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  • Situer : Valérie Pécresse.

    Les problèmes de son modèle social

    Si Valérie Pécresse veut changer de modèle social, qu’elle en revienne à un système d’assurance classique.

    Un article de l’Iref Europe
    Si elle est élue en avril prochain, Valérie Pécresse annonce qu’elle fera en sorte que l’emploi paye davantage. Les nostalgiques de Sarkozy en 2007 s’y retrouveront. À cet effet elle envisage de baisser les cotisations vieillesse salariales de telle façon que les salaires nets du secteur privé jusqu’à 2,2 SMIC, soit près de 3000 euros net, augmentent d’environ 10 %.

    Ça paraît simple en effet : on baisse les cotisations des salariés et leur salaire net augmente d’autant. Mais ça paraît aussi très coûteux. Environ 19 millions de salariés gagnent moins de 3000 euros net par mois. L’État prendrait en charge10 % de leur salaire, soit un coût démesuré proche de 50 milliards par an.

    Mais au-delà du coût, le principe est critiquable

    Hélas, le système français d’assurance sociale est déjà très largement étatisé. Il l’est dans sa gestion comme dans son financement, notamment depuis que François Fillon, qui n’avait pas encore fait sa mue libérale, a mis en place une prise en charge par l’État d’une partie significative des cotisations sociales patronales.

    La Réduction générale des cotisations patronales sur les bas salaires, dite « Fillon », permet à l’employeur de diminuer le montant de ses cotisations patronales sur les salaires qui ne dépassent pas 2543,15 euros brut par mois. Cet allègement peut représenter jusqu’à un peu plus de 32 % du SMIC.

    Au niveau d’un SMIC au 1er octobre 2021, de 10,48 euros bruts de l’heure (mensuel 1 589,47 euros sur une base de 151,67 h/mois), les charges patronales après la Réduction Fillon, en tenant compte d’une mutuelle maintenant obligatoire, s’élèvent à 4,50 % du salaire brut, soit 70 euros par mois. Les charges salariales sont actuellement de 22,5 % du brut.

    La mesure de Mme Pécresse conduirait à les réduire à environ 14,5 % du brut, soit des charges totales salariales et patronales de 19 % du brut. Les charges d’assurance maladie, maternité, vieillesse normales représentent plus de 60 % du brut. Sur les salaires de plus de la moitié des Français, l’État prendrait donc en charge plus des deux tiers de leurs cotisations. Bientôt il pourrait payer leur salaire comme en… URSS !

    La socialisation radicale du système français de protection sociale

    Désormais le système français de protection sociale serait dominé par le modèle beveridgien.

    Les systèmes de protection sociale peuvent être classés schématiquement en trois modèles :

    1. Un système assurantiel classique reposant sur des cotisations calculées pour chaque assuré en fonction de ses risques, comme pour l’assurance automobile par exemple.
    2. Un système bismarckien qui se place dans une logique assurantielle, mais redistributif puisqu’il fait payer les cotisations en pourcentage du salaire pour des prestations équivalentes pour tous. C’était le système retenu initialement par la France.
    3. Un système beveridgien (selon les idées de l’économiste britannique William Beveridge présentées en 1942 à son gouvernement) qui offre des prestations uniformes à tous financées par l’impôt et non par des cotisations.

    Actuellement, la Sécurité sociale française se distingue par un système mixte empruntant des éléments aux deux modèles bismarckien et beveridgien. Mme Pécresse veut prendre exemple principalement sur le modèle d’assurance sociale anglais qui, comme chacun le sait, est très défectueux.

    Il faudrait au contraire qu’elle fasse évoluer le modèle français vers un système assurantiel classique. Les salariés pourraient recevoir leur salaire complet, charges comprises, et ils seraient obligés de s’assurer eux-mêmes auprès de la compagnie ou mutuelle de leur choix comme ils savent très bien le faire pour leur voiture.

    Et comme pour leur voiture, ils feraient jouer la concurrence et obtiendraient sans doute des prix d’assurance bien meilleurs que ceux de la Sécu. Ce n’est pas l’État qui redonnerait 10 % de leur salaire aux salariés, ce sont eux qui les obtiendraient dans une libre négociation de leurs assurances. Les salariés redeviendraient responsables d’eux-mêmes, de leur famille et de leur avenir. Ne serait-ce pas mieux ?

    Certes, la transition ne serait sans doute pas si facile d’un système à l’autre, notamment pour les petits salaires qui font déjà l’objet d’importantes exonérations (Fillon). Mais ce serait possible en déchargeant les entreprises de nombreuses charges fiscales et réglementaires pour qu’elles aient les moyens de rehausser les salaires modestes.

    Il serait désastreux que ce soit la droite qui adopte définitivement un modèle social beveridgien, c’est-à-dire étatiste, socialiste. Si Mme Pécresse veut changer de modèle social, qu’elle en revienne à un système d’assurance classique. Les salariés y gagneraient deux fois, en argent et en liberté retrouvée.

    Jean-Philippe Delsol
    Contrepoints

     

  • Migrations

    Les migrations massives ne sont bonnes pour personne. Ni pour le pays d'origine qui perd ses forces vives et intellectuelles, ni le pays d'accueil qui doit, de fait, abandonner sa culture au profit d'une société multiculturelle qui, on le sait, ne marche pas et crée des tensions et du racisme. Qu'on s'occupe enfin d’acculturer et d’inculquer nos valeurs, nos codes, nos lois et nos pratiques à des familles qui sont déjà présentes depuis plusieurs décennies maintenant, toutes origines confondues, il y a fort a faire !

    Les migrants ne sont utiles qu'à une chose : main d'œuvre bon marché. Tu n'acceptes pas tes conditions de travail et tu trouves que ton salaire est trop bas ? Ce n’est pas grave, Mokthar ici présent, fraîchement débarqué du Moyen-Orient (par exemple), lui, les accepte sans broncher, sans manifester.

    Les Français (et autres peuples européens) manifestent pour la conservation de leurs droits et de leurs avantages sociaux. Les migrants ne le feront jamais, trop contents qu'ils sont de pouvoir résider en Europe. Ramasser les poubelles à Paris, Berlin ou Londres.

    Voilà pourquoi nos politiciens et la caste financière veulent des migrants. Pas par philanthropie et bon sentiment, juste pour de la main d'œuvre bon marché. ET la France périphérique peut crever.

    Six millions de chômeurs, 5 millions de précaires ... Il faut en rajouter une couche? Cela n'a pas suffi la traitrise de Pompidou et de VGE ?

    Les migrations massives ne sont pas un problème en soi. Ça dépend des circonstances. En cas de très grande baisse démographique, c'est même désirable. C'est un problème aujourd'hui dans un pays comme la France. Alors il y a des pays qui peuvent dire légitimement que l'immigration est une chance...à la condition qu’elle soit choisie.

    Mais les pays qui ont un problème démographique, c'est parce que leurs dirigeants l'ont voulu. Il suffit de faire une politique qui incite les gens à faire des enfants mais à ce moment là, pas d'immigrés pour faire le travail et se substituer aux autochtones .

    Et la, ça ne va plus du tout… l'immigration doit être choisie et ciblée en rapport avec les besoins stricts du pays.

    Ici et là !

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

     

  • A l’école du progressisme 

    Ce lundi, l’acteur Louis Garrel était invité de l’émission Quotidien (TMC). Sur le plateau de Yann Barthès, il a notamment fait la promotion de son nouveau film, la Croisade. L’histoire est celle de deux parents dont l’enfant de 13 ans lance une croisade au sein du domicile familial pour sauver la planète.

    On croit d’abord à une comédie, comme l’annonce l’acteur de 38 ans. Jusqu’à ce qu’il se lance dans un discours élogieux sur le courage d’une nouvelle génération qui prétend donner des leçons de morale aux adultes. « Je trouve que les jeunes gens de 12, 13, 14 ans sont très affûtés, sur tous les sujets, pas seulement l’histoire du changement climatique. Mais aussi sur l’histoire de la sexualité, de l’identité sexuelle, de l’identité de genre, de l’antiracisme… Moi je me trouve des fois comme un con, ils me font la leçon et je me trouve réac », reconnaît-il. Un monde où les enfants définissent les règles et où les adultes n’ont qu’à suivre passivement sans broncher. « Quand j’ai envie de protester, je me trouve complètement idiot, je leur dis “je vous laisse faire, vous êtes des progressistes beaucoup plus forts que moi”. » Car il ne s’agit plus seulement de déconstruire tous les prétendus stéréotypes d’une société “raciste, homophobe et transphobe”.

    Il faut aussi renverser les rôles dans l’éducation : l’enfant devient le maître, le sachant, et l’adulte prend la place de l’élève docile.

    Du discours de Louis Garrel ou de l’admiration béate des chroniqueurs qui l’écoutent religieusement, on ne sait pas ce qui est le plus lunaire. 

    Valeurs actuelles

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