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Le systémicien - Page 331

  • Au nom de la démocratie.

    Petite réflexion complémentaire à la "crise" dite "Dieudonné sur la "liberté d'expression" et la "démocratie".

    Dans un environnement complexe, le décryptage de l’information est devenu un processus et un impératif de survie démocratique.

    La société civile des citoyens ordinaires, revenus de leurs illusions de détenir un possible pouvoir révolutionnaire ou tout simplement un changement de « système », n’ont plus grand-chose à découvrir avec les progrès de la mondialisation de l’information.

    Mais comme pour les blogueurs revenus du front anti-autoritaire, le chemin de la réalité est aussi pavé d’embûches. Non que ceux qui forment la base de  la « société civile » aient tout à découvrir. Avec les progrès des chaînes satellitaires et internet, ils ont les moyens de  réfléchir à l’uniformisation des modes de pensée qui en découle.

    Simplement, pour qui a toujours vécu en démocratie, dans un environnement politique pluraliste, ou la laïcité est un dogme libertaire, rompre avec la liberté d’expression et celle du « faire ce que je dis », demande un travail sur soi considérable. Passer du choix et du travail des idées, ou tout peut faire débat, à l’ingestion forcée de dogmes préfabriquées ne va pas de soi. Et des dogmes le pouvoir « Hollandais » nous en fabrique au quotidien.

    C’est pourtant ce que l’on nous « propose » et que nous sommes souvent obligés d’avaler comme une mauvaise soupe, parce que nous avons faim.

    C’est que depuis l’inversion des valeurs  de mai 68 (cette révolution des us et coutumes) la mise en relation des idées, la liberté d’expression, les rapports sociaux n'ont fait que de se dégrader. La perversion des mœurs, des attitudes et des comportements individuels, a prit progressivement et “légitimement” sa place dans la société car, encouragée, entre autre, par les partis et certaines associations de « l'Establissement ».

    Tout laisse à penser que l'on veut nous inculquer des idées et éthiques glauques, immorales et perverses, et de surcroit mêlées au pouvoir de l'argent !

    Tout cela bien évidemment facilite le travail de destruction, dans l’esprit des jeunes générations, de nos identités et de nos valeurs mémorielles dont les idéologues de gauche comme de droite veulent la disparition afin de promouvoir l’idée qu’il faut tout uniformiser pour mieux maitriser, y compris et surtout la culture.

    Nous avions construit une société démocratique fondée sur la libre et pacifique confrontation des opinions. Certains n’en veulent plus. Pour eux nos sociétés doivent redevenir « autoritaires ». La démocratie serait devenue un luxe parce que des humains  sont à présent trop nombreux à vouloir avoir accès aux « richesses » et consommer comme l’Occidental moyen.

    Un luxe que les communautarismes, les clans, les religions, les sectes et les mafias ne permettent plus car ils revendiquent un pouvoir que ceux qui le détiennent ne peuvent leur accorder.

    Pour ce qui nous concerne en tant qu’européens, au nom de l’internationalisation des échanges,  nous avons voulu la disparition de nos nations et de nos souverainetés pour une nation et une souveraineté Européenne.

    Pour cela, il fallait que meurent nos identités. Eh bien « ils » ont réussi à tuer l’idée de la nation et de l’identité Française, mais ils ne l’ont pas pour autant remplacé par une « nation » européenne capable de fédérer au moins une politique économique.

    Contrairement à ce qu’ils avaient promis, ils n’ont pas favorisé, en même temps que l’euro, l’émergence d’une nouvelle identité économique, sociale et culturelle, une identité englobante qui nous mettrait en mesure de faire face à nos concurrents mondiaux. Bref ils ont servi leurs intérêts et ceux des spéculateurs ; ils ont mis la France en faillite et nous devons payer l’addition.

    Bien sur ils ont vu venir la crise en 2008 et ils avaient les moyens de la prévenir.

    Bien sur ils savaient que la dette, le déficit de notre commerce extérieur et l’immigration feraient de la France un pays du tiers monde.

    Bien sur ils n’ont rien voulu faire car ils savaient que, de ce désastre,  ils tireraient des profits supplémentaires et justifierait une reprise en main autoritaire que la « crise» expliquerait.

    Voila pour quelles raisons la liberté de penser, de dialoguer, d’échanger des informations, de débattre, de porter sur les évènements « son » regard et « sa » main est pour le moins en perte de vitesse. Le prêt à penser a prit sa place et ceux qui insistent pour exprimer leurs différences sont trainés devant les tribunaux.

    Bref à défaut d’auto-régulation, les peuples sont comme les financiers, il faut, semble t-il, les réguler d’autorité, leur poser un thermostat.

    Le modèle social français d’intégration n’y a pas résisté. Notre modèle civilisationnel va-t-il sombrer à son tour ??

    Si on ne badine pas avec la démocratie, entre son invocation magique et sa mise en pratique, se glisse l’abîme de tous les possibles…

    La démocratie c'est le respect des minorités. En son nom nous donnons, fort naïvement, énormément de droits et de privilèges aux populations de l'immigration encore en minorité, mais pour combien de temps ? Droits et privilèges généralement sans contreparties.

    Mais la démocratie c'est également la loi du nombre. Les leaders politico-religieux de ces populations, en particulier musulmanes et africaines, de plus en plus nombreuses, revendiquent des privilèges au nom de la démocratie…qu’ils aboliront le jour où ils seront suffisamment forts pour le faire. C’est du moins ce qu’ils prétendent entreprendre ouvertement puisqu’elle n’est pas compatible avec leurs préceptes religieux.

    Ce processus pervers n’échappe pas à nos « élites » mais pour eux, ce qui importe, c’est le consommateur et le producteur. De quelque culture qu’il soit, ce qu’ils veulent c’est qu’il consomme et si le « Gaulois » ne consomme plus eh bien qu’il disparaisse !

    Sur 7 milliards d’humains, dont il ne faut surtout pas réduire le nombre mais bien au contraire l’augmenter, d’autres se lèveront, en Chine, Afrique, en Argentine ou ailleurs, pour remplacer ce dernier rejeton de la culture occidentale.    

    D’autre part, cette approche, idéologique et universaliste, permet l’internationalisation immédiate des conflits à des fins, officiellement, d’ingérences humanitaires. Pour les complexes « militaro-industriels » c’est une question de survie.

    C’est la position de l’ONU, à l’exception de la Chine et de la Russie, si l’on prend l’exemple Syrien.

    On ne badinerait pas avec la démocratie, devenue l’impératif catégorique de notre temps. Mais entre son invocation magique et sa mise en pratique, se glisse l’abîme de tous les possibles…ferons nous la guerre au nom de la démocratie ?

    Pour cela, les arguments des Islamo-gauchistes sont grosso modo les mêmes que ceux utilisés naguère par les pacifistes des années 4O, avec un risque de guerre civile accru du fait de la nature devenue multiconfessionnelle du pays et que ces confessions, en particulier l’Islam, s’expriment avec de plus en plus de radicalisation et d’exigences agressives 

    Ceux qui nous conduisent vers cet effondrement  sollicitent nos suffrages afin de continuer cette œuvre de mort. Mais la « crise » qui ne nous laisse aucune marge de manœuvre ne nous permet aucune erreur d’appréciation, ni aucune indulgence.

    Pouvons encore confier notre destin à ceux qui sont les promoteurs de ce système infernal ? Pouvons nous croire une seconde qu’ils aient changés, qu’ils ont compris et qu’à présent ils ne se tromperaient plus ?

    Alors ! Allons nous encore nous laisser conduire en silence à l’abattoir comme des agneaux nous y faire égorger ?

     Francis NERI

    21 01 14

  • Analyse systémique et communication II

    L'analyse systémique[1] est caractérisée par les préceptes suivants :

    • La pertinence : seuls les éléments considérés comme significatifs dans le cadre de l'analyse en cours sont pris en compte.
    • Les relations : l'analyse systémique traite des relations entre les éléments analysés.
    • La téléologie : la téléologie est l'étude de la finalité du système[2], c'est-à-dire quel but doit être atteint pour considérer l'action entreprise par le système comme valide.
    • La sélectivité : l'analyse systémique sélectionne les éléments à analyser en fonction de leur signifiance, c'est-à-dire de la nature et de la valeur de l'information apportée dans le système pour lui permettre d'atteindre son but. Les éléments sans influence sur le comportement du système dans sa recherche du but à atteindre sont ignorés car ils ne sont pas signifiants.

    Grâce à sa capacité à examiner un système ou une situation comme un tout, cette analyse fournit une vision précise incluant tous les éléments pertinents du système ou de la situation examinée. L'analyse systémique examine les relations entre les objets et capture toute la complexité d'une situation dans un même ensemble.

    Une méthode prospective

    L'action de l'analyse systémique est par essence prospective, elle est orientée vers le but à atteindre. L'analyse systémique est dynamique, elle favorise la modélisation des comportements possibles et elle intègre tous les éléments nécessaires à l'atteinte du but préalablement fixé. Elle ne cherche pas à connaître la genèse d'une situation donnée mais elle s'appuie sur la situation existante pour atteindre sa cible.

    Une vision dynamique

    Contrairement à l'analyse cartésienne qui définit les caractéristiques de l'objet analysé, l'analyse systémique se focalise sur le comportement de l'objet dont les caractéristiques sont, par définition, considérées comme inconnues, c'est-à-dire qu'il n'y a nul besoin de connaître les caractéristiques de l'objet pour en modéliser le comportement.

    Seule la transformation subie par l'input qui y est injecté pour devenir l'outputaux caractéristiques conformes à la définition du concept est importante.

    L'analyse travaille uniquement sur le comportement, modélisé par les relations liant les constituants du système entre eux.

    Son champ d'étude est dynamique; avec un point de départ, la situation actuelle jugée comme insatisfaisante; un point d'arrivée, la situation idéale à atteindre; et des modifications à apporter au comportement des éléments du système pour que le but soit atteint.

    L'analyse systémique ne prend pas en compte les caractéristiques de l'objet de la même manière que l'analyse cartésienne.

     Aux yeux d'un systémicien, un système est une boite noire qui est définie par ses relations avec son environnement. Il ne lui est pas nécessaire de connaître le contenu de la boite noire. Seules les relations, les interactions et les rétroactions l’intéressent (effet rétroagissant sur la cause) 

    Par contre, le fait que l'analyse systémique mette en évidence des valeurs haute et basse pour définir la relation entre deux systèmes permet de prévoir le comportement de l'ensemble.[3] L'observation des modifications qui se produisent au sein de la relation, les actions et les rétroactions résultant de ces modifications sont donc consubstantielles à la mise en œuvre de l'analyse systémique.

    A suivre !

    21 01 14

    Francis NERI

     



    [1]Systémique : méthode de régulation, de communication, de contrôle et de mise en cohérence  (homéostasie) des systèmes. Y compris les systèmes humains.

    L’expression est due à Joël de Rosnay un cybernéticien. C’est la jonction de deux mots : système et cybernétique

    [2] Système : « Ensemble d’éléments interagissant entre eux ». Un système est  un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon certains principes ou règles.

    Un système est déterminé par :

    • la nature de ses éléments constitutifs ;
    • les interactions entre ces derniers ;
    • sa frontière, c'est-à-dire le critère d'appartenance au système (déterminant si une entité appartient au système ou fait au contraire partie de son environnement).

    Un système peut être ouvert ou fermé dans tel ou tel domaine, selon qu'il interagit ou non directement avec son environnement

    [3] Jeu des rétroactions : Positive (qui amplifie le phénomène) Négative (qui soulage la pression) Thermostat. 

  • Education et socialisation

    Depuis trop longtemps notre identité, nos fondamentaux culturels et cultuels sont foulés au pied et nous reculons devant la pression de cultures étrangères.

    De quelque "chapelle" qu'il soit, un Maire à le devoir de reprendre  en main dans nos cités : l’acculturation, l'éducation, la socialisation et le principe d’assimilation.

    Il en a les moyens, ne serait ce qu’en mettant fin à l’action pernicieuse de certaines associations gauchistes, dites « d’éducation populaire », comme les Francas, les CEMEA etc…Il suffit pour cela de couper les vivres à ces associations et aux Centres Sociaux dits culturels et de culture gauchiste bien évidemment.

    Ils peuvent aussi le faire en s’opposant à la culture mortifère d’un système UMPS inspiré par des sociologues ou philosophes gauchistes comme Sartre, vainqueur hélas de Raymond ARON, ou Mérieux, ce dernier en tant que père du pédagogisme et des instituts de déformation des maîtres.

    Le pédagogisme et l’IUFM, ainsi qu’un faux libéralisme qui n’a rien de libertaire, ont déstructuré depuis 1968 une quantité considérable d’élèves qui à leur tour sont devenus des enseignants conditionnés par cette sous culture consumériste qu’ils perpétuent.

    Des « psychanalystes » délirants comme Françoise Dolto ou Lacan, et leurs « enfants rois » ont fait le reste !

    Le résultat c’est qu’à présent le système à la Peillon est prêt à nous imposer la « théorie du genre » et comme toujours sous le prétexte de gommer les différences entre les sexes, mais en réalité d’aller toujours plus loin vers la fabrication d’un individu asexué, consommateur docile et interchangeable.  

    Le système scolaire actuel n'est tout simplement pas le notre car l'éducation et la socialisation doivent être le fruit de ses trois pôles :

    L’école, notre école,

    La famille, notre famille,

    La cite et ses institutions, notre cité et nos institutions sur lesquelles le pouvoir du Maire est considérable.
    C'est en mettant ces trois pôles en cohérence et non pas en les opposant, en soutenant l’Ecole libre, en multipliant ses établissements, que nous remettrons de l'ordre au sein d'une Education nationale qui depuis mai 68 détruit la France que nous connaissons, que nous aimons et que nous voulons reconstruire.

    Un Maire ayant de tels objectifs aura le soutien total des militants du FN/RBM et plus généralement de tout citoyen conscient de la destruction organisée et voulue de l’Education Nationale en France !

    Des citoyens conscients qu’il s’agit tout simplement de sauver l’avenir de leurs enfants et de leur pays !

     

    Francis NERI

    19 01 14