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Le systémicien - Page 435

  • Copenhague commencement de la fin ?

     Vous connaissez à présent cette bonne vieille habitude de collecter et de relier les évènements et les ressentis qu'ils déclenchent. C'est toujours très intéressant de se référer à la sagesse populaire !

    A vous d'analyser et d'en tirer des conclusions...et puis si vous voulez commenter ...allez y !

    La notion même de gouvernance supranationale a été rejetée par tous, pauvres ou riches. Ils sont donc tous mal placés pour espérer un accord de gouvernance mondiale implicite.

    La politique des pays participants, a pris le dessus sur l'intérêt commun qu'est l'avenir de notre planète, comme toujours !

    Pourquoi croire à la sagesse des peuples dans le cadre de la mondialisation ?

    Pourquoi croire à des actions collectives dans notre monde d'individualistes ?

    Pourquoi croire dans la parole de dirigeants élus ou non?

    Pourquoi croire au Père Noël ?

    La cause réelle de l'échec des négociations n'est pas claire. A priori, les pays du Sud reprochent aux "pays riches" d'avoir fait un accord dans leur coin, de les avoir négligés dans les négociations...

    Mais on sait ce qui mène le monde...parmi les objectifs figurait l'enveloppe financière permettant aux pays "les plus vulnérables" (= pays pauvres) de faire face aux conséquences du réchauffement.

    Certains soutiennent  que les pays du sud souffrent du réchauffement climatique alors qu'ils n'ont rien demandé. Ils espèrent sincèrement que c'est par bateaux entiers qu'ils vont débarquer sur nos côtes pour pouvoir manger,

    Par bateaux entiers ? Vous plaisantez, il n'y en aura pas assez ...de bateaux... disent les autres ! Et rassurez-vous, ils remplaceront ceux d'entre eux qui auront fait naufrage... ils leur suffira de doubler le nombre d'enfants. Il faudra aussi que chacun d'entre nous en prenne une dizaine, au moins, par pièce dans son appartement.

    Allez, dormons encore en paix nous nous réveillerons quand ce sera le moment...celui où les loups entreront dans Paris...

    Ceci dit, c'est déjà beaucoup trop ces 30 milliards, puis 100 que les signataires dont la France ont décidé de donner en pure perte (sauf pour les dictateurs qui enverront l'argent en Suisse) aux pays du sud. Nous n'en avons pas le premier euro, surendetté comme nous sommes.

    Un certain nombre de pays sont donc venus à Copenhague dans l'espoir d'en repartir avec la promesse d'un chèque significatif.  Au lieu d'une réponse aux conséquences du réchauffement sur la diversité des espèces végétales endémiques et autres « balivernes », ils préfèrent sûrement une réponse précise à la question "combien pour moi ?".

    Mais les pays riches, empêtrés dans leurs déficits, leur surendettement, et leur chômage, ou simplement par expérience ... n'ont pas voulu signer un chèque en blanc : une vague enveloppe de 30 Milliards de $ sans répartition n'a pas contenté les pays adversaires du projet.

    Quand on voit les plus virulents (Vanuatu, Bolivie, Soudan...) on comprend la réticence des pays occidentaux à mettre la main à la poche: il faut commencer par balayer devant sa porte - démocratie, répartition des richesses, voire pour certains contrôle de la natalité, seront plus bénéfiques qu'un chèque dont les destinataires finaux sont plus qu'incertains.

    Du côté des Occidentaux, qu'espèrent-ils d'un sommet sur le devenir de la planète dont les protagonistes ne sont que des marionnettes aux mains de lobbies qui les dépassent ?

    Il est absolument scandaleux qu'en période de grave crise économique, alors que le déficit public explose et qu'il devra être supporté intégralement par les classes moyennes qui ne bénéficient ni d'exonérations fiscales d'un côté, ni du bouclier fiscal de l'autre, on parle de redonner encore des milliards d'euros d'aide à des pays étrangers. Ces sommes seraient bien mieux employées soit à réduire les impôts, soit à muscler le plan de relance, afin de dynamiser l'investissement et la consommation avec les conséquences positives sur l'emploi.

    Quant au réchauffement lui même, un glaçon déposé dans un verre d'eau rempli fait-il déborder l'eau en fondant ? Non parait-il ! Mais l'expérience du glaçon dans un verre plein à ras bord, tentez-là, vous verrez que l'eau déborde. Bon peut être, mais finalement à quoi ça rime cette expérience, que veut-elle prouver ?

    L'écologie est devenue une religion et la foi est de mise...après viendront le cortége annoncé des taxes et impôts qui seront tous verts et durables!!!

    Cette religion est en place pour remplacer les idéologies foireuses proposées par le XX eme siècle...et c'est en son nom que nous serons mis en coupe réglée...

    Pour l'heure, comme d'ailleurs bon nombre de climatologues, je constate la chute des températures...et j'attends non sans impatience le réchauffement, seul susceptible de me faire faire des économies d'énergie...

    A quelque chose malheur est bon!!!!!!

    C'est avec force de conviction que des extrémistes de l'écologisme hurlant à la fin du monde imminente nous ont effrayé ces dernières années. Claude Allègre et le bon sens auront-ils  raison des ayatollahs du climat mondial ? On récoltait des fraises au mois de décembre en l'an mille.... Paraît-il ! Point de camions, avions, industries. Juste retour des choses, le bon sens a la vie dure...

    Et puis je me dis que, ma foi, nous sommes peut être un peu trop nombreux sur notre bonne vieille planète ! Et si nous commencions par nous faire un peu de place ? Six milliards ce n'est déjà pas terrible, mais au delà ...bonjour les dégâts !

    D'autant plus que cette donnée, passée inaperçue et sans doute volontairement, explique partiellement la destruction de nombre d'écosystèmes : la surpopulation mondiale, qui pourrait approcher les 9 milliards en 2050.

    Une réflexion collective sur cette question taboue de la limitation des naissances, notamment dans les pays en voie de développement, serait sans doute aussi légitime que ce sommet de Copenhague qui joue à faire peur avec des données incomplètes, voir manipulées (au moins par omission).

    Décidément, ce sommet de Copenhague manque de crédibilité. Bien sûr, il est important que les pays se parlent et s'acheminent vers une autolimitation afin de préserver la planète. Mais ces grands prêtres, ces dévots et ces prosélytes, montrent surtout ce qu'est devenu "l'écologisme" : un culte sectaire, despotique et intransigeant. À écouter ses sermons, la modernité industrielle, forcément coupable, doit se soumettre au dogme de la décroissance sous peine de punition... divine ?

    L'homme n'est pas encore adulte ! Voici ce qu'il faut retenir de ce fiasco !

    Bien que je sois convaincu que l'activité humaine n'est que l'accélérateur du réchauffement, et qui y a bien d'autres façons d'en terminer avec l'humanité incapable de se réguler et de se contrôler, un peu moins de pollution aurait fait du bien à notre vieille planète, dommage ....et comme dirait Stephen KING on ne connaît pas la longueur de la corde, mais nous serons tous pendus...alors profitons en lorsqu'il est encore temps.

     

     

  • Systémique et psychothérapie

    Un  certain nombre d'entre vous (de plus en plus nombreux) s'intéresse aux relations entre la systémique et la psychothérapie et se demande quels sont les rapports entre l'approche systémique et l'approche psychanalytique de « résolution de problèmes ».

    Cette question révèle, au-delà d'un légitime désir de clarification, un enjeu de société explosif puisque la psychanalyse affirme haut et fort qu'elle est le dernier lieu où l'on puisse faire usage de la parole qui ne soit pas seulement utilisatrice et où des sujets peuvent encore se parler librement. 

    Pour ma part je me dis qu'un parent, un ami ou un prêtre peuvent faire aussi bien que Mr Freud et ses disciples. Pour ce qui relève véritablement de la thérapie, de la pédagogie, de l'organisation et de la régulation des conduites, je suis heureux de constater le progrès des théories communicationnelles (relationnelles, familiales) et des thérapies comportementales et cognitives que les neurosciences éclairent tout particulièrement.

    Je rappellerai pour mémoire qu'enfin, de nos jours en France, l'approche psychanalytique n'est plus maîtresse du champ thérapeutique, social et organisationnel qu'elle avait progressivement envahi et saturé. En écho avec le Marxisme et l'existentialisme de Jean Paul Sartre, le psychomarxisme a régné sans partage sur les esprits et les « âmes » depuis les années 50. Au moins deux autres approches s'installent progressivement dans notre  quotidien :

    Les thérapies comportementales et cognitives  (TCC)  qui reposent sur le modèle selon lequel l'évaluation que l'on fait d'une situation (c'est à dire les pensées ou cognitions, incluant les discours intérieurs, images, scénarios etc.) est un facteur important qui détermine les émotions et les comportements. En retour, les émotions et les états physiologiques sous-jacents influencent les cognitions. Par ailleurs, l'évaluation d'une situation repose sur des croyances profondes sur soi et le monde (ces croyances sont appelées schémas). Le travail psychothérapeutique et psychosocial a pour  but de développer l'observation de ces composantes  (comportements, états physiologiques, émotions, pensées, images). Mais aussi leur interaction pour mieux contrôler les états psychologiques  (stress, anxiété, dépression, agressivité, etc.).

    Il s'agit également de mieux prendre individuellement conscience et remettre en question  les schémas et traits de personnalité qui rendent difficile et douloureuse l'adaptation d'un individu à son environnement  et impossible sa participation à la modification de ce même environnement.

    L'approche systémique, souvent  utilisée au sein des groupes restreints en interaction (famille par exemple) Cette approche considère que le problème d'une personne peut résulter des interactions avec l'entourage  et au delà. Le comportement est le fondement d'un système général de communication. Toute interaction se déroulant en suivant un système de règles, le problème commun est défini et des solutions faisant appel à la médiation à partir des règles tentent de concilier les attentes de chacun. 

    L'approche psychanalytique qui n'est pas pour autant rejetée, a été récemment  pointée par le comité d'éthique en particulier sur l'autisme. Elle fait appel généralement à l'inconscient. Les difficultés du présent sont établies comme ayant leurs origines dans les conflits irrésolus de l'enfance.La méthode consiste à interpréter le discours (où la libre association est importante) et les comportements actuels pour élucider les conflits non résolus. Il s'agit d'une démarche qui traditionnellement peut être très longue. 

     Ma conclusion : sur le plan thérapeutique comme sur les plans pédagogique et organisationnel, il faut utiliser toute la palette des moyens, car il n'y a pas de vérité révélée.   

     Sur simple demande je transmettrai à ceux qui le souhaitent  des éléments d'approfondissement

     

  • Nicolas Sarkozy à Strasbourg

    Les régionales approchent tout doucement et la tension monte. J'ai assisté en direct à un évènement qui me fait penser combien l'approche systémique des questions sociales, économiques, politiques etc. est bien loin de faire partie de notre culture et de nos méthodes de résolution de problèmes.

    Cet évènement, c'est la rencontre de Nicolas Sarkozy et des militants UMP à Strasbourg.

    Selon le principe de la loi d'attraction de l'approche systémique : c'est notre façon de penser et de ressentir qui crée et détermine notre avenir et c'est nous qui enclenchons les terribles rétroactions que nous connaissons déjà aujourd'hui et qui ne sont que des prémices.

    Un parti politique n'échappe pas aux lois de la Systémique. Son comportement avec les citoyens et les militants lui  sera retourné au centuple selon un autre principe qui est la conséquence du premier, celui de la rétroaction et de la circularité. Les militants sont des leaders d'opinion, leur façon de penser et de ressentir induit la façon de penser et de ressentir de milliers d'autres. Avec Internet leur influence s'accroît considérablement. Il serait donc suicidaire pour un parti politique de se comporter comme l'ont fait les organisateurs à Strasbourg à l'occasion de la visite du Président. Et pourtant : suivez le fil !

    Mon cher Jean Philippe,

    (J.P. Maurer Député du Bas Rhin)  

    Strasbourg le 9 décembre 09

    Nous sommes venus nombreux hier à Lingolsheim pour rencontrer Nicolas Sarkozy, échanger et débattre entre nous et avec vous les élus.

    Vous nous aviez fixé une heure approximative : 11h 30 et, comme tu le penses bien, certains venaient de loin et avaient pris une journée de congé pour marquer l'évènement, alors ils sont venus bien plus tôt, à partir de 10 h 3O comme vous l'indiquiez dans "l'invitation".

    Pour les plus âgés d'entre nous, la déception a commencé à notre arrivée. Impossible de se garer à moins d'un kilomètre du lieu d'accueil. René, 85 ans, a failli retourner sur ses pas. Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises. Un accueil "glacial" et pour tout dire "déshumanisé", un hall tout aussi glacial, quelques rares sièges déjà occupés, un triste "buffet", de la bière glacée, du jus d'orange "chimique" et des bretzels ramollis. Même pas de café pour se réchauffer un peu. 

    Quelle fut notre stupeur de constater que du plafond, au travers d'un rayon de soleil  traversant les vitres sales, tombait de la poussière d'amiante. Une amie âgée s'est enfuie aussitôt avec son époux, affirmant que son asthme ne pourrait le supporter. Un autre, faisant en cela preuve d'humour, affirmait que c'était une tentative d'assassinat des militants par la "gauche extrême".  

    Et la longue attente a commencé, et lorsque enfin vers 14 h le Président est arrivé. Une bonne moitié d'entre nous avait disparu.

    L'intervention du Président, brève, audacieuse et mobilisatrice n'est pas parvenue à effacer notre déception, notre indignation et notre colère devant le mépris si ouvertement affiché des militants par des organisateurs auxquels nous décernons un "carton rouge" comme dirait René et un grand nombre d'entre nous que vous ne reprendrez plus à se déplacer dans ces conditions.

    A l'heure où le militantisme s'épuise, où chacun, inquiet de l'avenir, se replie sur lui-même, ou les politiques sont soupçonnés, non sans raison parfois, de tares multiples, où les discours verbeux et vertueux  ne font plus illusion, cette journée est une catastrophe pour notre mouvement en Alsace. On aurait voulu saboter l'intervention du Président qu'on n'aurait pu mieux faire et, ma foi, il a eu raison de s'exprimer à ce sujet sur certains de ses "amis" parfois pires que ses ennemis. 

    Persistez dans cette manière de vous conduire envers les militants et pour les prochaines élections, vous risquez de payer chèrement votre aveuglement. Les leçons des dernières municipales n'ont, semble t-il, servie à rien.

    Je me permettrais de te rappeler cette citation de  Jean de la Bruyère : "A quelques uns l'arrogance tient lieu de grandeur, l'inhumanité de fermeté et la fourberie d'esprit... on ne trompe pas en bien; la fourberie ajoute la malice au mensonge "

     La réaction des ténors UMP locaux est consternante et montre bien cette volonté d'abandon de nos valeurs et traditions !

    Te connaissant, je sais que tu ne mérites pas ces critiques, bien au contraire. Nous espérons tous que tu sauras convaincre certains de tes "amis" de modifier des attitudes et des comportements dignes des politiciens du XIXe siècle. Qu'ils s'inspirent un peu des leçons que leur donne le Président, et cessent de tirer à balles réelles sur les militants, comme l'ont fait « certain » et « certaine » et dont ils payent encore les conséquences.

    Il devient urgent de recréer du lien social, à commencer entre militants et élus, afin qu'il reprenne, de ce fait, une place concrète dans l'action politique.

    Votre « Communication » devrait s'inspirer de celle que pratique le Président, à la fois managériale (ou organisatrice), pédagogique (et en la matière vous avez beaucoup à apprendre) et enfin thérapeutique (car la politique doit avoir aujourd'hui comme finalité d'apaiser les conflits et de rassembler les meilleurs autour d'un projet, quel que soit leurs opinions premières). 

    Vous avez la matière et les moyens, qu'attendez-vous ? Un nouveau désastre pour la droite en Alsace ?

    Amitiés 

    Francis NERI

    Nicolas Sarkozy à Strasbourg II 

    Strasbourg le  09 Décembre 2009

    Cher Francis,

    Je découvre à l'instant ton message. Sache que je comprends parfaitement ton agacement.

    Toutefois, je tenais à t'apporter quelques réponses à tes interrogations.

    Tout d'abord,  le gymnase a été choisi par les conseillers du président de la république. Nous leur avions proposé le PMC, d'autres salles disposants de places assises, plus confortables et plus modernes mais eux ont malheureusement préféré ce gymnase que nous avons découvert pour l'occasion...

    Nous voulions améliorer l'accueil en installant des chaises dans la salle, mais là encore, notre volonté s'est heurtée à un refus catégoriques des mêmes conseillers.

    Pour la question de l'horaire figurant sur les cartons, je ne te cache pas qu'il nous a lui aussi été imposé, toujours par les mêmes personnes.

    Malgré cela nous avons pris sur nous pour arracher, et je pèse mes mots, la possibilité de pouvoir disposer de 50 chaises afin de pouvoir y installer nos aînés que je ne voyais vraiment pas tenir debout.

    C'est contre l'avis de la sécurité que nous avons organisé un pot qu'il nous était interdit de servir avant la discours présidentiel. Là encore nous sommes passés outre.

    Tu es un militant associatif et je sais que tu comprendras que pour servir ce pot, des militants, bénévoles, (Pour info, tout le monde est bénévole à l'UMP 67 puisque nous n'avons aucun salarié) ont pris une journée de congé. Ils étaient présents sur site dès 6H pour préparer la salle, décharger les camionnettes, et ensuite servir nos militants. Certes, il n'y avait pas de café, mais comme tu l'as remarqué il s'agissait d'un gymnase vieillissant disposant d'un point d'eau minuscule et ne disposant pas de cuisines. Ce fut déjà bien compliqué d'installer des tireuses je n'ose imaginer ce que cela aurait été pour un percolateur...

    Bretzel et Kouglofs, provenaient de boulangers professionnels de Lingolsheim achetés au prix du marché, comme le pot d'ailleurs. Le militant associatif que tu es, sait combien cela peut coûter. Même si nous sommes l'UMP, nous n'avons pas beaucoup de moyens. Nous avons donc préféré « améliorer », nous-mêmes avec nos militants, cette matinée plutôt que d'avoir recours à un traiteur onéreux.

    Pour accueillir ce public, pour préparer la salle, pour la ranger ce sont près de 100 bénévoles qui ont œuvré pour cette journée et certains n'ont même pas eu l'occasion d'écouter Nicolas Sarkozy car ils devaient rester à l'extérieur.

    S'agissant de l'horaire d'intervention du président (13H30), ces bénévoles ne sont pas responsables du retard pris dans la visite.

    Quant aux questions de mépris, franchement, nous ne demandions pas mieux que de pouvoir accueillir le président de la République dans une salle chauffée, avec de places assises, des toilettes et surtout à l'heure.

    Je te parle même pas de notre frustration d'avoir dû faire patienter toutes ces personnes à l'extérieur parce que la police n'avait pas encore procédé au déminage de la salle (inspection si tu préfères) alors qu'il pleuvait et qu'ils attendaient dans le froid. J'ai toutefois pris sur moi pour faire rentrer nos militants en béquilles, en fauteuil roulant etc... au prix d'un mémorable accrochage avec un commissaire.

    Le format de cette rencontre nous a été imposé et nous avons malheureusement dû faire avec. Je ne te parle même des accrochages que nous avons eu avec le staff parisien parce que nous refusions de respecter intégralement leurs consignes...

    Sache surtout que les élus du département ont également subi comme nous cette situation qu'ils auraient comme nous voulue nettement meilleure.

    J'espère avoir répondu à tes interrogations même si, comme pour toi, cette situation ne m'a pas été très agréable et j'en suis le premier désolé.

    Bien à toi

    Geoffroy Lebold

    Nicolas Sarkozy à Strasbourg III

    Le 10 décembre 09

    La réponse de Geoffroy Lebold à ma dernière chronique explique pas mal de chose, et en particulier qu'il est bon parfois "d'exploser" un peu, c'est à dire d'essayer de conjuguer la connaissance, la raison et l'émotion si l'on veut espérer découvrir la "réalité" Oui je sais elle est aussi insaisissable que la "vérité", mais vous êtes tous d'excellents "systémiciens" et croyez moi cette chronique remue, elle "globalise" ! Je voudrais encore préciser que je m'adresse à Jean Philippe Maurer député du Bas Rhin et que c'est un ami véritable (n'est ce pas Manfred ?)

    Pour autant, rien n'est résolu et il me semble que la communication politique du Président et plus généralement de l'UMP est pour le moins à revoir dans ses relations avec les militants et, au delà avec les citoyens. A moins que l'on considère que la mutualisation et la subsidiarité soient improbables, voire impossibles, c'est à dire qu'il serait utopique de déléguer des taches "bien pensées" d'organisation, de communication et de gestion au niveau où elles doivent être réalisées.

    Ce qui expliquerait le fonctionnement contestable de certaines organisations décentralisées et ....les autres !

    Il est incroyable d'imaginer  qu'un président assisté par des conseillers prestigieux, comme par exemple Henri Guaino, commette une erreur de communication aussi considérable. C'est au niveau de l'exécution qu'il faut à mon avis regarder. Ce qui est tout aussi inquiétant, car si l'on ne peut s'appuyer sur ceux-la même que l'on a choisi pour la tache, que faut-il faire ?      

    Les régionales approchent et nous allons bien nous amuser ! Alors ci-dessous un peu d'humour de la part de Manfred ! 

    Francis NERI 

    Nicolas Sarkozy à Strasbourg (IV)

    Le 11 décembre 09

    Pour ceux qui veulent recevoir le président Sarkozy.  Pour les militants en chaise roulante, pas de problème puisqu'ils ont leur chaise avec eux.

    Mais pour les autres, prévoir des chaises dans la cour ou sur le trottoir. Inviter aussi des vendeurs de pizza en camionnette et ne pas oublier les toilettes chimiques, le tout hors de la salle où sera reçu le président. Lorsque la salle aura été déminée (c'est à dire lorsqu'on aura enlevé les mines qui n'avaient pas été installées), il n'y aura plus qu'un danger qui puisse menacer le président : un drone piloté par un militaire américain installé dans un fauteuil au Texas, avec lequel les Américains chassent les talibans au Pakistan (3e lieu de guerre qu' Obama, prix Nobel de la paix, est en train d'installer en plus de ceux que Bush lui avait laissés). Mais comme les Américains ont installé le président de la France indépendante, et qu'il exécute parfaitement leurs instructions, le président peut-être assez tranquille (sauf contre les cons comme il y en a dans toutes les armées et dans toutes les administrations au monde).

    ms