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Le systémicien - Page 55

  • Situer : Pécresse, Chirac, Sarko

    Dans les années 70- 80, Chirac occupait un créneau de droite souverainiste anti-immigration. Il était couramment surnommé « Facho Chirac ». Ses communicants, notamment sa fille Claude, l’ont convaincu de mettre de l’eau dans son gros rouge, pour se faire accepter par le système et par les médias. Ce qu’il a fait allant jusqu’à établir une muraille de Chine entre le FN et le RPR : il assurait ainsi pour 40 ans l’hégémonie de la gauche sur le paysage politique français. C’est cette hégémonie qui est mise en cause aujourd’hui.

    Ce que Zemmour tente de briser en attaquant frontalement les pouvoirs judiciaires, médiatiques et associatifs et en tentant de briser le cordon sanitaire entre la droite classique et l’extrême droite.

    Il est assez significatif que dans la cartographie des soutiens, le Monde souligne la présence de gens venus des deux rives.

    Jean-Yves Le Gallou

    Il en est de même pour Pécresse. C’est Chirac et Sarko réunis !

    Comment, en effet  être certain que la « droite » de Pecresse, une fois aux responsabilités, ne trahirait pas une fois de plus ses électeurs ? Comment croire sincère une candidate qui laisse poser comme premier acte de sa campagne, la suspension comme vice-président de Guillaume Pelletier car il salue le courage d’Éric Zemmour ?
    Quelles garanties apporte-t-elle pour nous assurer que cette droite ne se ralliera pas à Emmanuel Macron quand tant de ses soutiens annoncent déjà qu’en cas de duel avec le président de la République face à un autre candidat de droite, ils feront le choix d’Emmanuel Macron ?
    Comment prétendre que les valeurs d’Éric Zemmour sont à mille lieux de celles de la droite ? Quand tendra-t-elle la main à tous les électeurs de droite qui sont partis chez Marine Le Pen ou dans l’abstention, tout particulièrement la jeunesse ? S’engage-t-elle à ne pas soutenir Emmanuel Macron en 2022, pour qui elle avait pourtant voté en 2017 ?

    Votons Zemmour, brisons l’hégémonie islamo-gauchiste qui se prétend « libérale » une fois pour toute.

    Francis- Claude NERI
    2022-01-10

  • Campagne d’Emmanuel Macron 

    Blitzkrieg ou politique de la terre brûlée ?
    Selon son entourage, et d’après ses récentes déclarations au Parisien, le président de la République aurait « très envie de se représenter ». Cette déclaration laisse peu de suspense sur ses intentions, sur lesquelles on en apprend un peu plus.

    Selon France Info, un membre du bureau exécutif de LREM a indiqué que le candidat supposé donnerait à sa campagne la forme d’un « blitzkrieg », d’une « guerre éclair ». Blitzkrieg, le mot est lâché. Rappelons-en l’origine : pour les Allemands, la phase initiale du blitzkrieg est la coupure rapide du système défensif ennemi en un point précis, obtenue par la concentration des forces en un même lieu. C’est grâce à cette stratégie que l’Allemagne nazie prit rapidement le contrôle de presque toute l’Europe.

    En 2019, Nathalie Loiseau, tête de liste de LREM aux élections européennes, avait déjà évoqué cette expression pour relancer sa campagne. Elle avait même parlé de « blitzkrieg positif ». On avait vu le résultat…

    Pourtant, ce mot n’est pas finalement si éloigné de la réalité fantasmée d’Emmanuel Macron. Il s’est rêvé en chef de guerre. Depuis le début. Toute la panoplie a été déployée : le couvre-feu, l’état d’urgence, les Conseils de défense, les déclarations de guerre. Depuis le début de la pandémie, tout a été pensé en ces termes.

    Le chef de l’État a cru que la pandémie de Covid lui permettrait de revêtir l’armure du guerrier, prêt à fondre sur l’ennemi invisible pour le terrasser.

    Le terme « blitzkrieg » utilisé à propos de la future campagne s’inscrit dans la même logique. Il place le futur candidat Macron dans l’axe de sa politique vaccinale : divide et impera
    (« diviser pour mieux régner »).

    Car ne nous trompons pas sur l’ennemi. Ses récentes déclarations ont donné le ton. La campagne sera centrée sur la pandémie, certes, mais non pas pour s’enorgueillir de ses victoires (il n’y en a pas), plutôt pour en désigner les responsables : les citoyens récalcitrants. Tel sera l’axe annoncé du blitzkrieg : les non-vax. Ceux qu’il juge « irresponsables », qui à ses yeux ne sont plus dignes de la citoyenneté et qu’il n’hésite plus à jeter à la vindicte populaire.

    Passons la forme, les discours, les déclarations d’intention : que reste-t-il, concrètement ?

    Une population fracturée, des citoyens rejetés par tous moyens possibles hors de la sphère sociale, citoyens qui paient pourtant leurs impôts et cotisations sociales mais sont privés d’une partie de leurs droits fondamentaux et que l’on soigne parce qu’on le veut bien.

    Aujourd’hui, et malgré le fiasco de plus en plus évident d’une politique du tout vaccination, de la prise en otage des libertés individuelles, Emmanuel Macron continue sur sa logique jusqu’au-boutiste. Et cela ressemble à une stratégie de la terre brûlée.

    Sabine Faivre

    https://www.bvoltaire.fr/campagne-demmanuel-macron-blitzkrieg-ou-politique-de-la-terre-brulee/

     

  • MANUEL DE RÉSISTANCE AU FASCISME D'EXTRÊME GAUCHE

    Selon Gilles William Goldnadel :
    « Ce manuel est interdit à la vente pour tous ceux qui n'ont pas encore compris que le fascisme était aujourd'hui situé à l'extrême gauche de l'échiquier politique et intellectuel. » 

    Il écrit « fascisme », car il démontre que « malheureusement, à force de matraquage par l'extrême gauche en majesté médiatique, ce mot, historiquement précisément marqué, a été dénaturé, dévalué, galvaudé. Mais j'ai écrit fascisme d'extrême-gauche, pour me faire comprendre immédiatement et émotionnellement, par souci premier d'efficacité. » 
    C'est tout le sens et la finalité de ce manuel. Celui qui l’a écrit s'inscrit dans le combat culturel. 
    Il sait la gauche habile à l'extrême dans ce combat où gagner la bataille de l'émotion est essentiel. 
    La bataille des idées, la gauche sait qu'elle l’a peut-être perdue depuis quelque temps. 
    Elle n'ose plus nier comme elle le faisait effrontément la laideur ou les dangers cruels de l'islamisme. Raison pourquoi elle ne se bat plus que sur le terrain de l'émotion où elle peut encore l'emporter en quelques instants, par la grâce disgracieuse de ses médias, sans faire appel à la raison. 
    La bataille culturelle qui se joue est une bataille existentielle. Puisqu'il va de notre identité comme de notre sécurité. 
    Ce manuel est un vade-mecum. Il propose des recettes simples telles que de traiter l'adversaire par la dérision plutôt que par la colère. De ne pas s'offusquer des étiquettes ( « fachos » !, « extrême-droite ! » , « raciste ! » etc…) dont l'extrême gauche fasciste vous affuble puisque elles ne peuvent plus piquer profondément, ayant largement perdu son magistère intellectuel et moral. 
    Il préconise de pratiquer le cambronisme tranquille. 
    De rendre coup pour coup : on vous parle chaque jour de la traite transatlantique ? Rappelez donc l’esclavage arabique et les razzias barbaresques en France. De dénoncer une imposture morale qui tient davantage de l'escroquerie de l'art contemporain que de la politique rationnelle. 
    Enfin : « N’'ayez aucun complexe de supériorité ou d'infériorité : Que vous soyez blancs ou noirs, soyez le sans honte. Ni vanité. N'aimez pas votre adversaire d'extrême-gauche, mais ne pratiquez ni la haine ni la vulgarité. Ce serait faire un cadeau à l’ennemi. N'ayez plus peur. C'est la leçon numéro un du manuel qui commence. » 

    1 décembre 2021

    Gilles William GOLDNADEL