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crise écosystémique

  • L'humanité n'a pas de plan

    L'humanité n'a pas de plan, si jamais elle avait eu un plan ça se saurait.  Malgré cela l'histoire a permis à des systèmes d'émerger.

    Aucun de ces systèmes n'a jamais été vraiment bon, ni totalement efficace, ni entièrement bien, ni entièrement mal intentionné.

    Jusqu'ici il existait plusieurs manières d'en mesurer les qualités et les défauts, mais la guerre avait toujours été le moyen ultime de donner, sur au moins un critère, une conclusion objective à la comparaison...

    Il y a des naïfs qui y croient mais en général les bonnes idées servent principalement, voire uniquement trop souvent, à manipuler les masses.
    C'est en quelque sorte la carotte mais le bâton n'est jamais très loin et il s'abat toujours sur les mêmes, sauf depuis qu'on s'est cru capable de construire un système dans lequel aimer l'autre deviendrait le dogme et entretenir un mythe positif de sa différence, le culte.

    Dans un tel système on remplace les luttes verticales par les luttes qu'on voudrait les plus horizontales possible.

    Encourager des différences spécifiques, choisies, minoritaires, tout en inhibant les manifestations d'une identité majoritaire consensuelle et faire en parallèle du territoire un concept, c'est à dire une carte, tout en prétendant faire de l'individu un concept aussi, en parlant de citoyenneté, de laïcité, de genre, tout en invitant ces différences socialement incompatibles à "vivre ensemble", relève du domaine de l'injonction paradoxale et ne peut qu'aboutir à des tensions, des replis, des éclatements et des partitions.

    De ce point de vue la violence n'est qu'un révélateur, un symptôme, le mal est ailleurs et il est profond.  Il faut donc imaginer et craindre que les solutions ne pourront être que radicales et probablement violentes, d'autant plus violentes qu'on aura plus attendu.

     

    François Amsallem
    24 10 20

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

     

  • Réguler contrôler remédier

    Mots clés !

    Régulation- contrôle- remédiation
    Prospective – approche systémique- écologie
    Signaux faibles- démographie- surpopulation
    Gaz à effet de serre-réchauffement climatique-point de rupture
    Méthane et CO2-fonte des glaces et des neiges - fonte du permafrost- Gulf Stream
    Matières premières- pétrole- gaz-pics
    Agriculture-alimentation-consommation-pollution
    Crises- conflits-nucléaire
    Complexes militaro-industriels- armements
    Cultures et religions
    Club de Rome-halte à la croissance

    Un des éléments à prendre en considération:

    Le méthane est un gaz à effet de serre très puissant, vingt fois plus actif que le CO2. Il est produit par la dégradation des matières organiques, et on estime qu'il en existe près de 50 milliards de tonnes sous les glaces de la mer de Sibérie orientale. Sous l'ensemble du pôle nord, les quantités s'élèvent à plusieurs centaines de milliards de tonnes, et la libération, ne serait-ce que d'une fraction, engendrerait une catastrophe climatique sans précédent.

    Depuis deux ans ce gaz se libère en quantité de plus en plus importante et le point de non retour est aujourd’hui atteint…tout ce que nous pouvons faire c’est de retarder l’inéluctable effondrement civilisationnel …alors préparez vos Arches, rapprochez vous des survivalistes comme Piero San Giorno (sur You tube).
    Et si vous n'en croyez pas un mot, faites comme moi une modélisation informatique avec les mots clés ci dessus. 


    Ma modélisation établie à partir d’une simple analyse systémique, qui tient compte de la mise en œuvre de sévères mesures de régulation et de contrôle, s’approche de la verticale dans 5 ans et dans 10 ans c’est le désastre… au plus tard en 2025.

    (Dans la conception d'un système d'information, la modélisation des données est l'analyse et la conception de l'information contenue dans le système.)

    Alors si rien n’est fait !!

    Et ne vous fiez pas aux discours officiels ils paniquent car les « experts » leurs ont déjà dit que c’était plié …de ce coté aussi la messe paraît dite
    C’est d’ailleurs ce que suggère Trump …en filigramme, après nous le déluge !

    Exemples :
    La fonte des glaces arctiques.

    En savoir plus : http://www.maxisciences.com/fonte-des-glaces/rechauffement-climatique-la-fonte-des-glaces-arctiques-pourrait-couter-45-000-milliards-d-039-euros_art30337.html
    Copyright © Gentside Découverte

    L'arrêt du Golf Stream

    La fonte des pôles et des glaciers abaissent la salinité de l'eau de mer entrainant une perturbation des courants. En conséquence, il y a un risque d'arrêt des temporisateurs climatiques. Si le Golf Stream s'arrête, nous entrerons dans un cycle de glaciation...
    Ce phénomène est déjà arrivé et il a toutes les chances de recommencer. Pourquoi, comment ? La fonte de la banquise alimente en eau douce l'Océan Atlantique, ce qui risque d'empêcher le courant chaud du Gulf Stream de réchauffer l'Europe et l'Amérique. Un changement radical pourrait affecter le climat de ces régions du monde. ....
    Film documentaire ici (malheureusement payant) : http://www.vodeo.tv/94-148-5312-coup-de-froid-sur-la-planete.html
          

    Francis Claude NERI

    13 12 16

  • Le combat pour l’égalité.

    Voici une chronique écrite il ya déjà quelques années (avant la création de ce blog) pour un journal qui aujourd'hui se garde bien de diffuser  le moindre de mes écrits.

    C'est dire si nos médias ont régressé en matière de liberté d'expression !  

    Je sais qu'un ami écologue radical me comprendra, lira ce texte avec attention et nous rejoindra pour aller plus loin. 

    J'ajouterai encore que je n'ai eu nulle envie d'en changer un seul mot.

    Bonne lecture et n'hésitez pas à diffuser la bonne nouvelle: "Ils"  ne veulent toujours rien comprendre, et "ils" ne savent faire que toujours plus de la même chose. "Il"  est temps que "nous" nous en débarrassions.  

    Le combat pour l'égalité. 

    Le véritable problème est posé sans ambiguïté :  l’Homme en tant qu’espèce et groupe, saura t-il se maîtriser, gérer, réguler, bref devenir adulte et responsable ?

    La liberté, précieuse et réelle, est devenue dangereuse car elle est de moins en moins soutenue par la connaissance, l’information et la responsabilité. Il en est de même pour la démocratie, les « Nouveaux Barbares » n’en ont que faire car ils ont faim. L’avenir devrait donc leur appartenir car ils n’ont rien d’autre à perdre que leur vie. Ne parlons pas de la solidarité, ce n’est plus qu’un vain mot.

    Pour nous Occidentaux, la réalité de la « Vraie Vie », chacun de nous la fabrique dans une relative et toute matérielle abondance et se moque de la réalité de l’autre.

    Pouvons-nous alors créer ensemble des réalités nouvelles et les faire exister ? Probablement si nous adoptons une nouvelle approche :

    L'approche écosystémique, qui est une façon de distinguer à la fois l’homme et les hommes, sans que le premier ne dissimule les seconds, sans que les hommes ne masquent le « Vivant » dans sa globalité. L’homme peut se  percevoir comme une configuration d'interactions appropriées aux conditions de vie dans le contexte de « classe humaine » en association avec d'autres Hommes, qui forment et occupent avec lui, sa « niche écologique ».

    Dans l'explication cybernétique, dite « négative », l'examen des restrictions ou contraintes du système montre que seule une "réponse appropriée" aux différentes contraintes peut survivre, se développer et se reproduire, c’est la régulation.

    Dans sa réponse, l’individu, comme l’espèce humaine, doit abandonner les frontières intérieures qui l’enchaînent ainsi que  Sisyphe à son rocher et étendre son esprit vers le dehors, s’élever, prendre comme Jonathan le Goéland de la hauteur pour mieux distinguer, manœuvrer, appréhender, grandir.

    S’élever, relier, grandir pour l’individu et pour l’espèce, ce n’est plus « croître et multiplier », mais au contraire restreindre une population planétaire qui n’aurait, sinon bientôt plus, comme au temps préhistorique, qu’une seule finalité, se nourrir pour survivre, mal.

    Comment s’y prendre ? C’est relativement simple, Notre système Terre nous pose un problème majeur : la crise écosystémique.  Une série de défis sans précédents, apparemment insolubles dans le contexte international, institutionnel et technologique actuel. Il y a, d’autre part, un fossé immense entre le discours et l’action, pour ne pas dire une immense hypocrisie pour ne pas voir la réalité en face.

    Cette approche écosystémique de résolution des crises, sommes nous en mesure de la mettre en œuvre ?

    Aujourd’hui, sept crises majeures convergent vers le point de rupture et menacent l’ordre établi par la société globalisée :

    Crise énergétique, financière, économique, environnementale, climatique, alimentaire  et enfin démographique.

    Ces crises reliées entre elles, s’accumulent et sont accélérées par de nombreux  facteurs multiplicateurs : l’interactivité de la globalisation, la médiatisation,  l’idéologie guerrière, meurtrières et suicidaire des  groupes terroristes combattants pour « l’égalité », la résistance au changement des classes dirigeantes .

    Cette rencontre des crises, au sommet de leur courbes ascendantes, nous conduit au désastre. En identifiant les tensions, nous pourrions envisager de réguler  la crise systémique globale et mettre en place les changements  indispensables.

    Cela impliquerait une réflexion fondamentale sur le rôle spécifique du modèle de « développement » de la civilisation moderne occidentale dans la mondialisation actuelle.

    En attendant, rien ne va plus et il y a beaucoup de choses à changer; mais il s’agit avant tout de changer les règles du jeu en matière de démographie.

    La résolution des autres crises ne pouvant se faire qu’à cette condition. En effet, que constatons nous ? 

    « A l’échelle planétaire, une majorité croissante des travailleurs potentiels n’ont pas et n’ont aucune chance d’acquérir la compétence qui leur permettrait de produire quoi que ce soit qui puisse être utile à la minorité de “gagnants” des pays occidentaux industrialisés (Western Industrial Nations). Les “Winners” - machines, ordinateurs et automates aidant -n’ont plus désormais besoin de ces travailleurs sans compétences.

    Pas plus d’ailleurs que, dans un pays occidental industrialisé, les vrais gagnants, ceux qui ont la compétence d’être utiles, n’ont besoin des travailleurs de ces pays qui sont dépourvus de cette compétence. 

    Un (1) travailleur sur quatre (4) dans les WIN ne travaille déjà plus. Le quart des “gagnants”sont devenus aussi des perdants et la proportion des exclus augmente sans cesse. »[1]

    Bref, les manœuvres, les éboueurs, les couturières et les plongeurs de restaurant vont se recruter sur place et encore pour un temps et en quantité limitée.

    Depuis déjà, quelques années, dans son village planétaire, Yvan Illich nous expliquait que les trois classes sociales n’étaient pas obsolètes du tout, bien au contraire, mais que la classe du bas disparaîtrait dans un délais plus ou moins bref; celui pour lequel la classe du haut en aurait encore besoin comme force de travail, comme banque d’organe ou pour maintenir sa diversité biologique afin d’éviter la consanguinité ( ce dernier point se limitant aux meilleurs spécimens bien évidemment).

    Cette fameuse classe du haut n’aura, un jour, même plus besoin de la classe intermédiaire c’est à dire les techniciens et les technocrates qui peuvent encore les servir provisoirement.

    Six milliards d’hommes c’est déjà bien trop, alors neuf milliards ! 

    Si quelques guerres ne viennent pas en réduire le nombre. il faudra bien employer des méthodes plus radicales et ce ne sont pas les quelques « bien pensants » qui restent et qui auront vite compris ou se situe leur intérêt qui vont se battre pour ceux qui ont eu le malheur de naître en surnombre au mauvais endroit et qui seront mis au rebut.

    Pour que chacun vive à l’aise sur cette terre si belle et encore si pleine de vie, l’idéal planétaire devrait se situer autour de trois à quatre milliards, et encore ! Le reste est en excédant.

    Reste à savoir comment « ils » (le « ils » est plus commode que le « nous »)  vont s’en débarrasser ! La pilule ? Ce serait un moindre mal, je suppose que les Chinois s’en servent, mais à mon avis nettement insuffisant et encore réprouvé par la morale religieuse et la mentalité du « fellah ». La stérilisation idem cela fait trop IIIe Reich !

    Reste la guerre avec son lot de génocides, de vertueuses indignations et de repentances, de comportements héroïques et de sacrifices sublimes, de salut au drapeau en berne, de glorieuses épopées à raconter à « son » enfant et une culture nouvelle sur laquelle construire un nouvel avenir radieux et de juteux rapports pour la caste du haut.

    Entendons nous bien, la caste du haut ne se recrutera pas qu’en Occident, mais au sein d’une élite mondiale ou les questions de races, de religions ou de culture seront sans incidences.

    Préparez vous les « Winners ». C’est exactement ce qui devrait se passer et vous serez contents de vous en tirer ainsi. Croyez moi, les « autres » n’ont aucune chance… mais ne vont pas se laisser faire, cela va être très dur, le combat pour l’égalité est commencé !

     

    Bonne « chance » tout de même !

     

    Francis NERI



    [1] Pierre JC Allard « Agora Vox »