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Le systémicien - Page 437

  • Identité nouvelle

    J'ai longtemps recherché la « bonne méthode » qui me permettrait de faire évoluer, voire changer, mes attitudes et mes comportements pour me permettre de prévenir ou de faire face, au mieux, aux situations, évènements, drames, qui venaient régulièrement perturber le cours de mon existence. J'ai compris très vite qu'il n'existait aucune école pour enseigner cette discipline.

    Après de trop longues errances sur des chemins mal fréquentés, j'ai découvert qu'il me fallait avant tout mieux penser, mieux percevoir et me libérer de certains « conditionnements » bloquants.

    Pour cela, je devais apprendre ce qu'était véritablement le stress et le gérer, ainsi que la peur de vivre et de mourir.

    Il m'a fallu de nombreuses années pour comprendre l'immensité de la tâche et que, ma foi, elle était sans fin.

    Ceci étant, je crois avoir bien progressé et, je n'ai jamais hésité à partager mes découvertes. Par exemple sur la gestion du stress, l'approche systémique ou les différentes formes de communication. Je pense aujourd'hui que ce n'était pas suffisant !

    Vous avez été nombreux à me demander de préciser ces thèmes et surtout de les rendre plus accessibles. Ce que j'hésitais à faire dans l'idée que la connaissance, çà se mérite si on veut qu'elle produise de la compétence.  Et puis, il est des questions difficiles à « vulgariser » car elles relèvent de l'insight[1] à leur point de convergence.

    J'ai compris un jour que s'il était difficile de « faire passer » certaines connaissances, on pouvait au moins dire à quoi çà vous a servi et qu'on pouvait transmettre « sa » méthode. Chacun l'accommodant au mieux de ses intérêts et l'appréhendant au niveau qui est le sien.

    Récemment, une amie, très âgée, à qui je rendais visite m'a dit : «  Je vous dois beaucoup, sans vous et vos conseils je ne vivrai plus. Il me reste peu de temps, mais j'ai trouvé la sérénité et je partirai en paix »

    Vous imaginez le choc d'une telle déclaration et la responsabilité que cela sous-tend !

    Bien sur, on m'a souvent demandé des « recettes », surtout durant ma période d'éducateur sportif. Des recettes pour gagner ou mieux pour détruire, liquider l'adversaire ! Je répondais : « Commences par te demander pour quelles raisons tu veux gagner et comment tu veux le faire ».

    Seuls les meilleurs ont entrepris de répondre à la question ; n'est ce pas Julien, Antoine, Emilie ?

    Aujourd'hui rien n'a changé je suis simplement plus conscient de cette « responsabilité » du devoir de transmettre, passer le relais, aider ceux qui le demandent et qui sont prêts à faire un effort pour cela.

    En ces temps de troubles considérables de l'identité et du sens, quelles que soient les circonstances, les évènements, les défis à relever, les réponses se trouvent au niveau de la prise de conscience individuelle. Il s'agit toujours de développer son attention, mieux penser, mieux percevoir, rester libre et manoeuvrant pour « s'être utile » ainsi qu'au groupe humain d'appartenance et à l'espèce.    

    Si vous avez un jour ressenti le désir de trouver ce plus qui est en vous, vous comprendrez ce que je veux dire.

    Cette vieille dame faible et fatiguée m'a clairement fait savoir ce que je devais faire. Je ne suis plus très jeune non plus et il ne me reste probablement plus beaucoup de temps.

    Je vais donc tenter de transmettre mes « recettes » pour le changement. Nous dirons que ce n'est que des recettes et tout au plus une méthode. Pour le « reste » il faudra que ceux qui le veulent aillent chercher profondément en eux les moyens de le faire. Je ne puis que les accompagner, s'ils le désirent.

    Une question tout de même ! Est-ce que cela à voir avec l'identité ?

    Qu'en pensez-vous ?

     La suite au prochain post ! 



    [1] Insight : « Découverte éclair »

  • Virus réducteur

    Une autre manière, écologique, de régler la question de l'identité selon Manfred ! Prenons garde toutefois de sortir ses propos de leur contexte : la grippe...porcine. Après cela qui va se faire vacciner ?

    Quand, dit-il, je vois un être humain hétéro-déclaré, plus auto-déclaré que hautement compétent - je me dis qu'ils sont peut-être hautement intelligent, d'une intelligence qui dépasse largement la mienne, et qu'il a fait quelque chose que je ne peux pas vraiment comprendre.

    Mais je n'abandonne pas le problème. J'accumule des informations et des témoignages et j'arrive souvent à la conclusion que ces super-experts étaient tout simplement incompétents, quelquefois plus incompétents que des personnes ordinaires. 

    Dans l'affaire de cette campagne de vaccination contre le virus porcin (entre-temps on a ennobli son nom, mais cet adjectif me plaît beaucoup), je considère un épidémiologiste qui dit que 40% de la population alsacienne peut être atteinte, pour bien moins compétent que les quelques 80% des infirmières alsaciennes qui ne se feront pas vacciner.  Ce professeurs est d'ailleurs atteints d'un syndrome qu'on devrait nommer et étudier; je propose : le syndrome du spécialiste; celui, par exemple, qui est équipé d'un marteau et qui finit par voir des clous partout.

    Je suis aussi de l'avis de notre correspondant que la Nature va bien un jour réagir contre l'humanité pour l'empêcher de détruire la création. Encore que la Nature n'est pas à un milliard d'années près et que même si l'humanité arrivait à détruire presque toute la création, il resterait encore assez de gènes pour recommencer à presque zéro, remettre de l'humus et des arbres sur les montagnes dévastées par les humains. 

    Un moyen élégant et efficace de se débarrasser d'une grosse partie de l'humanité est une bonne mutation d'un virus qui réduirait l'humanité de moitié en quelque six mois. Lutter contre cela par une campagne de vaccination mondiale ? C'est déjà cuit. Pour barrer la route à un virus, il faudrait, ai-je lu vacciner 70% de la population d'un seul coup, il faudrait donc 6 milliards x 70% de doses, donc 4,2 milliards. Impossible. On pourrait peu à peu accroître la capacité des laboratoires à produire des vaccins en lançant tous les ans une fausse campagne, sorte d'exercice de musculation. Et il faudrait passer à la vaccination forcée d'une population de plus en plus méfiante. L'OMS, devenu instrument des lobbies de la santé, aurait-elle eu un tel plan ? Peu vraisemblable, à mon avis. 

     M.S.

     

     

  • Islam et violence

    Les victimes du Psychiatre islamiste de Fort Hood vont provoquer une immense inquiétude et compromettre encore plus les relations difficiles qu'entretiennent les pays occidentaux avec les pays islamistes. Les conséquences seront dramatiques pour l'Amérique et pour le monde entier. 

    Le moins que l'on puisse dire c'est que « Fort Hood » démontre à l'évidence que l'islam est une religion archaïque qui a retourné contre les occidentaux  le mythe du sacrifice. Celui ci,  tout au long de l'histoire humaine aurait « protégé » l'homme de sa violence. Contrairement aux autres religions, qui comme le christianisme y ont renoncé, pour l'islam, le sacré c'est justement le rituel de la violence. Le tout, ici et maintenant,  est de ne pas se retrouver dans la peau du « bouc émissaire » occidental involontaire qui devrait par son sacrifice résoudre le désordre collectif et rétablir la « communauté des croyants ».

    Il faut admettre en effet qu'ayant renoncé à cet aspect de la violence l'occident judéo-chrétien et issu des lumières,  se trouve démuni devant le terrorisme qui l'oblige à mesurer que le chemin parcouru depuis 2000 ans peut être effacé en quelques décennies. L'humanité, si radicalisation judéo-chrétienne il y a,  peut se retrouver  en panne « d'humanisme » et redécouvrir la barbarie des origines. Les juifs, et en particulier les israéliens, peuvent sombrer dans la violence « rédemptrice » si le « problème palestinien » n'est pas résolu dans les délais les plus brefs. Qui sait alors où l'enchaînement infernal des rétroactions positives, le vertige nihiliste des terroristes, entraînerait l'humanité.    

    L'Amérique, et l'occident en général, a le plus grand intérêt à se retirer au plus vite des bourbiers en terre d'islam.