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Crise systémique - Page 26

  • Que faire du système ?

    La notion de « systémique », c’est à dire la méthode de régulation et de contrôle des systèmes à bût, permet de comprendre ou plus exactement d’appréhender, au moins dans les grandes lignes, comment peuvent se « construire » des individus adaptables également capables d’adapter leur environnement au mieux de leur besoin et de leur intérêt.

    Des individus munis d’intelligence et d’initiative  « construites » dans ce sens et dans cette « finalité » ; capables en interférant entre eux de performances exceptionnelles

    Dans cet objectif, les ordinateurs  et les « réseaux sociaux »  deviennent des instruments de « démocratie directe ».

    Il est possible de former de véritables coalitions transfrontalières pour toute une variété de sujets et de se rassembler en « collectif de combat » dépassant les frontières sur des sujets brûlants comme l’immigration, la démographie, la mémoire collective, l’identité européenne, la financiarisation de l’économie.

    Dans la conjonction actuelle des méfiances envers les institutions, il s’agit de faire émerger, sur ces sujets en particulier,  une plus grande conscience politique chez les citoyens Français et bien évidemment Européens afin qu’ils distinguent sans ambigüité et sans hésitation les leaders nationaux, européens et mondialistes capables de conduire une politique en tenant compte des citoyens, de leurs attentes, de leurs besoins et servant leurs intérêts.

    La reconquête de NOTRE souveraineté nationale devrait être notre premier objectif car elle est devenue une notion plus que relative pour des Etats européens manquant de cohérence.
    Ce qui ne nous permet pas de répondre aux défis qui nous sont adressés.

    L’échéance électorale de la présidentielle  du 23 avril 2017 marquera un tournant dans l’histoire de la France et du monde.

    Ne nous laissons pas détourner de nos objectifs et sachons choisir celui ou celle qui nous propose le projet de société et le programme les plus en conformité avec nos attentes.     

    Francis Claude NERI
    12 09 16

  • La marchandisation du monde

    Le problème de l'économie actuelle n'est pas la mondialisation en soi (le commerce est mondial depuis longtemps), mais la marchandisation globale, c'est-à-dire le fait que tout est à vendre et à acheter, y compris le vivant, voire même les ressources fondamentales du monde dans lequel nous vivons (l'eau, par exemple).

    • On réduit le bonheur au plaisir, le plaisir aux besoins matériels et le besoin à la quantité consommée.

     La fin des régulations nationales !

    • L'économie, émancipée de toute règle, se développe pour elle-même. Le social a été vidé de toute substance

    Plutôt que de "globalisation", qui peut laisser entendre des effets positifs, il vaut mieux parler de "marchandisation". C'est un processus de domination et d'exploitation à l'échelle planétaire. Ses visages sont le G8, le FMI, la Banque Mondiale, mais aussi diverses entités supranationales de régulation (faible) et de normalisation (souhaitable pour les marchés globaux).
    Dans l'inconscient collectif, alimenté par les discours politiques, le phénomène est généralement considéré comme inéluctable. La finance prédomine. Les états-nations se sont ruinés en titrisant leur dette. D'un bout à l'autre du globe, les marchés financiers ne dorment jamais. Les sommes échangées quotidiennement sur ces marchés sont très largement supérieures à la valeur globale de l'économie réelle. Le risque de bulle spéculative (donc d'éclatement de cette dernière et de crise) est permanent.

    • Le développement centré sur l’économie : Il charrie les valeurs de progrès, d'universalisme et de rationalisme.

    L’industrialisation. Cette dernière détruit les forces économiques antérieures, entraînant avec elles les croyances et les mythes fondateurs.

    • Peut-on remplir ce vide avec le crédo consumériste occidental ?

    L'état du tiers-monde est souvent "nationalitaire" (contraction de nationaliste et totalitaire). Il n'est pas le fruit d'une maturation historique et doit s'inventer une identité.

    • L'hégémonie de la société de consommation lamine la diversité culturelle de par le monde.

    Les gouvernements nationaux en sont réduits à l'état de préfectures par rapport à l'autorité du Nouvel Ordre Marchand mondialiste.

    • Les élus sont otages du système. Et souvent leurs complices.

    Malheureusement, il faut généralement des catastrophes pour déclencher un changement.

    • Les nations perdent leur souveraineté économique et subissent la loi des marchés mondiaux et des entreprises multinationales

    Il faut se débarrasser de l'illusion qu'il existerait un "bon" universalisme qui s'opposerait à la "mauvaise" mondialisation. La démocratie de marché, l'ordre marchand a mené à la destruction des cultures locales, qui reviennent, perverties, sous forme d'intégrisme et de repli sur soi.

    • La génération des Trente Glorieuses a connu un âge d'or.   A quel prix ?

    Quelle forme de résistance à la marchandisation… du monde, quand l'ordre marchand érige les droits de l'Homme en idéal absolu ? Un ordre capable, en violant sans cesse son propre idéal, de produire des richesses mieux qu'aucun autre avant lui ?

    • Le commerce équitable permet-il de ramener la politique dans la science économique ?

    Les valeurs économiques ne doivent plus être centrales, elles ne sont qu'un moyen et non une fin.

    • Certains  supportent la taxe Tobin et l'annulation massive des dettes publiques, par lesquelles les états sont les esclaves du système financier.

    Le protectionnisme n’est plus un concept tabou.

    • Une population ne peut pas vivre dans la dignité si elle ne produit pas, au moins en partie, les produits dont elle a un besoin essentiel.

    L'auto-limitation (régulation-contrôle-sanction) de nos sociétés prédatrices se traduirait immédiatement par une amélioration de la qualité de vie.

    • Il est urgent d'organiser un contre-pouvoir au FMI, à la Banque Mondiale, à l'OMC et autres grands prédateurs de la finance internationale.

    Pratiquer  la pensée critique, afin de pouvoir se défendre contre les pensées reçues, mais aussi de se donner confiance en la possibilité de créer une autre société.

    • Les "problèmes", tels la faim, la misère, l'illettrisme, l’immigration, l'islamisation, LA DEMOGRAPHIE sont des problèmes conjoncturels.

    Le développement anarchique de l'économie, LA FINANCIARISATION, la dérégulation, l’absence de régulation, de contrôle et de sanction pour les transgressions économico-financières en particulier sont le vrai problème. Et il s'inscrit dans le "temps long". Ce sera la difficulté de la sortie de l'UE.

    La décroissance, démographique en particulier, est le début de la solution avec l'abandon du modèle de développement productiviste et de ses fondements : le culte fétichiste de la croissance et la croyance aveugle dans les bienfaits des progrès technoscientifique.

    Pour la synthèse
    Francis NERI

    30 06 16  

     

     

  • Relativité

    La vision relativiste amène à voir la réalité avec toutes ses nuances et sa subtilité. Elle va plus loin que la logique Aristotélicienne, en envisageant un nombre illimité de cas possibles, et en évaluant chaque chose par rapport aux autres, et non en termes absolus. La même réalité peut être vue différemment, selon le point de vue de l'observateur...

    C'est pourquoi nous devons essayer de voir les choses avec un point de vue extérieur à soi-même, et en regardant chaque situation sous plusieurs angles simultanément.

    Un autre enseignement de la relativité concerne la causalité. Les humains ont souvent tendance à ramener les problèmes à une cause unique. Alors qu'en réalité, un problème a toujours de multiples causes, qui ont des degrés ou des niveaux d'influence différents. Certaines causes sont majoritaires et représentent 20 ou 30% de la causalité. D'autres causes, un peu plus nombreuses, "pèsent" entre 2 et 5%. Enfin, une myriade de "micro-causes" pèse moins de 1%.

    Soyons donc relatif !

    La carte n'est pas le territoire
    La représentation que nous nous faisons de la réalité n'est pas la réalité elle-même. De même que la carte d'une ville n'est pas la ville elle-même.

    Nous devons tenir compte du fait que la réalité est toujours plus complexe et plus riche que ne le suggère notre carte.

    Ce principe a été rendu célèbre par Alfred Korzybski en 1933 dans ses travaux sur la "sémantique générale" et la logique non-aristotélicienne. En opposition avec Aristote pour qui le langage est un miroir fidèle de la réalité, Korzybski considère que le langage n'est pas la réalité mais une "carte verbale de la réalité". Ce principe est aussi illustré par Magritte dans son fameux tableau "Ceci n'est pas une pipe", pour montrer que l'image d'un objet n'est pas l'objet lui-même.

    Méfions nous, Béziers est une carte de la réalité…à construire, ce n’est pas encore le territoire.

    Au travail

    Francis NERI
    31 05 16