
« Agir local penser global », nous pouvons aussi le dire ainsi ! Et çà n’a rien d’asiatique ou plus précisément c’est surtout une question de structure et d’organisation ; et bien entendu la notion d’altruisme réciproque, qui elle n’a nul besoin de la structure oppressive d’un pouvoir « total » pour ne pas dire totalitaire.
Pour créer le futur que nous imaginons il faut penser hors de l’ordre, sinon nous faisons encore et toujours de la même chose.
Trois non axiomes :
1) activisme fractal à toutes les échelles.
2) ne pas opposer le concept et la pratique.
3) penser la totalité à partir du local et le local à partir de la totalité (aller-retour permanent entre les deux)
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07 06 20