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Crise systémique - Page 23

  • La revanche de Dieu

    Le moteur de l’Economie Réelle Occidentale a subi des dégâts structurels considérables. Le carburant des liquidités monétaires va continuer d’inonder le marché, procurant aux foules encore quelques années d’illusions de « richesse »  permettant aux derniers Etats providences comme la France de financer la croissance de leur endettement. 

    La « nouvelle économie »  fait que les sociétés n’ont plus besoin de faire des profits ; il leur suffit de s’endetter. La spéculation est devenue un mode de raisonnement. Les banques centrales ne contrôlent plus rien, et le pouvoir politique encore moins. 

    Dans toute l’histoire de l’humanité, il n’existe pas un seul exemple ou une illusion collective ne soit pas allée jusqu’à l’effondrement final.
    Le « système » global étant hors contrôle nous y allons donc gaiement. Les politiques de transferts sociaux mises en œuvre au cours des 50 dernières années n’y résisteront pas. L’Etat va devoir accroitre considérablement ses budgets policiers et militaires pour faire face à la montée générale des tensions sociales et de l’insécurité intérieure et extérieure. Insécurité accrue par les millions d’immigrés économiques, climatiques et venant des zones de guerre qu’il ne sera plus possible d’aider par les transferts sociaux déjà restreints pour les « nationaux ».
    La crise de 29 porta Hitler au pouvoir …Celle de 2008, combinée à l’attaque Américaine sur l’Irak fit tomber les appareils d’Etat arabo-musulmans sous la coupe des intégristes islamistes. Les réseaux intégristes sont à présent fin prêts. Les fantasmagories concernant « le complot judéo-américain » ont prit possession de l’imaginaire collectif musulman…le mal est fait.
    L’occident des croisés et des juifs est le bouc émissaire utilisé par le totalitarisme islamique pour regrouper les foules autour du « djihad » la guerre sainte …et la nouvelle grande déferlante islamiste. Les soldats occidentaux doivent combattre à présent au milieu des civils en Irak, en Syrie, en Libye. Ils participent à de durs combats de rue. Les dommages collatéraux sont considérables. Des documents filmés circulent dans le monde entier et montrent des femmes et des enfants déchiquetés par le tir des armées et des armes occidentales.

    Les intégristes islamistes n’ont plus qu’à tirer les marrons du feu. La haine antioccidentale ainsi catalysée fera bifurquer l’histoire dans la direction opposée à celle prévue par les stratèges occidentaux. Ce n’est pas la démocratie qui risque de remporter la victoire, mais l’intégrisme islamiste. 

    C’est dans le contexte de la « revanche de Dieu » que la « religion » reprend vie partout dans le monde depuis le début des années 70. Un slogan fait fureur de partout, y compris au sein des citées françaises : « L’islam est la solution ». La solution à tout : la quête d’identité, de puissance et d’espoir.
    Il s’agit simplement de prendre à son compte la modernité apportée par l’Occident et de la retourner contre lui : les sciences, la technologie et son « humanisme ». Il leur faut, bien entendu, rejeter la culture occidentale en renouant avec l’islam comme guide de vie dans le monde moderne.
    Nous pouvons comparer avec la réforme protestante : une réaction à la stagnation et à la corruption des institutions en place et à la trahison des élites. L’ayatollah Khomeiny comme Calvin défend une vision plus pure et plus exigeante de la religion, prêche le travail, la soumission à Dieu, l’ordre et la discipline, et s’adresse à des populations,  dynamiques (prolifiques) …

    Le constat une fois fait, nous voyons bien que faire la guerre aux islamistes n’y suffira pas, mais que nous avons un impératif vital qui est celui de revenir à nos fondamentaux, à nos cultures, nos identités, nos héritages. Nous avons à rééduquer et resocialiser notre peuple, à redonner sens à nos vies et c’est dans ce combat que nous trouverons la force de sortir du piège que nous avons nous même fabriqué.

    Francis NERI

    09 06 17
    http://semanticien.blogspirit.com/

                     

  • Crise structurelle

    Pour ma part, je ne considère pas, comme beaucoup le pensent, qu'il s’agisse d'une crise de régime mais d’une crise "systémique" et structurelle, qui touche en cohérence, en concordance, un certain nombre de secteurs dit "en crise" dont les courbes se croisent et qui « rétroagissent » entre eux.
    A commencer par le visible c'est à dire la finance, l'économie, la production et l'affectation des "richesses" pour faire court. Et en cause des causes les questions culturelles, identitaires, cultuelles, écologiques etc.
    Le "reste" c'est la question de nos élites et de leurs pratiques. Il n'y en a pas une pour en racheter l'autre ; alors on voit les risques politiques et stratégiques se multiplier sans qu’ils lèvent le petit doigt pour y remédier.  Ils ne pensent qu’à leurs prébendes et à piller ce qu’il reste de la France.
    Une partie du peuple exacerbé et en rage estime qu’il faudrait en guillotiner quelques uns  pour servir d'exemple et mettre au cachot le reste.
    Certain réclament un  De Gaulle comme un sauveur. Ce qui ne nous avance pas à grand chose sinon comme référence. Le contexte est si différent et, depuis 60 ans le système nous avait accoutumé à une gouvernance apaisée démocratique, libertaire, au libre échange, à une répartition des richesses acceptable pour le plus grand nombre grâce à la croissance, c’est fini et depuis un bon moment.
    Depuis le premier choc pétrolier de 73 la donne à changée ...pour ce qui nous concerne nous ne l'avons pas encore intégré dans nos attitudes et nos comportements.

    La démocratie, la liberté d'entreprendre, le marché et le libre échange ont besoin d’un Etat fort pour les protéger, les réguler, les contrôler et en permanence remédier aux écarts.
    C’est cet Etat dont nous avons besoin et il me semble que seule Marine le Pen est en mesure d’en « reconstruire » un. 

     

    Francis-claude Neri

    15 02 17

  • Macron, les médias et le monde politique

    Le monde médiatique est le chien de garde du politiquement correct. Les gens du peuple relégués dans les banlieues par les « bobos » des centre villes, ne supportent plus à bon droit les privilèges que ce sont appropriés la classe politique et médiatique.
    La France appauvrie et éruptive ne choisira pas en mai 17 un individu comme Macron, manifestement adoubé, porté par l’establishment. Un individu soutenu par des grands patrons de presse, par les banques et un puissant réseau de fortunes. Le plan B de la droite et de l’oligarchie mondialiste c’est lui !
    Les citoyens attachés à la préservation de la nation ne se laisseront pas manipuler par un personnage qui a pour mission de faire éclater le pays sous le poids de l’immigration afin de satisfaire ses amis du CAC 40.
    Les Français devront abattre ce régime totalitaire et prédateur dont il est l'héritier et dont les pratiquants auront des comptes à rendre.
    Il n'y aura pas d'alternative "douce", pas de régulation, pas de contrôle, pas de remédiation possible pour un « système » laissé trop longtemps à lui même, il faut le reconstruire.
    Et dans cet objectif, le mieux pour la France c'est Marine le Pen ; et même dans ce cas de figure la démocratie restera un enjeu et la guerre civile qui vient mijote autant dans la perpétuation du régime totalitaire, népotique et dispendieux actuel que dans la lutte à mort qu’il faut engager contre lui.