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Antisémitisme - Page 4

  • Un non-juif

    "Léon Tolstoï se demandait : « Quelle sorte de créature unique est-elle, celle que les dirigeants de toutes les nations ont disgraciée et broyée et expulsée et détruite, persécutée, brûlée et noyée, et qui en dépit de leur colère et de leur furie, continue de vivre et de prospérer?…
    Le Juif est le symbole de l’éternité… Il est celui qui détient depuis si longtemps le message prophétique et l’a transmis à l’humanité. » (Léon Tolstoï, Qu’est-ce qu’un juif?).
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    Leur histoire est unique. Un exemple qui me traverse l’esprit : l’été 2008, une inscription sémitique ancienne, datée du début du Xème siècle, peinte sur un tesson de poterie fut trouvée à Khirbet Qeiyafa, une ancienne forteresse implantée à vingt kilomètres à l’ouest de Jérusalem, en bordure de la vallée d’Elah où David aurait affronté le géant Goliath. Le fragment de poterie découvert porte cinq lignes de texte, partellement effacé, sous forme d’une instruction sociale relative aux esclaves, aux veuves et aux orphelins. L’appartenance à la culture hébraïque proprement dite est soutenue par des mots spécifiques de l’hébreu comme « faire », « travailler » et « veuve ». La traduction proposée est pétrie de culture juive et l’on croirait avoir affaire à un verset biblique :
    _ … « Vous ne devriez pas faire cela, mais adorer l’ Éternel.
    _ Jugez l’esclave et la veuve.
    _ Jugez l’orphelin et l’étranger. Plaidez pour l’enfant.
    _ Plaidez pour le pauvre et la veuve.
    _ Protégez le pauvre et l’esclave. Soutenez l’étranger. »
    Oui, je sais, cela ressemble à l’éthique valorisé dans nos sociétés démocratiques. C’est que nos sociétés sont les héritières, non seulement des grecs, pour la pensée, mais d’Israël pour notre éthique et la morale que nous espérons, encore aujourd’hui, faire accepter de par le monde…
    Je ne suis pas juif, je n’ai aucune attache avec Israël.
    Je bénis Israël, parce que face à la barbarie qui les cerne, il persévère à croire en leurs fondamentaux et au droit. Si ce n’était pas le cas, Israël n‘existerait plus. C’est bien ce que cherchent leurs ennemis en tentant de discréditer ce peuple.

    Ichoua MiTsion Un non-juif ...fan de notre Peuple

  • Approche systémique

    J’avais, hier au soir, invité trois amis ( infogroupe 68 ) à un barbecue pour discuter d’organisation en vue des prochaines élections européennes.
    L’un d’eux un « notable » Colmarien opérant en toute discrétion, et n’intervenant jamais en conséquence sur ma page et le groupe, me fit part de son étonnement devant mon refus d’accepter en particulier sur le groupe des « Systémiciens pour la liberté » des musulmans alors que j’y recevais des Juifs.
    Enfin il ne comprenait pas pourquoi dans le conflit israélo-palestinien je n’étais pas neutre et prenait systématiquement partie pour les Israéliens …

    Pour lui un Systémicien ne pouvait prendre partie pour un camp ou un autre…

    J’ai du sortir mon tableau de papier car il eut la malignité lui, de sortir une de mes expressions favorite : « Le jugement négatif EST le sommet de la conscience » qu’il interprétait comme une absence de jugement …ce qui n’est pas le cas … au contraire.

    C’est à ce moment là que mon épouse est allée se coucher !

    Les « idées » systémiques contenues implicitement dans nos projets sont presque plus importantes que ces projets eux-mêmes et ce serait folie de les sacrifier sur l'autel du pragmatisme.

    Je vais donc essayer d’être simple car nous sommes là au cœur de la question et c’est elle qui va déterminer NOTRE avenir.  Il faut donc que chacun d’entre nous appréhende correctement la spécificité, la  portée de ces manières de penser si nous voulons survivre en tant que « système occidental »

    C’est  Ludwig Von BERTALANFFY qui fit les premiers travaux sur ce thème en 1925. Comme biologiste et psychologue, il cherchait à construire une théorie générale qui permette d’aborder les êtres vivants en tant que systèmes.

    Sa théorie générale des systèmes regroupe les principes théoriques généraux qui permettent de décrire et comprendre le fonctionnement des systèmes ou des sous-systèmes, quels qu’ils soient.

    Sur le plan de la physique cela « tient » mais on ne peut comprendre un organisme vivant en étudiant séparément chacun de ses « composants ». Il faut au contraire insister sur les interactions entre ses différentes parties, son organisation, ses échanges avec son environnement, etc.

    Des chercheurs élaborèrent ensuite la notion d’information et de feed back (information retour) à l’occasion de la mise au point de machines équipées de dispositifs de contrôle de l’exécution de la tâche.
    La dimension « appliquée » de ces disciplines, plus marquées par les ingénieurs que par les théoriciens, va aussi de pair avec un accent sur l’action et sur le but de ces systèmes, construits par l’homme.

    On ajoutera la modélisation des systèmes qui atteint aujourd’hui des niveaux de sophistications très élaborés par le recours aux ordinateurs et à leur puissance de travail.

     Qu’est qu’un système tout d’abord ? Joël de Rosnay  Président de la cité des sciences définit un système en ces termes :

    «Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d'un but»[1]

    • Un être humain est un système : 
    • il est organisé en fonction d’un but : maintenir sa structure (rester vivant)
    • il est en interaction dynamique en particulier avec les autres êtres humains       

    L’expression « interactions dynamiques » et « maintenir sa structure (y compris morale, culturelle ou cultuelle …économique, sociale etc. )  nous met sur le chemin des interactions entre Israéliens et Palestiniens ou plus généralement entre Juifs, Musulmans, Chrétiens Agnostiques, Athées, Libres penseurs etc. et nous fait comprendre que ces interactions peuvent ne pas être de tout repos et que nous devons les réguler et les contrôler.

    Réguler et contrôler QUOI ? Ben les interactions de « cause et effet » et donc les « rétroactions ».

    Ex :  Événement 1) Cause, un Musulman dit à un Juif «  Sale Juif »
            Événement 2) Effet, le Juif répond (rétroaction) « Sale Arabe
            Événement 3) Un individu « neutre » dit « Sales cons » faites la paix !
            Événement 4) Un autre s’exclame « Allah Akbar ! »

            ETC .

    Et on est parti pour ce qu’on appelle « une boucle de rétroactions » le système  (l’ensemble d’éléments en interactions dynamique) va s’emballer, les rétroactions vont devenir de plus en plus violentes et il va exploser…
    Pour réduire la pression il faut « ouvrir la boucle » c’est cela qu’un systémicien entend par « action » (jugement négatif) et c’est bien le sommet de la conscience …si on juge positivement on accélère la réaction et c’est mauvais de mauvais !

    Mais dans un cas comme dans l’autre (neutre, pour, contre) personne n’écoute plus personne, chacun reste DÉTERMINÉ par ses certitudes …il ne reste donc plus qu’à poser un thermostat sur le système …un régulateur qui se déclenche automatiquement pour ouvrir la boucle et empêcher les « acteurs » de faire sauter le système en s’étripant joyeusement.

    L’ONU était faite pour çà …c’est raté …et c’est le moins que l’on puisse dire …je crains fort qu’il nous faille CHOISIR. Nous ne pouvons plus rester neutres.

    Un systémicien doit savoir le faire.  Pour ma part, je me positionne CONTRE la « Triplice », c’est à dire un certain islam des ténèbres, une certaine gauche multiculturaliste et « en même temps » chrétienne qui tend l’autre joue, et bien entendu un certain « libéralisme » prédateur et oligarchique qui « suicide » la planète et ses habitants.


    Les trois sont objectivement en cohérence. Bref ils sont en « approche systémique » ils se renforcent l’un par l’autre …nous serions stupides de ne pas en faire autant !      

    Francis-claude Neri
    23 06 18

     

    [1] De ROSNAY Joël, (1975),

    Le Macroscope, vers une vision globale, Seuil, points, Paris. p.93

     

  • Gaza

    Beaucoup d'Arabes hurlent à la vengeance et à la guerre à la suite des événements horribles à Gaza. Je ne connais pas de peuple sous-développé et si volontiers soumis à leur gouvernement tyrannique et à leur clergé obscurantiste qui ait un jour réussi à se libérer d'une occupation étrangère.

    Avant de le faire de l'occupation israélienne, les Arabes doivent se libérer de leur propre faillite politique, économique, sociale, religieuse et sociétale. Avant d'ouvrir la route vers Jérusalem, soyons réalistes et commençons par ouvrir d'abord l'accès à l'électricité courante au Liban, à l'eau potable en Egypte...

    Quant aux chiens de la surenchère qui hurlent à la mort de l'Amérique, laquelle Amérique paye pour l'armée de l'Egypte, pour l'Etat irakien, pour la stabilité du système bancaire au Liban... Pourquoi vont-ils donc dans les consulats américains ou allemands, mendier un titre de séjour pour eux ou leurs enfants, chez le Grand Satan (n'est-ce pas?).

    Quelle honte que ces intellectuels, ces journalistes, ces oulémas, ces évêques, ces politiciens remuant grossièrement leur langue irrationnelle et inconséquente comme une vieille danseuse du ventre fait serpenter ses hanches du peu de la splendeur que l'âge lui a laissé.
    A défaut d'être victorieux, soyez au-moins dignes dans la défaite, calmez-vous, taisez vos cris indignes et cessez de gesticuler ainsi ridiculement.
    Emancipez-vous de vous-mêmes pour vous libérer ensuite des ingérences des autres et des occupations.
    Vos cris et vos menaces, sous le coup de l'émotion (n'est-ce pas là quelque chose que d'aucuns oulémas jugent comme un travers de la femme, cette tendance à l'émotivité?), vos pierres et vos bombes artisanales ne vous conduiront à nulle victoire, mais à la mort que, comme un peuple en cours d'extinction, certains d'entre vous désirent tant.

    L'Amérique envoie des hommes sur Mars et a les moyens d’accueillir et d'intégrer des millions d'entre vous ( Libanais, Syriens, Palestiniens, Egyptiens, Irakiens ...).
    Pensez-vous vraiment que le Hamas a lancé ces pauvres âmes désespérées à la mort pour la libération? Le Hamas les a lancés pour la propre survie de son pouvoir contesté et fragile à Gaza.

    Arabes, voulons-nous aider les Gazaouis?

    Exigeons que certains pays arabes ouvrent leur frontière, exigeons d'une certaine institution religieuse, si prompte à faire une conférence sur Jérusalem, qu'elle fasse pression pour que le gouvernement de son pays ouvre sa frontière avec Gaza, et fasse circuler de l'aide alimentaire et médicale.

    Non? Impossible?

    Alors, taisez-vous tous au lieu d'être si vains en parole, et soyez reconnaissants au Bon Dieu qu'en face des Palestiniens, se trouve Israël, et non pas Bachar Al-Assad, ni les Phalanges libanaises, ni Da'esh, ni Al-Quaïda, ni d'autres au pouvoir dans le monde arabe que je ne pourrais nommer sans risquer de mettre en péril mes projets et dont la cruauté a été infiniment pire que la déjà bien cruelle intransigeance israélienne.

    Pourquoi ne pas commencer, pour de vrai, à réfléchir sérieusement, rationnellement, à la libération et à la paix, laquelle passe nécessairement par l'élimination, chez nous, des forces malfaisantes de l'archaïsme et de la régression intellectuelle et sociale.

    Sortons le Hamas, pour commencer.

    Par Nader Allouche

    David Duquesne
    16 05 18