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Le systémicien - Page 394

  • Un outil d’intégration des points de vue

    Faisons une pause si vous le voulez bien avec Martine Aubry et revenons un moment avec l’objet de ce blog : l’approche systémique.

    Vous êtes nombreux à me poser des questions et à me dire que le contenu de mon blog est « obscur ». Qu’ils ne voient pas bien le rapport entre l’approche systémique et l’économique, le politique, le social et encore moins avec La Martine de Lille.

    J’en conviens car si vous le dites c’est que c’est vrai :-) !

    Alors, j’ai fait un petit tour dans ses tréfonds et j’en ai tiré des éléments qui peuvent vous être utiles pour « appréhender » (c’est ainsi qu’un systémicien qualifie la « compréhension ») la réalité de mes rapports avec l’évènement : Brochen/Néri.  

    §

    La systémique comme outil d'intégration de points de vue : Elle représente une nouvelle vision du monde et de l'homme dans son environnement 

    C’est un concept intégrateur dont nous avons en ce moment le plus grand besoin : d'un mode de pensée dépassant les extrémismes unilatéraux, crispés et focalisés, dégénérant trop souvent en émotions territoriales primaires, alors que ces dialogiques devraient nous conduire, démocratiquement, vers des ouvertures émancipatrices.

    La systémique est souvent associée à l’écologie, mais au delà d'une écologie matérielle, c'est bien d'une écologie des esprits (cf. Bateson) dont il s'agit : apprendre à penser, apprendre à apprendre, harmoniser la respiration, aujourd'hui fortement biaisés, entre la théorie, les représentations, les abstractions (intellectuelles et sociales) et leurs indispensables ancrages pratiques, voir praxiques ; retisser la résille entre le "je", le "nous" et l'"autre", l'intégrité entre dire, penser et faire.

    N'est-ce pas aussi la condition indispensable du grand buzz de la "blogosphère" et du "web 2.0" : l'intelligence collective peut-elle vraiment émerger d'autre chose que des intelligences individuelles collaboratives ?! Le problème, à mon sens, ce n'est pas l'individualisme, mais bien plutôt l'égoïsme et l'avidité, sous toutes leurs formes, et chacun d’entre nous en sait quelque chose.

    Ce que j'apprécie chez les penseurs systémiciens, qui nous apportent ces idées précieuses, c'est dans un sens très simple et très fraternel, leur humanisme, quand bien même ce terme serait galvaudé.

    Quelques références :

     " Le Macroscope" de Joël de Rosnay (amazon.fr).

    Et du même auteur : Education, Ecologie et approche systémique

    D’autres encore comme :

    Les systèmes du destin (Jacques Lesourne)

    La systémique de Daniel Durand

    La nouvelle grille d’Henri Laborit

    Et pour ceux qui veulent pratiquer « la gestion de la relation et l’art de l’influence » : Du désir au plaisir de changer (comprendre et provoquer le changement) de Françoise Kourislsky.

    Enfin, si vous voulez relier le passé, le présent et l’avenir : Les chemins de l’avenir de Francis Néri, votre serviteur :-)) !

    Bonne lecture !

  • la Martine de Lille 11

    J'aime bien le blog d'Yvan Rioufol. Il rentre de vacances et je n'ai pas manqué de l'informer de mes démélés avec Martine Aubry !

    §

    Bien le bonjour Monsieur Rioufol !

    C’est déjà la rentrée, et nous sentons tous qu’elle sera chaude.

    Pendant votre absence, Madame Aubry a fait des siennes. Elle n’est pas la seule bien entendu ; mais pour ce qui la concerne, elle s’en est pris à « la liberté de parole et de la confrontation des idées »

    Comme vous, en beaucoup plus modeste, c’est pour la liberté d’expression et le débat d’idées que j’anime un blog : Le systémicien. Il a pour objectif de faire connaître et développer l’analyse systémique appliquée au plan politique, économique et social. Ce blog est si « confidentiel » qu’il est visité par environ 500 fidèles et une moyenne de 4000 visites/mois. Je l’ai créé il y a 7 ans et je n’ai jamais eu de difficultés avec qui que ce soit.

    C’est pourtant moi « Petit Blogueur Strasbourgeois » qui fut choisi par Madame Aubry-Brochen pour faire les frais de son attaque en règle afin d’éliminer, dit-elle, des rumeurs la concernant elle et son époux.

    Je suis assigné le 12 septembre au Tribunal de grande instance de Paris, pour avoir publié un texte, contribution d’un internaute ami.

    Je suis poursuivi en tant que « directeur de publication » pour avoir, je cite : « enchaîné les diffamations envers particulier, envers citoyen chargé d’un mandat public et atteinte à la vie privée ».

    Bien sûr, Madame Aubry et son époux Monsieur Brochen ne s’en prennent pas à ceux qui auraient « fabriqué » ces rumeurs qu’elle dit infondées, ni même à ceux qui les auraient « colportés » bien avant moi. Pour certains, elle se contente d’une sommation à leurs hébergeurs.

    Pour ma part, je ne m’intéresse à l’évènement que le 11 juillet 2011 (date de la parution sur mon blog du texte incriminé, intitulé « La Martine de Lille »). Et encore parce qu’il s’agit d’une candidate à la magistrature suprême, qu’il me semblait bon de savoir qui elle est, au même titre d’ailleurs que les autres candidats. Enfin, le rédacteur est un ami, strasbourgeois comme moi, que je connais bien. Il propose un texte bref, bien documenté, qui n’est pas particulièrement « agressif » comparé à d’autres que j’ai lu sur internet.

    Comme d’habitude, même si je ne partage pas l’intégralité des opinions et des allégations produites, je m’interdis de les commenter et de porter sur elles un « jugement de valeur ». Etant moi-même assez hostile au verbe « ETRE » trop réducteur à mon sens. Je laisse mes autres amis internautes « interagir »

    Enfin, je trouvais étrange que des « rumeurs » qui circulaient depuis si longtemps n’aient jamais fait l’objet de recherches plus approfondies de la part des « journalistes d’investigation » et qu’elles n’aient jamais étés ni confirmées ni infirmées.

    Madame Aubry ne perd pas de temps, le texte parait le 11 juillet, elle m’attaque le 21 !

    Elle choisit un blogueur anonyme, d’un certain âge, en plein mois de juillet, espérant peut-être qu’il soit en vacances. Elle omet de le mettre en demeure de retirer le texte, comme elle le fait pour d’autres, plus expérimentés et plus médiatiques.

    Elle espère probablement qu’il n’aura, pas ni la compétence, ni l’énergie, ni le temps, ni les moyens de se défendre. En plus elle ne l’assigne pas à Strasbourg, ni même à Lille, mais à Paris, fief d’un certain parisianisme où elle suppose probablement avoir un public qui lui est acquis.

    J’ai pensé un moment renoncer à me défendre, songeant au pot de terre contre le pot de fer. Mais le choc émotionnel de l’assignation une fois dépassé, ainsi que l’angoisse de se savoir attaqué par une personne qui possède un grand pouvoir, qui prétend à la Présidence de mon pays, j’ai choisi de lutter et de ne rien céder à la peur. Et surtout pas ma liberté de penser et de m’exprimer.

    J’ai bien fait, car à présent de nombreux amis me soutiennent moralement, parfois d’une manière excessive, mais au combien réconfortante.

    Ils me communiquent des informations utiles pour ma défense et m’assistent même sur le plan financier, sachant que mes moyens sont limités.

    Voilà, je voulais juste vous informer de cet « évènement » estival et vous dire que je ne regrette rien, que je ferai face malgré les insultes et les menaces que j’ai subies.

    Me voilà, comme vous, entré véritablement en résistance, et ma foi je m’y sens très bien.

    Bien à vous

    Francis NERI        

  • La Martine de Lille 10

    J'avais pris un peu de recul pour mieux analyser la situation, me reposer, mais aussi, rechercher des informations, les relier à d'autres, étudier les rétroactions, en projeter les effets possibles sur l'avenir.

    J'en tire pour première conclusion qu'il n'y a pas, ou plus, place actuellement pour un "projet" personnel, social, économique ou autre qui ne se fonde sur un choix de valeurs explicites ou implicites et un parti prit d'optimisme.

     

    Alors à la lecture de certains des derniers commentaires je me suis dit, en souriant, qu'aucun présent ne dure et que la question est posée de la "valeur" attachée à la présence future de la liberté de penser et de s'exprimer à partir de "l'évènement qui nous intéresse ici...pour l'instant !

    Je considère que la question à se poser pour un individu ou un groupe est la suivante : Que va t-il se passer si je/nous, fais/faisons ceci ou cela ? Bref, penser systématiquement aux conséquences avant d'agir afin de ne pas se heurter aux limites alors qu'elles ne sont pas clairement identifiées. 

    En effet, il y aura toujours comme piège le caractère dérangeant des "propositions" et des "observations" de ceux qui veulent prévenir les crises et par conséquence, les "habitudes " des autres qui bénéficient des bienfaits d'un système en danger d'effondrement.

    Oui, il y a  (semble t-il) en bourse des gens qui gagnent énormément d'argent avec la déconfiture de l'Euro !

    Oui il y a (selon la rumeur) en politique des gens qui veulent que la crise perdure car cela leur donne une chance d'accéder au pouvoir !

    Oui, il y a (probablement quelque part) des gens qui devront s’expliquer sur certaines de leurs « pratiques » (supposées ou réelles) s’ils envisagent d’être candidat(es) à la magistrature suprême

     

    D'un autre coté, (peut être) qu'en bourse comme en politique, il y a ceux qui gagnaient de l'argent et du pouvoir lorsque tout allait bien, mais ils passeraient pour des Cassandres s'ils faisaient vraiment  quelque chose  pour sortir de la crise et ne seraient ni maintenus à leur poste pour les boursiers, ni réélus pour les politiciens, leurs efforts profitant alors à leur adversaires.

    Pour rester dans le ton, je vous transmets un post que j'ai passé sur le groupe de soutien.  

    Bien à vous,

    Francis NERI

    §

    Bonsoir, 

    Je suis venu à ce groupe de soutien, après quelques hésitations, car j’ai été séduit par l’engagement, la compétence et le sérieux de quelques personnes : Bernard Raquin et Katy Weiler entre autres.

    Je pensais y trouver, et je le pense toujours, des personnes amoureuses de la liberté d’expression et prêtes à m’aider pour la faire triompher.

    Je suis heureux de pouvoir compter sur des amis qui me donnent des informations pouvant étayer ma défense et j’ai accepté qu’ils se mobilisent pour un soutien financier.

    Car, voyez vous, je suis Président d’une association (Institut Européen de Socialisation et d’Education) qui à pour objectif d’éduquer d’abord et de socialiser au mieux des personnes jeunes pour la plupart, souvent en échec scolaire que la famille « néglige » et qu’il faut totalement prendre en main, AVEC le plus souvent la famille.

    C’est un travail sans cesse recommencé, souvent décevant, qui me prend pas mal de temps, et qui me coûte pas mal d’argent.

    Donc si je peux ne pas trop dépenser pour ce procès, dont je me serais bien passé, j’en serais heureux.

     

    Je dis souvent que nous devons gagner. Non pas pour des raisons politiques, mais pour que nous conservions tous notre liberté de penser et de s’exprimer, pas pour empêcher Madame Aubry d’accéder à la magistrature suprême, je n’ai pas cette prétention.

    Sur le fond de l’affaire, je me place sur le terrain d’un simple citoyen qui veut savoir QUI est Martine Aubry comme pour tous les autres candidats à la magistrature suprême… sauf  que Martine Aubry a  de son côté amené le questionnement là où les autres n'ont pas entendu susciter la polémique...

     

    Oui chers amis, j’espère que pour la liberté d’expression nous allons gagner et qu’ensuite nous consoliderons cette victoire.

    C’est la raison pour laquelle je ne cautionne pas, mais alors pas du tout les propos de ceux qui voudraient faire de cette « aventure » un levier pour soutenir leur propre cause et leurs points de vue politique.

     Nous allons gagner, non pas contre Martine Aubry, mais pour la liberté d’expression.

     Merci encore de votre soutien et de votre compréhension.

     Francis NERI