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Le systémicien - Page 2

  • Défendre le Liban

    La France a réaffirmé sa « ferme opposition à toute incursion terrestre d’Israël au Liban ».
    Sa position est tragiquement logique mais impuissante. Logique parce qu’on inverse le postulat en considérant que la France, amie et protectrice traditionnelle du Liban, n’intervienne pas lorsque la guerre fait rage.
     
    Impuissante car nous exprimant avec force en faveur d’un allié… sans avoir les moyens de l’aider concrètement et fortement. Là, on perd en crédibilité.
     
    Je crains que la posture française soit condamnée à être perdante-perdante.
    Aujourd’hui cela revient à vouloir protéger un État extrêmement faible, vampirisé par le Hezbollah.
    Et je rappelle que le Hezbollah est responsable de la mort de 58 soldats français.
     
    On est donc en pleine injonction contradictoire !
     
    Frédéric Encel
    03 10 24

  • Une colère froide

    Ce soir, comme beaucoup d'entre nous, ma douleur et ma colère sont incommensurables face à l'assassinat de Philippine. Une victime de plus d'un système judiciaire défaillant, de la bien pensance, du gauchisme, de la lâcheté, et de la folie immigrationniste.
    Le débat sur les "dangers" de l'émotion m’écœure. C'est un peu facile de nous ressortir l'éternelle phrase : "La colère est mauvaise conseillère" ou, pire encore : "Attention aux récupérations politiques !".
    Ces faits de société sont éminemment politiques, n'en déplaise aux gauchistes. Et la colère est légitime ! Sans émotions, rien ne change. Ce sont bien nos émotions qui sont à la base de nos actions et devraient aboutir à la volonté politique de protéger les citoyens des dangers que représente cette immigration-là.
    Après le temps du recueillement doit venir celui de l'action. Pourtant nous ne voyons que des temps de recueillement depuis des lustres : des fleurs, des bougies, des marches blanches... puis PLUS RIEN <img class="xz74otr" src="https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v9/t8d/1/16/1f621.png" alt="

  • Vivre c'est quoi ?

    "Je m'amuse de cette vie qui se réduit à presque rien s'il en existe une autre.
    Les malheurs , trop réels, les ambitions, les échecs, les grands desseins, et les passions elles-mêmes si douloureuses et si belles, changent un peu de couleurs.
    Avec souvent quelques larmes, je me mets à rire de presque tout. Les imbéciles et les méchants ont perdu leur venin. Pour un peu, je les aimerais.
    Une espèce de joie m'envahit. Je n'ai plus peur de la mort puisqu'il n'est pas interdit d'en attendre une surprise. Je remercie je ne sais qui de m'avoir jeté dans une histoire dont je ne comprends pas grand-chose mais que je lis comme un roman difficile à quitter et que j'aurai beaucoup aimé.
    J'ignore s'il y a un Dieu ailleurs, autre chose après la mort, un sens à cette vie et à l'éternité, mais je fais comme si ces promesses étaient déjà tenues et ces espérances, réalisées.
    Et je souhaite avec confiance qu'une puissance inconnue veille, de très loin, mais beaucoup mieux que nous, sur ce monde et sur moi."
    Jean D’ORMESSON