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infogroupes

  • Islam et Madagascar II

    J'en discutais justement vers midi avec un de mes meilleurs amis Malgache Serge. Parfaitement intégré, catholique, et avec des aberrations dans le service soi-disant moderne d'immatriculation, un truc de folie sur Strasbourg.
    Je lui posais la question sur ce qu'il en était de la stabilité à Madagascar. Car moi, franchement, je suis un résistant mais devant la folie des profiteurs qui dirigent en France, pratiquant du "Après moi la fin du monde" on se pose la question : "Où se replier dans ce bas monde?"
    Et hélas à Madagascar, comme il me l'a expliqué, il y a aussi beaucoup de multiplications de grèves, certain qui croyaient en un avenir en ayant des commerces sont complètement à la merci de personnes irresponsables et sentent qu'ils vont à la ruine! Financière, Culturelle, territoriale...etc.
    Ils ne sont pas dans la mouise eux aussi! Je connais beaucoup de Malgaches et je compatis comme ceux que je connais compatissent pour nous.
    Nous étions parmi les pays ou certains, en danger pouvaient trouver l'un des derniers refuges à la barbarie et aux dictateurs. Une fois nos nations détruites, où aller ?
    J'aurai bien tenté l'Australie ou le Japon (quoi que trop proche de la Corée du nord) mais trop vieux et pas assez riche pour les critères de sélection.
    Attention, je n’encourage pas à la désertion, mais on est tellement écrasés, chacun dans notre coin par les problèmes générés par la démence de notre société (ce qui est voulu) que j'avoue en avoir plus qu’assez. Et je pense ne pas être le seul, hélas...
    Frederic Larfa

    Francis-claude Neri Oui en gros c'est bien nos individualités qui nous perdrons si nous ne réagissons pas.
    Il n'y a pas, en effet, de communauté politique sans un minimum de représentations communes.
    D'où la nécessité d'un maillage et d'un "universel" consensuel que les "valeurs" républicaines ne parviennent plus à incarner et les partis politiques à réaliser.
    C'était le projet "info-groupes" !
    Le moment est venu de le relancer et le réaliser car le contexte y est enfin favorable ...avant les élections de 19 car après ce sera impossible, le désordre le chaos et la guerre du tous contre tous se profile déjà à l'horizon.

    Francis-claude Neri Nos élites, politico-médiatiques qui se sont courbées devant Boumédienne et Mao sont pour la plupart déjà soumises à l'impérium musulman.
    De fait, si l'individu devient la fin de notre civilisation, comme le voudraient certains, alors il nous faut reconnaitre que nous sommes une civilisation de la fin.

    Francis-claude Neri J'entends par universel tout ce qui transcende les affrontements particuliers entre groupes, intérêts, idéologies et identités contradictoires, tout ce qui de toutes parts s'effrite et s'effondre.

    Francis-claude Neri La question est à mon sens fondamentale, car plusieurs "universalismes" sont en concurrence et s'excluent par certains aspects, se paralysant les uns les autres.
    Les universalismes chrétiens, juifs et musulmans par exemple. Mais aussi les universalismes laïc et libéral.

    Francis-claude Neri Il est peu crédible que ces universalismes puissent s’accorder.
    Un projet "universaliste" national ne peut inclure des citoyens d'origines diverses (races religions etc...) que s'il peut tracer des frontières et des limites. C’est donc sur la base d'une synthèse fondée sur des frontières, des limites que nous pouvons y parvenir.
    Par exemple, en tant que citoyen français, j'ai des droits que les étrangers ne DOIVENT pas avoir, notamment des droits politiques. Ces droits doivent primer sur les "droits de l'homme" dont la nature n'est pas politique
    Un étranger par exemple à des droits humains, mais il n'a pas le droit d'imposer sa présence sans mon consentement...
    C'est ce projet universaliste "d'infogroupes" que nous devons promouvoir et bien entendu en dehors des partis politiques et des institutions ...actuelles !

    Francis-claude Neri
    07 06 2018

  • Fractale et subsidiarité

    Fractale :

    «  La structure et l’organisation d’un système ne changent pas quelle que soit l’échelle »

    Ce terme, créé par le mathématicien français Benoît Mandelbrot en 1969, s'applique à toute forme ou structure qui reste identique à elle même quel que soit le niveau auquel on l'observe.

    Un cristal de neige par exemple ressemble à la plus petite des structures cristallines qui le compose.

    Une structure fractale reste fine à tous les niveaux d'observation.

    Pour ma part, je mets en œuvre une forme de communication fractale : plutôt qu'un discours linéaire et séquentiel faisant se succéder les arguments dans l'ordre arbitraire de l'exposé, je cherche à communiquer mes idées par des séries de modules organisés sous forme fractale. De chaque mot peut naître un concept et de chaque concept, une nouvelle proposition d’organisation économique, sociale, politique etc.
    Alors que la démarche linéaire traditionnelle cherche à éviter les répétitions, je ne les crains pas. Tel thème sera repris plus loin, développé, éclairé dans un autre contexte.

    Les formes de communication fractales (managériale, pédagogique, thérapeutique) sont emboîtées les unes dans les autres. Une simple phrase peut contenir la totalité d’une approche sur une problématique donnée et les redondances inévitables enrichir une proposition déjà discutée dans un autre contexte.
    On peut générer des formes fractales d'une grande complexité à partir de règles simples et répétitives.
    La complexité émerge de la simplicité partagée. C'est une des grandes lois de la nature.

    Organisation fractale de la société :

    Une organisation fractale de la société est non seulement possible mais il est urgent d’y souscrire. Les religions, les idéologies, les systèmes politiques contraignants ne sont plus suffisants pour faire avancer les hommes dans les directions souhaitées ou promises.

    Le principe d’organisation des structures, économiques, politiques, sociales sous forme fractale sont courantes en matière d’entreprise et elles ont prouvé leur efficacité.

    Il s’agit d’une part que l’organisation et la structure ne changent pas, quelle que soit l’échelle, et d’autre part, que le principe de subsidiarité lui soit appliqué.

    Plutôt que de rester enfermé dans des emboitements successifs au sein de structures pyramidales, le principe d’organisation fractale mis en convergence avec celui de subsidiarité nous permet, par exemple en tant que nation, de nous situer comme intégré dans l’ensemble Européen, sans nous perdre dans un plus grand que nous, tout en bénéficiant des avantages que procure le fait que le tout (L’Europe) est plus grand que la somme des parties (les nations).

    Le principe de subsidiarité :

    C’est à dire l’application d’une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Ainsi, lorsque des situations excèdent les compétences d'une entité donnée responsable de l'action publique, cette compétence est transmise à l'entité d'un échelon hiérarchique supérieur et ainsi de suite. Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la recherche du niveau hiérarchique pertinent auquel doit être conçue une action publique.

    Sur les pratiques : sociales, économiques, financières, démographiques, immigrationistes etc.
    En nous apprenant à dissocier toute chose, la formation actuelle par disciplines nous a fait perdre l’aptitude à RELIER.
    Du coup, nous ne savons plus penser les problèmes fondamentaux et globaux. L’égocentrisme, l’hyper-spécialisation, l’hyper individualisme, la perte des solidarités expliquent l’absence de réactions du peuple de France face aux contraintes que lui impose la mondialisation « ultra libérale ».

    Sans « lunettes systémiques » mettant en convergence la notion de subsidiarité avec le principe d’organisation fractale, nous croyons être face à des faits isolés sans aucun lien logique.

    Mettre ses lunettes systémiques, c’est relier des faits dispersés et leur donner sens.
    C’est aussi faciliter les interactions directes et indirectes entre les individus, entre les groupes, et avec l’environnement proche. Ces interactions remplacent les « plans d’action » des élites technocratiques.

    Si nous observons la nature, nous constatons que depuis toujours elle procède par autocatalyse, auto sélection et exclusion compétitive …nous avons cru pouvoir faire autrement et parier sur la possibilité d’imposer au monde entier l’universalité des « valeurs occidentales » …il nous faut déchanter et revenir à ces principes premiers, sous peine de disparition sous la pression des « nouveaux barbares » financiers, religieux ou idéologiques.

    Les infogroupes :

    Plus une société est vaste et complexe, plus elle a besoin d’être structurée et organisée. Mais elle a d’autant plus besoin de subsidiarité et de structures en responsabilité au plus prés du terrain. C’est ce que nous proposons dans notre « Projet Infogroupes » lancé au moment ou Robert Menard Maire de Béziers proposa le projet « Oz ta droite » qui échoua à rassembler les droites.

    Nous avons également échoué une première fois et probablement pour les mêmes raisons : la participation démocratique EST la question vitale et nouvelle qui nous est posée.

    Le projet « infogroupes » se voulait rassembleur à partir du local vers le global et en dehors des appareils politiques et des institutions dans lesquels les Français n’ont plus la moindre confiance.

    C’est exactement ce que nous devons proposer à nouveau car c’est le moment de le faire.

    Notre objectif : s’interconnecter sur NOS réseaux sociaux. Faire des nœuds locaux de communication. Mettre nos cerveaux en réseau. Un réseau neuronal « analogique » pour traiter aussi bien des variables et des interactions locales que nationales.
    Anticiper et intervenir avant tout le monde, dans un domaine déterminé (éducation, économie, culture, démographie, immigrations, actions terroristes etc.) Ainsi que sur les rétroactions positives qui amplifient et détruisent les structures aussi vite qu’elles se constituent (exemple de NDDL, l’aéroport)
     
    Reconstruire une « animation » à partir de la base et d’une notion « girondine » de l’Etat, c’est à dire décentralisée et ne plus penser à une fusion des appareils politiques, çà n’arrivera pas !

    Il y a dans notre pays beaucoup trop de gens pour analyser et surtout expliquer les problèmes et pas assez pour aider à les résoudre…

    Avec les « infogroupes » c’est possible !

    Francis-claude Neri

    22 04 18         
       

  • Principe de subsidiarité et organisation fractale

    Le principe de subsidiarité
    C’est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Ainsi, lorsque des situations excèdent les compétences d'une entité donnée responsable de l'action publique, cette compétence est transmise à l'entité d'un échelon hiérarchique supérieur et ainsi de suite. Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la recherche du niveau hiérarchique pertinent auquel doit être conçue une action publique.

    Organisation fractale

    Descartes n’est plus de ce monde depuis des centaines d’années, et son Discours de la méthode qui date de 1637 est en grande partie obsolète. Comme le fut avant lui Aristote en soutenant que ce qui « EST » est immuable .  

    Tous les phénomènes doivent pouvoir s’expliquer par des raisons mathématiques, écrivait également Descartes.
    Et affirmait d’autre part…Le fait de tout fragmenter permet de comprendre et de dominer le sujet.

    Ce principe cartésien est responsable de l’obstination, de tout fragmenter, des théoriciens du management des sociétés et des hommes.
    Ils considèrent, que le tout n’est que l’assemblage de parties et qu’il est possible de le connaître, de le dominer, et de le comprendre, si chaque élément est suffisamment décomposé.

    Si cela peut être vrai, pour un système linéaire et statique, cela ne l’est pas pour un système social vivant, un système complexe que l’on ne peut observer s’il est démembré.

    Mais observer la totalité en mouvement n’est pas simple et c’est la raison pour laquelle il faut organiser la partie à l’image du tout qui sera, bien sur, plus grand que la somme des parties. Mais  la structure et l’organisation ne CHANGENT pas, quelle que soit l’échelle comme pour des poupées gigognes.

    Mise en cohérence des deux approches

    C’était déjà dans l’idée de De Gaulle avec la décentralisation que VGE fit capoter car il était resté sur l’idée de « centralisation jacobine »  du pouvoir.
    Depuis le concept a pris forme et c’est développé en France à partir de chercheurs comme Henri Laborit, Edgar Morin, Joël de Rosnay, ou encore Thilo Sarrazin,  Patrick Artus, Marie Paule Virard, Françoise Kourilsky , et bien d’autres, d’abord sous l’appellation d’approche systémique, puis sous celui de « complexité ….[1]   

    Mettre en cohérence les deux applications sur le plan organisationnel et structurel est une nécessité vitale du fait même que le système politico-médiatique, ainsi que les institutions, ont perdu toute crédibilité aux yeux de l’opinion publique en ayant largement démontré leur impuissance  à comprendre des phénomènes comme la globalisation, les crises systémiques, les crises démographiques, écologiques, immigrationnistes etc.

    Et bien entendu de régler les problèmes !

    La règle de base, c’est le fonctionnement comme un réseau neuronal. C’est une multitude d’individus agissant en parallèle et de manière simultanée à partir de règles simples pour  faire émerger un comportement COLLECTIF « intelligent » susceptible de régler les problèmes locaux et globaux qui se posent à la communauté.  

    Ce fut l’idée centrale de la création d’infogroupes.

    Il est peut être temps de la reprendre !

    Francis-claude Neri

    28 03 18

     

    [1] Henri Laborit : La nouvelle grille. Edgar Morin : La voie. Joël De Rosnay : L’homme symbiotique. Théo Sarrazin : L’Allemagne disparaît. Patrick Artus et Marie Paule Virard : Globalisation, le pire est à venir. Françoise Kourilsky : Du désir au plaisir de changer.