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Crise systémique - Page 21

  • Principe de subsidiarité et organisation fractale

    Le principe de subsidiarité
    C’est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Ainsi, lorsque des situations excèdent les compétences d'une entité donnée responsable de l'action publique, cette compétence est transmise à l'entité d'un échelon hiérarchique supérieur et ainsi de suite. Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la recherche du niveau hiérarchique pertinent auquel doit être conçue une action publique.

    Organisation fractale

    Descartes n’est plus de ce monde depuis des centaines d’années, et son Discours de la méthode qui date de 1637 est en grande partie obsolète. Comme le fut avant lui Aristote en soutenant que ce qui « EST » est immuable .  

    Tous les phénomènes doivent pouvoir s’expliquer par des raisons mathématiques, écrivait également Descartes.
    Et affirmait d’autre part…Le fait de tout fragmenter permet de comprendre et de dominer le sujet.

    Ce principe cartésien est responsable de l’obstination, de tout fragmenter, des théoriciens du management des sociétés et des hommes.
    Ils considèrent, que le tout n’est que l’assemblage de parties et qu’il est possible de le connaître, de le dominer, et de le comprendre, si chaque élément est suffisamment décomposé.

    Si cela peut être vrai, pour un système linéaire et statique, cela ne l’est pas pour un système social vivant, un système complexe que l’on ne peut observer s’il est démembré.

    Mais observer la totalité en mouvement n’est pas simple et c’est la raison pour laquelle il faut organiser la partie à l’image du tout qui sera, bien sur, plus grand que la somme des parties. Mais  la structure et l’organisation ne CHANGENT pas, quelle que soit l’échelle comme pour des poupées gigognes.

    Mise en cohérence des deux approches

    C’était déjà dans l’idée de De Gaulle avec la décentralisation que VGE fit capoter car il était resté sur l’idée de « centralisation jacobine »  du pouvoir.
    Depuis le concept a pris forme et c’est développé en France à partir de chercheurs comme Henri Laborit, Edgar Morin, Joël de Rosnay, ou encore Thilo Sarrazin,  Patrick Artus, Marie Paule Virard, Françoise Kourilsky , et bien d’autres, d’abord sous l’appellation d’approche systémique, puis sous celui de « complexité ….[1]   

    Mettre en cohérence les deux applications sur le plan organisationnel et structurel est une nécessité vitale du fait même que le système politico-médiatique, ainsi que les institutions, ont perdu toute crédibilité aux yeux de l’opinion publique en ayant largement démontré leur impuissance  à comprendre des phénomènes comme la globalisation, les crises systémiques, les crises démographiques, écologiques, immigrationnistes etc.

    Et bien entendu de régler les problèmes !

    La règle de base, c’est le fonctionnement comme un réseau neuronal. C’est une multitude d’individus agissant en parallèle et de manière simultanée à partir de règles simples pour  faire émerger un comportement COLLECTIF « intelligent » susceptible de régler les problèmes locaux et globaux qui se posent à la communauté.  

    Ce fut l’idée centrale de la création d’infogroupes.

    Il est peut être temps de la reprendre !

    Francis-claude Neri

    28 03 18

     

    [1] Henri Laborit : La nouvelle grille. Edgar Morin : La voie. Joël De Rosnay : L’homme symbiotique. Théo Sarrazin : L’Allemagne disparaît. Patrick Artus et Marie Paule Virard : Globalisation, le pire est à venir. Françoise Kourilsky : Du désir au plaisir de changer.

  • Régulateurs

    André-Jacques Holbecq  Il y a fort à parier que si un gouvernement mondial était mis en place, il ne le serait pas pour le bien des 99%, de terriens mais pour celui des 1%.

    Francis-claude Neri Il y a des chances effectivement ...mais le BESOIN de régulation et de contrôle est si fort que NOUS l'accepterions en nous disant que ce n'est que passager...Un peu comme quand des militaires prennent le pouvoir en disant que c'est pour rétablir l'ordre et qu'ensuite ils rétabliront la démocratie.
    Je crois plutôt que la science - en conscience- peut faire mieux.

    Dominique Gagnot Francis-claude Neri A moins que ce Système, basé sur la Propriété privée des Ressources les plus essentielles que sont les Ressources premières, ne soit une gigantesque arnaque, qui arrive (enfin) à son terme.

    Francis-claude Neri Je crois qu'il est maintenant amplement démontré que nous sommes en fin de cycle et que l'effondrement est proche ...le chaos n'est finalement que du désordre qui met un terme à une accumulation de rétroactions positives dont la pression a fait sauter le couvercle de la marmite en raison de thermostats et de régulateurs défectueux

    Francis-claude Neri Nous tournons en rond de toute façon autour d'une idée simple et ce depuis 1973 avec le club de Rome : Comment et pourquoi réguler et contrôler : l'économie, la finance, la démographie pour commencer et je laisse volontiers provisoirement de coté ....une juste AFFECTATION des richesses produites et de la production d'énergie.

    Francis-claude Neri

    17 03 18

  • Une société systémique

    La démocratie, la liberté d'entreprendre, le marché et le libre échange ont besoin d’un État fort et souverain pour les protéger, les réguler, les contrôler et en permanence remédier aux écarts.

    Nous occidentaux sommes devenus totalement pessimistes à l'égard de la possibilité d'un progrès d’ensemble dans les institutions démocratiques.

    Nous pensions avoir renvoyé dos à dos la droite militaire, autoritaire, jacobine et la gauche socialo-communiste et totalitaire.

    Nous pensions hier encore que la démocratie libérale était la seule aspiration politique cohérente qui puisse relier différentes religions et cultures.
    Marx nous a vendu la société national- socialiste et socialio-communiste qui se sont effondrées avec Allemagne Hitlérienne et la Russie Stalinienne.

    La société de démocratie libérale s'effondre avec les premiers chocs pétroliers et la crise des subprimes.

    Si nous parvenons à éviter la déconstruction en cours, morale, éthique, culturelle, identitaire, à nous préserver d'un "libéralisme" prédateur et d'un islamisme destructeur, nous pouvons espérer une société systémique (ou le comment relier et agir dans un monde d'interdépendances).

    Francis-claude Neri

    15 02 18