Le systémicien - Page 3
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Le changementInterne au système çà devient difficile ...voire impossible Un système ne peut se modifier lui même...C'est toujours la rencontre d'une circonstance extérieure avec "une poignée d'Hommes" qui produit le changement désiré.Depuis 1969 (après le départ de De Gaulle) nous ne faisons que faire un peu plus de la même chose...et de plus en plus mal d'ailleurs !Le changement ne peut venir que de l'extérieur; c'est la raison pour laquelle je pense que Trump et son équipe seraient les "bienvenus"Ce sera vérifié pour les proches élections en AllemagneCeci pourrait et devrait inspirer une personnalité comme De Villiers, voire Zemmour ou encore MessihaEnsemble, les trois feraient l’affaire !FCN08 02 25
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Par quoi commencer ?
Nous le savons tous "car il n'y a pas de solution politique dans le contexte actuel Il n'y a même pas de solution de continuité; combien de temps un premier ministre peut il tenir ?
Pour quoi faire ?La réponse viendra de l'extérieur en rupture avec notre organisation verticale du pouvoir !Oui le changement viendra de l'extérieur et il sera imposé...cet extérieur ! C'est Trump et Elon Musk que nous les aimions ou pas c'est ainsi !C'est sur cette dynamique que nous devons construire notre organisation - Fractale et Subsidiaire- sur NOS critères culturels, historiques etc.Commençons à nous rassembler LOCALEMENT sur des problématiques locales et remontons vers le haut car nous n'avons rien à attendre de ceux qui sont "en haut"d'un système qui s’effondre .Laissons les se "casser la figure" et si nous le pouvons, leur donner un coup de pouce pour accélérer leur chute !Plus EST en NOUS !FRACTALE : une fractale est un objet géométrique «infiniment morcelé» dont des détails sont observables à une échelle arbitrairement choisie.En zoomant sur une partie de la figure, on peut retrouver toute la figure, on dit qu'elle est auto similaire.Les flocons de neige sont des fractalesUne organisation est fractale lorsqu'elle se reproduit à l'identique à tous ses niveaux.SUBSIDIARITÉ : Le principe de subsidiarité est un principe politique selon lequel la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action.FCN04 02 05 -
De la fabrique de l'ennemi en politique.
De la fabrique de l'ennemi en politique.
Le monde n'a jamais été un océan de paix. Il y a toujours eu sur terre des systèmes et des organisations qui s’attachaient à la fabrique de l’ennemi.Vladimir Poutine a été fabriqué par l’Occident. Il en est le produit.
L’OTAN a besoin d’ennemis pour sa raison d’être. Il est donc faux d’affirmer que l’Alliance atlantique n’aura été qu’un facteur de paix sur notre continent depuis 1949.
Après la guerre froide, la réalité de la guerre en Ukraine vient démentir tout le discours de l’OTAN.
Voyez plutôt le point 23 de la déclaration commune de l’OTAN signée à Bucarest en juillet 2008 : https://www.nato.int/cps/fr/natolive/official_texts_8443.htm
En annonçant l’intégration de l’Ukraine au sein de l’Alliance Atlantique, et en portant directement atteinte aux intérêts vitaux de la Russie, cernée, endiguée, et frustrée, l’Occident a relancé et fabriqué de toute pièce l’ennemi russe en 2008.
C'est sur le fondement de cette déclaration que la Russie de Vladimir Poutine est devenue agressive : intervention en Géorgie à l'été 2008, au lendemain de cette déclaration de l'OTAN, annexion de la Crimée au Printemps 2014 puis tentative d'invasion de l'Ukraine en février 2022.
Quand on examine les faits, tout s'explique.
Jadis, l'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un « bon » ennemi. Fort de son idéologie communiste, et totalitariste, il apparaissait solide, puissant, menaçant, dangereux, constant et cohérent. Sa disparition, en 1991, a entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance.
Après son humiliation en Afghanistan, en dehors de son espace légitime d'intervention, l'OTAN avait bien besoin d'un nouvel ennemi à l'est de notre continent.
L'ennemi a toujours été une nécessité pour la classe politique au pouvoir. Il est en effet très utile pour souder une nation, pour construire une coalition, pour asseoir sa puissance et pour occuper le secteur militaro-industriel.
C'est la raison pour laquelle les États, mais aussi les services de renseignements, dont la CIA, les Think tanks stratégiques, des élites, des militaires et d’autres faiseurs d'opinion « fabriquent » consciencieusement de l'ennemi. Ils font l’inventaire de ces ambitions et de ces moyens. Ils le placent sous surveillance. Ils mobilisent des budgets, industrialisent des moyens, définissent des doctrines, développent leur propagande et s’organisent pour tenter de le vaincre.
La fabrique de l’ennemi peut aller jusqu’à entrer en conflit ouvert avec lui.
« En temps de paix, les fils ensevelissent leurs pères ; en temps de guerre, les pères ensevelissent leurs fils », disait Hérodote.
L’Occident décadent a besoin de l’ennemi russe, de l’ennemi chinois, de l’ennemi coréen (du Nord) et de l’ennemi iranien. Cet ennemi peut être un grand voisin (le régime russe), un ennemi planétaire (la Chine), un ennemi absolu, un ennemi conceptuel, un ennemi de circonstance, un ennemi du long terme (l'islamisme).
La fabrique de l’ennemi permet aussi de nourrir l’ogre médiatique et de lui mettre de la matière entre ses dents. De ce point de vue, nos médias sont gâtés. La ligne de front de la guerre en Ukraine est sur le plateau de LCI tous les jours depuis plus de deux ans. Si la paix venait à intervenir demain, la rédaction de cette chaîne de télévision s'effondrerait.
L’ennemi est donc avant toute chose une construction politique. Cette construction permet de mobiliser les nations, de prélever davantage d’impôts, de souder les peuples et de gagner des élections.
Il y a des ennemis que l’on voit. Il y en a d’autres que l’on ne veut pas regarder (l'invasion migratoire massive). Il y a des ennemis bien réels, qui n'ont pas besoin de construction, et d’autres qui se révèlent, au fil de l’histoire et du temps, artificiels.
« Il est plus facile de faire la guerre que la paix » disait Georges Clemenceau.
La France a toujours eu des ennemis, avant de faire la paix avec eux : les anglais et les allemands. Elle a également affronté le régime soviétique durant la guerre froide jusqu’à son implosion en 1991.
Le plus grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’orgueil. Dans l’Occident, nous n’en manquons pas. En France, l'orgueil politique est tout en haut du podium. C'est lui qui reste la plus grande entrave à la paix. Suivez bien mon raisonnement. Et vous saurez de qui je veux parler.
Après la guerre avec l’ennemi, il y a toujours la paix.
Aujourd’hui, c’est elle qu’il faut gagner. Elle est possible avec la Russie. Il faut la vouloir et mettre l'orgueil au placard pour y parvenir. Vite.
Billet du 16 mars 2024 :