Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Exercice d'analyse systémique

    Bonjour,

    Ci-dessous, transmise par Michel A., la réponse à l'une de mes chroniques  Il me parait avoir établi la connexion entre approche, analyse systémique et écologie, la vraie, celle de l'esprit (Grégory Bateson)

    A le lire, l'on se rend compte que l'approche écosystémique si elle est complexe, n'est en rien compliquée.

    Il y a l'essentiel : La notion de perception non refoulée et assumée, de représentation, la chronologie remise en ordre, la situation des évènements (temps, espace, contexte), le refus « d'identifier » une situation ancienne avec une toute nouvelle, la mise en relation, l'analyse, l'interprétation et enfin la proposition : ce qu'il conviendrait de faire pour résoudre la crise !

    Si ce texte et cette vidéo vous inspirent des réflexions, n'hésitez pas, je transmettrai

    Merci Michel et bravo !

    PS : Les caractères gras et soulignés le sont de mon fait 

    Ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'esclavage arabo-musulman

    Ecoutez cette vidéo. http://www.youtube.com/watch?v=jcIcd3T2BMw&feature=related

    Et ne croyez pas qu'il s'agit seulement d'histoire passée, cela continue!

    Voyez le Darfour au Soudan, mais aussi la Mauritanie... 

    Pourquoi cette histoire et ces faits restent-ils quasi-tabous?

    POURQUOI ?
    Sans répondre à cette dernière question très politique qui reflète notre perception très tendancieuse de l'esclavage, de ses agents et de ses effets, j'aimerais exprimer quelques idées.

    Ces  idées ne répondent donc pas au pourquoi essentiellement politique (dans le sens où le politique est de l'économique concentré) du refoulement de la perception selon laquelle l'esclavage pratiqué par d'autres que les européens/américains a été au moins équivalent dans sa barbarie et ses conséquences inhumaines à celui que des livres et des séries comme Racines ont assez largement popularisé...

    J'ai tendance à penser qu'il y a un rapport entre anthropocentrisme, dont le(s) monothéisme(s) prosélyte(s) est(sont) la forme la plus achevée, entre domination et/ou esclavage de la Nature, entre invention de l'Animal en tant que substance essentiellement opposée à une autre invention (l'humain en tant que non-animal), entre transformation des animaux-non humains en choses ou en êtres exploitables et animalisation de certaines femmes et hommes. En l'occurrence les peuples noirs, parce que bon nombre d'entre eux vivaient sans complexe de la chasse et de la cueillette, étant ce faisant presque parfaitement intégrés au sein de la communauté du vivant (l'ensemble des espèces).

    Exprimant cela, loin de moi de vouloir remettre en cause l'impérative nécessité actuelle du progrès face à la barbarie, l'obscurantisme, les préjugés, l'oppression des femmes, le racisme et l'antisémitisme (1), l'oppression des animaux non-humains et de la Nature, la crise écologique, etc.

    Non, il s'agit de contribuer à remettre les choses à leur place. Leur place étant leur ordre d'apparition dans le temps, mais aussi leur emplacement dans l'ensemble des faits, tels qu'ils découlent les uns des autres. Ce n'est pas chose aisée. Il faut se départager des influences idéologiques qui imprègnent notre inconscient et donc s'efforcer de décrypter l'origine des mots et images qui peuvent nous aveugler.

    Une fois parvenu à remettre (plus ou moins) les choses à leur juste place, juste parce que réelle et non fantasmée, il devient plus facile de définir ce que doit être le progrès loin de toute idéologie du progrès, laquelle menacerait de prendre une dimension religieuse, mais aussi loin de tout passéisme dangereux tendant à faire la promotion pure et simple des traditions. Surtout pas !

    Le progrès actuellement doit se décliner de plusieurs manières pouvant sembler parfois opposées. Il s'agit de sortir de l'obscurantisme et lutter contre ses effets, là où il se fait ressentir, tout en mettant le cap vers une société mondiale ou plus exactement un ensemble mondial de sociétés qui sauront retrouver leur place au sein de la communauté des espèces.

    Par exemple, il s'agit de défendre et étendre les acquis de la libération des femmes (qui n'est pas terminée), de défendre et étendre les acquis de la libération de l'individu face aux poids des interdits, tabous, etc., de communautés oppressantes, TOUT EN permettant aux individus de former des communautés libres permettant aux individus de ne pas se retrouver seuls, isolés, affaiblis, exploités et de développer leurs potentialités créatrices. C'est un vrai défi!  En même temps, et la défense et le développement des libertés fondamentales (point qui reste à redéfinir...) en est le moyen principal, il s'agit de passer à un tout autre type de civilisation ou plutôt d'accéder enfin à la civilisation. Ceci ne peut se faire de manière linéaire et progressive, comme s'il s'agissait seulement de faire progresser quantitativement les libertés exposées ci-dessus. Il s'agit d'aller le plus consciemment possible, donc en s'appuyant et en développant qualitativement ces libertés chèrement conquises, vers une rupture universelle de notre rapport désastreux envers les autres espèces, les différents écosystèmes et en général ce qu'on peut appeler la Nature...

    En ce sens les libertés en sont la condition, le moyen, mais aussi le but.

    Mais, et j'en terminerai là, si nous ne prenons garde à la stratégie de forces réactionnaires qui tentent d'exploiter les acquis démocratiques pour à terme les anéantir après les avoir aménagés à leur profit, le but ne pourra être atteint.

    Vous avez peut-être votre petite idée sur ces forces ou vous vous demandez à quelles forces je fais allusion?

    Il y en a plusieurs, mais il en est une qui me semble ne pas être qualifiée pour ce qu'elle est (ultra-réactionnaire et fascisante, voire fasciste) par les milieux qui se devraient - ce qu'ils ne font pas - historiquement, socialement, politiquement de la combattre frontalement. Je vous laisse le soin de réfléchir à quoi je pense.

    (1) Je perçois l'antisémitisme comme étant d'une nature en partie différente du racisme en ce sens qu'il ajoute à ce dernier  une autre dimension. Il est souvent l'expression de la réaction des forces conservatrices qui ne supportent pas l'esprit critique et dialectique, la critique, la critique de la critique, la philosophie, la libre discussion de toAute question,  l'effort vers le dépassement de tous les tabous, en d'autres termes ce qu'on peut appeler des conditions du progrès. Les juifs étant fréquemment  des citadins porteurs d'une culture citadine aux racines profondes face à des ruraux ou des cultures largement imprégnées de ruralité et partant largement conservatrices...

     

  • Copenhague commencement de la fin ?

     Vous connaissez à présent cette bonne vieille habitude de collecter et de relier les évènements et les ressentis qu'ils déclenchent. C'est toujours très intéressant de se référer à la sagesse populaire !

    A vous d'analyser et d'en tirer des conclusions...et puis si vous voulez commenter ...allez y !

    La notion même de gouvernance supranationale a été rejetée par tous, pauvres ou riches. Ils sont donc tous mal placés pour espérer un accord de gouvernance mondiale implicite.

    La politique des pays participants, a pris le dessus sur l'intérêt commun qu'est l'avenir de notre planète, comme toujours !

    Pourquoi croire à la sagesse des peuples dans le cadre de la mondialisation ?

    Pourquoi croire à des actions collectives dans notre monde d'individualistes ?

    Pourquoi croire dans la parole de dirigeants élus ou non?

    Pourquoi croire au Père Noël ?

    La cause réelle de l'échec des négociations n'est pas claire. A priori, les pays du Sud reprochent aux "pays riches" d'avoir fait un accord dans leur coin, de les avoir négligés dans les négociations...

    Mais on sait ce qui mène le monde...parmi les objectifs figurait l'enveloppe financière permettant aux pays "les plus vulnérables" (= pays pauvres) de faire face aux conséquences du réchauffement.

    Certains soutiennent  que les pays du sud souffrent du réchauffement climatique alors qu'ils n'ont rien demandé. Ils espèrent sincèrement que c'est par bateaux entiers qu'ils vont débarquer sur nos côtes pour pouvoir manger,

    Par bateaux entiers ? Vous plaisantez, il n'y en aura pas assez ...de bateaux... disent les autres ! Et rassurez-vous, ils remplaceront ceux d'entre eux qui auront fait naufrage... ils leur suffira de doubler le nombre d'enfants. Il faudra aussi que chacun d'entre nous en prenne une dizaine, au moins, par pièce dans son appartement.

    Allez, dormons encore en paix nous nous réveillerons quand ce sera le moment...celui où les loups entreront dans Paris...

    Ceci dit, c'est déjà beaucoup trop ces 30 milliards, puis 100 que les signataires dont la France ont décidé de donner en pure perte (sauf pour les dictateurs qui enverront l'argent en Suisse) aux pays du sud. Nous n'en avons pas le premier euro, surendetté comme nous sommes.

    Un certain nombre de pays sont donc venus à Copenhague dans l'espoir d'en repartir avec la promesse d'un chèque significatif.  Au lieu d'une réponse aux conséquences du réchauffement sur la diversité des espèces végétales endémiques et autres « balivernes », ils préfèrent sûrement une réponse précise à la question "combien pour moi ?".

    Mais les pays riches, empêtrés dans leurs déficits, leur surendettement, et leur chômage, ou simplement par expérience ... n'ont pas voulu signer un chèque en blanc : une vague enveloppe de 30 Milliards de $ sans répartition n'a pas contenté les pays adversaires du projet.

    Quand on voit les plus virulents (Vanuatu, Bolivie, Soudan...) on comprend la réticence des pays occidentaux à mettre la main à la poche: il faut commencer par balayer devant sa porte - démocratie, répartition des richesses, voire pour certains contrôle de la natalité, seront plus bénéfiques qu'un chèque dont les destinataires finaux sont plus qu'incertains.

    Du côté des Occidentaux, qu'espèrent-ils d'un sommet sur le devenir de la planète dont les protagonistes ne sont que des marionnettes aux mains de lobbies qui les dépassent ?

    Il est absolument scandaleux qu'en période de grave crise économique, alors que le déficit public explose et qu'il devra être supporté intégralement par les classes moyennes qui ne bénéficient ni d'exonérations fiscales d'un côté, ni du bouclier fiscal de l'autre, on parle de redonner encore des milliards d'euros d'aide à des pays étrangers. Ces sommes seraient bien mieux employées soit à réduire les impôts, soit à muscler le plan de relance, afin de dynamiser l'investissement et la consommation avec les conséquences positives sur l'emploi.

    Quant au réchauffement lui même, un glaçon déposé dans un verre d'eau rempli fait-il déborder l'eau en fondant ? Non parait-il ! Mais l'expérience du glaçon dans un verre plein à ras bord, tentez-là, vous verrez que l'eau déborde. Bon peut être, mais finalement à quoi ça rime cette expérience, que veut-elle prouver ?

    L'écologie est devenue une religion et la foi est de mise...après viendront le cortége annoncé des taxes et impôts qui seront tous verts et durables!!!

    Cette religion est en place pour remplacer les idéologies foireuses proposées par le XX eme siècle...et c'est en son nom que nous serons mis en coupe réglée...

    Pour l'heure, comme d'ailleurs bon nombre de climatologues, je constate la chute des températures...et j'attends non sans impatience le réchauffement, seul susceptible de me faire faire des économies d'énergie...

    A quelque chose malheur est bon!!!!!!

    C'est avec force de conviction que des extrémistes de l'écologisme hurlant à la fin du monde imminente nous ont effrayé ces dernières années. Claude Allègre et le bon sens auront-ils  raison des ayatollahs du climat mondial ? On récoltait des fraises au mois de décembre en l'an mille.... Paraît-il ! Point de camions, avions, industries. Juste retour des choses, le bon sens a la vie dure...

    Et puis je me dis que, ma foi, nous sommes peut être un peu trop nombreux sur notre bonne vieille planète ! Et si nous commencions par nous faire un peu de place ? Six milliards ce n'est déjà pas terrible, mais au delà ...bonjour les dégâts !

    D'autant plus que cette donnée, passée inaperçue et sans doute volontairement, explique partiellement la destruction de nombre d'écosystèmes : la surpopulation mondiale, qui pourrait approcher les 9 milliards en 2050.

    Une réflexion collective sur cette question taboue de la limitation des naissances, notamment dans les pays en voie de développement, serait sans doute aussi légitime que ce sommet de Copenhague qui joue à faire peur avec des données incomplètes, voir manipulées (au moins par omission).

    Décidément, ce sommet de Copenhague manque de crédibilité. Bien sûr, il est important que les pays se parlent et s'acheminent vers une autolimitation afin de préserver la planète. Mais ces grands prêtres, ces dévots et ces prosélytes, montrent surtout ce qu'est devenu "l'écologisme" : un culte sectaire, despotique et intransigeant. À écouter ses sermons, la modernité industrielle, forcément coupable, doit se soumettre au dogme de la décroissance sous peine de punition... divine ?

    L'homme n'est pas encore adulte ! Voici ce qu'il faut retenir de ce fiasco !

    Bien que je sois convaincu que l'activité humaine n'est que l'accélérateur du réchauffement, et qui y a bien d'autres façons d'en terminer avec l'humanité incapable de se réguler et de se contrôler, un peu moins de pollution aurait fait du bien à notre vieille planète, dommage ....et comme dirait Stephen KING on ne connaît pas la longueur de la corde, mais nous serons tous pendus...alors profitons en lorsqu'il est encore temps.

     

     

  • Systémique et psychothérapie

    Un  certain nombre d'entre vous (de plus en plus nombreux) s'intéresse aux relations entre la systémique et la psychothérapie et se demande quels sont les rapports entre l'approche systémique et l'approche psychanalytique de « résolution de problèmes ».

    Cette question révèle, au-delà d'un légitime désir de clarification, un enjeu de société explosif puisque la psychanalyse affirme haut et fort qu'elle est le dernier lieu où l'on puisse faire usage de la parole qui ne soit pas seulement utilisatrice et où des sujets peuvent encore se parler librement. 

    Pour ma part je me dis qu'un parent, un ami ou un prêtre peuvent faire aussi bien que Mr Freud et ses disciples. Pour ce qui relève véritablement de la thérapie, de la pédagogie, de l'organisation et de la régulation des conduites, je suis heureux de constater le progrès des théories communicationnelles (relationnelles, familiales) et des thérapies comportementales et cognitives que les neurosciences éclairent tout particulièrement.

    Je rappellerai pour mémoire qu'enfin, de nos jours en France, l'approche psychanalytique n'est plus maîtresse du champ thérapeutique, social et organisationnel qu'elle avait progressivement envahi et saturé. En écho avec le Marxisme et l'existentialisme de Jean Paul Sartre, le psychomarxisme a régné sans partage sur les esprits et les « âmes » depuis les années 50. Au moins deux autres approches s'installent progressivement dans notre  quotidien :

    Les thérapies comportementales et cognitives  (TCC)  qui reposent sur le modèle selon lequel l'évaluation que l'on fait d'une situation (c'est à dire les pensées ou cognitions, incluant les discours intérieurs, images, scénarios etc.) est un facteur important qui détermine les émotions et les comportements. En retour, les émotions et les états physiologiques sous-jacents influencent les cognitions. Par ailleurs, l'évaluation d'une situation repose sur des croyances profondes sur soi et le monde (ces croyances sont appelées schémas). Le travail psychothérapeutique et psychosocial a pour  but de développer l'observation de ces composantes  (comportements, états physiologiques, émotions, pensées, images). Mais aussi leur interaction pour mieux contrôler les états psychologiques  (stress, anxiété, dépression, agressivité, etc.).

    Il s'agit également de mieux prendre individuellement conscience et remettre en question  les schémas et traits de personnalité qui rendent difficile et douloureuse l'adaptation d'un individu à son environnement  et impossible sa participation à la modification de ce même environnement.

    L'approche systémique, souvent  utilisée au sein des groupes restreints en interaction (famille par exemple) Cette approche considère que le problème d'une personne peut résulter des interactions avec l'entourage  et au delà. Le comportement est le fondement d'un système général de communication. Toute interaction se déroulant en suivant un système de règles, le problème commun est défini et des solutions faisant appel à la médiation à partir des règles tentent de concilier les attentes de chacun. 

    L'approche psychanalytique qui n'est pas pour autant rejetée, a été récemment  pointée par le comité d'éthique en particulier sur l'autisme. Elle fait appel généralement à l'inconscient. Les difficultés du présent sont établies comme ayant leurs origines dans les conflits irrésolus de l'enfance.La méthode consiste à interpréter le discours (où la libre association est importante) et les comportements actuels pour élucider les conflits non résolus. Il s'agit d'une démarche qui traditionnellement peut être très longue. 

     Ma conclusion : sur le plan thérapeutique comme sur les plans pédagogique et organisationnel, il faut utiliser toute la palette des moyens, car il n'y a pas de vérité révélée.   

     Sur simple demande je transmettrai à ceux qui le souhaitent  des éléments d'approfondissement