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  • Régulation et contrôle

    Les actions individuelles construisent une capacité collective propre, c’est à dire irréductible à celle de ses membres, au moyen de l’'apprentissage à domestiquer les conflits et phénomènes de pouvoir au lieu de les étouffer, ce que Michel Crozier et Erhard Friedberg appellent un système d'’action concret. « Un système d’'action concret est un ensemble humain structuré qui coordonne les actions de ses participants par des mécanismes de jeux relativement stables et qui maintient sa structure, c'’est à dire la stabilité de ses jeux et les rapports entre ceux-ci, par des mécanismes de régulation qui constituent d’'autres jeux ».

    Michel Croisier
    L’acteur et le système

    "Un système humain est un ensemble complexe composé d'éléments organisés situés dans un environnement spécifique. Ils agissent, réagissent, en échangeant des flux d'informations, d'énergie et de matière pour assurer le développent, le maintien de sa structure et la survie de l'ensemble."

    Francis-claude Neri
    Les chemins de l'avenir

    Crise systémique globale.
    La crise dites des subprimes n'en était qu'un élément. Nous aurions du observer l’intentionnalité des acteurs et comprendre que les systèmes : financiers, économiques, démographiques, alimentaires, climatiques, énergétiques etc.  s’articulent l'un, l'autre et renforcent leurs rétroactions positives jusqu'à l'effondrement ...c'est en fait ce qui nous attend à moyen terme ...2025 probablement si rien n'est fait en matière de régulation et de contrôle.

    Francis-claude Neri
    02 01 16

     
  • Effondrement, comment l’éviter ?

    «  Tout ce qu’on sait aujourd’hui, c’est qu’on est face à une redoutable et destructrice boucle de rétroaction positive « globale », qui s’alimente à partir de sous-systèmes eux mêmes soumis à des boucles de rétroactions positives allant dans le même sens »
    Francis NERI

    Si nous voulons faire de la prospective afin d’introduire de la remédiation, de la régulation et du contrôle sur le système global,  il convient donc de penser, puis d’établir un modèle global, planétaire, d’analyse systémique intégrant, pour le moins, les sous systèmes suivants : l’économie et la finance, l’écologie, le climat, la démographie, la production et l’affectation des ressources énergétiques et alimentaires, la consommation.

    Le défi de la « complexité » que ce projet illustre consiste tout d’accord à admettre que nous ne pourrons pas nous débarrasser de la complexité apparente des phénomènes humains et, que l’incertitude, le désordre, la contradiction, la pluralité, la complication font partie de la problématique générale et donc de la solution.

    La méthode de l’analyse cartésienne de réduction de la complexité à des composants élémentaires est adaptée à l’étude des systèmes stables constitués par un nombre limité d’éléments en interactions linéaires décrites par des lois mathématiques proportionnelles, additives. Mais elle ne convient pas pour l’étude des systèmes,  passé un certain niveau de complexité, d’incertitude et de logique émergente, comme c’est le cas en biologie, en économie ou dans les systèmes sociaux.
    Une autre approche est requise l’approche systémique  fondée sur de nouvelles représentations de la réalité prenant en compte la complexité du cosmos, des organismes vivants, des sociétés humaines, et des systèmes artificiels conçus par les hommes.
    La systémique nécessite l’appréhension concrète de concepts qui lui sont propres : vision globale, système, niveau d’organisation, interaction, rétroaction, régulation, finalité, évolution.
    Elle prend forme dans des processus de modélisation, qui utilise le langage graphique et permet l’élaboration de modèles qualitatifs (en forme de « cartes » ) et la construction de modèles dynamiques simples et simplement quantifiés ( algorithmes).

    La démarche systémique actuelle, grâce aux réseaux sociaux et les immenses possibilités d’interactions qu’ils permettent, ne doit plus être réservée à quelques têtes pensantes de la mondialisation qui l’utilisent afin d’assurer leur domination oligarchique qui nous conduit à l’abime.
    L’approche systémique peut être utilisée par chacun d’entre nous en tant que comportement de la personne qui agit pour PENSER le système, mais aussi pour élaborer ensemble le comportement à mettre en œuvre par les acteurs qui veulent utiliser ce « nouveau savoir ».

    Quitte à l’imposer à nos « acteurs » politiques qui font semblant de l’ignorer pour mieux nous en imposer les aléas !

    C’est l’objectif  et la « finalité » que je vous propose et pour cela, formons CE système : « Un ensemble d’éléments en interaction dynamique, orienté en fonction d’un but, d’une finalité »


    Francis-claude Neri


    01 01 17