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Le systémicien - Page 241

  • Omnipotence

    « Toute-puissance ; pouvoir de décision absolu, sans limites. »

    Le désir d'omnipotence : L'omnipotence de la pensée se rapporte à la conviction que les pensées peuvent d'elles-mêmes modifier le monde extérieur. Suivant certains, tous les jeunes enfants croient à la toute-puissance de leurs pensées et c'est par leur expérience vécue de FRUSTRATION qu'ils apprennent à accepter le PRINCIPE DE RÉALITÉ; selon d'autres, c'est un symptôme d'ALIÉNATION; c'est la DISSOCIATION du fantasme d'avec tout contact avec le monde extérieur. Selon Freud (1912), la croyance dans l'omnipotence de la pensée sous-tend l'animisme, la MAGIE, les pratiques religieuses et la NÉVROSE OBSESSIONNELLE, les rituels de ces deux dernières étant des efforts faits pour maîtriser l'omnipotence de Dieu dans un cas, du sujet lui-même dans l'autre (c'est-à-dire la partie de soi aliénée). L'omnipotence de la pensée est aussi invoquée comme une explication du fait que les désirs suscitent parfois autant de culpabilité que les actions.

    Je répète : Dieu dans un cas, du sujet lui-même dans l'autre (c'est-à-dire la partie de soi aliénée)
    Devons nous renoncer à l'omnipotence ?  Un Messie y EST toujours récalcitrant ; il lui faut ne pas être ou être un fondateur de religion. Les épreuves qu’il subit sont structurantes !

    Le désir et l’Histoire résultent de la répétition d’une expérience primordiale, celle de l’élaboration d’un fantasme de maîtrise, être « au moins » maitre de son univers intérieur. Le choix de l’obstacle principal, de l’adversaire va donc se révéler significatif.
    Actuellement la mode est à : l’islam, la gauche, le NWO ! Se compliquer la vie, c’est choisir les trois …tout en sachant qu’il faille procéder comme pour le combat entre les Horaces et les Curiaces…fractionner la difficulté !

    Car le désir d’omnipotence et son fantasme de maîtrise (régulation et contrôle) rencontre ses limites dans les obstacles extérieurs, présumés objectifs, baptisés réels.
    Et comme nous avons l’illusion (ou l’espoir) que les univers intérieur et extérieurs ont un sens et sont en relation, que les derniers seraient intelligibles, accessibles et donc maitrisables, régulables, contrôlables.

    Pour certains, il semble que cette apparence de maîtrise abolit le désir de procéder à l’action et donc y met fin avoir de l’avoir commencée ; et c’est la fin de l’histoire.
    Le triomphe de la raison dissout l’être désirant et s’il persiste il doit préserver quelque chose de la déraison ou plutôt du chaos.
    Alors je pose une question : l’univers extérieur peut il être soumis à la raison …ou l’Univers est il insensé dans son ensemble …La déraison est elle constructive ?

    La raison (la reconnaissance du même) dedans ET dehors est elle un pur fantasme ?    

    Francis NERI
    22 06 16

  • Être blanc et français est une faute

    Oui je sais mon cher François Paganel que le verbe être t’indispose, en partie, parce qu’il est réducteur mais que veux tu je n’en ai pas d’autre et les périphrases non Aristotéliciennes ne sont plus de mise quand « on » nous impose le choix d’un camp …
    Alors oui, RADICALISONS nous.
    Quand un Eric Cantona, l’intellectuel du football mondial, reproche à Deschamps d’avoir un nom français et de ne pas avoir connu de métissage dans sa famille, il nous dit en substance qu’être blanc et français est une faute.

    Les évènements actuels reflètent l’accélération de la désintégration communautariste de notre société.
    L’origine sociale, ethnique, culturelle et cultuelle est revendiquée par les non assimilés extra européens en particulier pour exiger des droits nouveaux
    Il leur faut se poser en victime afin que la société française se sente débitrice à leur égard. Si elle ne fait pas repentance  et qu’elle ne reconnait pas sa dette, elle est alors raciste et il est logique de se dresser contre l’homme blanc, hétérosexuel, colonialiste et esclavagiste, à l’origine de tous les malheurs du monde.

    Ce racisme anti blanc est insupportable et, à Béziers, la salle s’est violemment dressée contre toute forme d’accommodements raisonnables et imposée une vision dure visant à reprendre le pouvoir « majoritaire » en priorité contre des  minorités islamistes, d’Afrique noire, arabo musulmanes  ou autre,  qui veulent imposer leur différence en contestant systématiquement et violemment le pouvoir établi, nos codes sociaux, nos valeurs, notre identité, notre histoire, en massacrant nos concitoyens et en voulant nous remplacer.
    Ces envahisseurs ont trouvé des alliés au sein de la gauche, de l’extrême gauche et d’une partie de la droite.
    C’est donc un combat sans merci qui est engagé. La fibre patriotique des français se réveille, en témoigne le nombre important de candidatures pour l’armée et la police qui font renaitre le patriotisme et incite à sortir de notre résignation, à nous préparer à combattre ceux qui veulent nous détruire de l’intérieur.

    Francis NERI

    21 06 16

                           

  • Béziers triste révélateur ou marchepied vers l’union ?

    Est-ce que c’est quand tout est dit que les non-dits disparaissent pour de bon ? Ces non-dits qui minent l’union des vraies droites en propulsant au premier plan les ego et les chapelles d’intérêts où officient toujours les grands prêtres de la différence pour la différence. Et ce, alors que la grand-messe des idées nationales aurait dû inviter à la même table de communion ces fidèles que tout aurait dû rassembler mais que les petites et sottes querelles de clochers séparent…

    J’hésite toujours entre la rage, car rien ne vaut parfois une saine colère, la frustration devant l’ouvrage inachevé et l’espoir que la grande cause nationale l’emporte dans un deuxième temps sur les guéguerres de clans. Leurs chefs ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, même si certains l’ont aussi long que celui de Cyrano.

    Fallait-il organiser ces Journées de Béziers ? Oui, puisque celles-ci auront non seulement servi à révéler les canaux de désaccords mais aussi (et surtout) à faire naître le désir sincère de travailler sur ces questions qui fâchent pour éviter que ces canaux se transforment en fossés. Non si, pour la énième fois, les ego surdimensionnés des présents mais surtout des absents ont accentué ce côté « Tout homme est une guerre civile » (Jean Lartéguy) qui fait que le Français vote toujours contre et rarement pour…

    On me répondra que Béziers n’était ni un meeting préélectoral ni une réunion d’adoubement du Front national. Mais si on a un tant soit peu les yeux en face des trous, il est évident que cette seule société civile n’aura ni la force pour certains, ni le désir pour d’autres, de catalyser les esprits « dissidents » pour les canaliser vers le seul parti structuré capable de gagner en 2017. Alors ? Faisons comprendre une fois pour toutes aux Dupont-Aignan, Villiers, Zemmour, Camus, Tillinac (ces trois derniers étant des politiciens qui s’ignorent), pour lesquels nous avons le plus grand respect, que sans eux rien ne sera possible certes, mais que la victoire sera d’autant plus belle en 2017 s’ils réussissent, en travaillant sincèrement sur ce qui peut les unir au FN, à mettre leurs petites personnes de côté pour voir plus grand.

    Disons-leur aussi qu’à vouloir cultiver leurs « courants », ceux-ci les conduiront finalement à la fin de leurs vies sans avoir rien achevé si ce n’est leurs différences qui mèneront la cause nationale au tombeau et le pays au désastre. Faisons enfin comprendre à Marine Le Pen qu’elle n’a pas le monopole de la vérité. À défaut de tout cela, nous serons obligés, querelles permanentes à l’appui et à l’image de Vercingetorix, de déposer nos armes aux pieds de personnes autrement plus dangereuses que Jules César.

    Dans le cas contraire, qu’on se taise et qu’on se pince le nez pour ingurgiter encore un quinquennat socialiste ou juppéiste qui sont, pour moi, la même chose. Le seul marchepied qui vaille, c’est celui qui conduit à la victoire finale. Le reste n’est que bla-bla…

    Jean-Pierre Lenoir

    Marchand de vins et écrivain
    20 06 16