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Démocratie - Page 26

  • Marine Le Pen au pouvoir

    Nous pensons savoir TOUS ...enfin presque ... que le Jacobinisme de Marine le Pen est à la fois le produit des circonstances et de la logique d'un certain totalitarisme démocratique prévalant  sur la logique libérale !

    (L’Etat jacobin supprime d’un trait de plume au nom de «l’indivisibilité» de la Nation les corps et communautés constituant le substrat français. C’est à ce dernier que fait référence Marine Le Pen lorsqu’elle annonce : « A l’inspiration du Comte de Clermont Tonnerre nous proclamons: "tout pour les citoyens, rien pour les communautés" : nous ferons inscrire dans la Constitution : "La République ne reconnaît aucune communauté".» Visant les «communautarismes» exogènes, en particulier le musulman).

    D’autre part elle se situe bien dans l’héritage du jacobinisme et du radical-socialisme. Elle pousse pourtant plus loin à gauche en déclarant que « L’Etat doit retrouver son rôle régulateur en matière économique et se réapproprier le contrôle de certains secteurs stratégiques comme l’énergie, les transports et si nécessaire, les banques insensibles aux injonctions d’éthique.» )

    Moi qui suis pour plus de régulation, de contrôle et de sanction, j’approuve !

    Le citoyen républicain est avant tout un libéral, mais "on" le lui fait confondre avec le néo libéralisme économico-financier prédateur, que justement Marine Le Pen rejette...Alors ...contradiction ? Peut être mais avons nous d'autre choix ?

    Probablement devrions nous retrouver, et imposer, le sens du mot libéralisme tel que le définissait à la perfection Marc Bloch : " La cité étant au service des personnes, le pouvoir doit reposer sur leur confiance et s'efforcer de la maintenir par un contact permanent avec l'opinion. Sans doute, peut elle, doit elle, être guidée, mais elle ne doit être ni violentée, ni dupée, et c'est en faisant appel à sa raison, que le chef doit déterminer en elle la conviction. Ainsi doit il avant tout distinguer les aspirations profondes et permanentes de son peuple, exprimer en clair ce que celui ci dénie parfois bien confusément et le révéler pour ainsi dire à lui même. Un tel débat ne peut être mené à bien que dans la sécurité. L'Etat au service des personnes ne doit ni les contraindre, ni se servir d'elles comme d'instruments aveugles pour des fins qu'elles ignorent. Leurs droits doivent être garantis par un ordre juridique stable. La tribu qu'une passion collective soude à son chef est ici remplacée par la cité que gouvernent les lois"

    Je crois que Marine sera au pouvoir parce que ses prédécesseurs ne sont pas des libéraux, mais des prédateurs oligarques. Pour les vrais libéraux, l'enseignement a toujours été le tuteur de la raison, et l'instrument grâce auquel les sujets peuvent devenir des citoyens. L’enseignement, l’éducation, la socialisation ne sont plus « enseignés » ni par l’Education Nationale, ni par les parents, ni par les « institutions » du temps libres. Elles ne le sont plus que par la rue et les « communautarismes »

    Et le problème est bien là ! L'Etat n'assure plus ce qu'il s'est engagé à assurer et pour lequel nous consentons à une formidable restriction de notre liberté individuelle ...on nous promet une mauvaise soupe que nous pourrions avaler en sécurité; mais on nous retire la gamelle pour la donner à d'autres plus dociles et on nous expose à un maximum d'insécurité...

    En ce moment les citoyens "éclairés" ce disent qu'il est grand temps de se resserrer autour des LEURS, de retrouver une conscience collective à mettre à leur service, leur clan, d'assurer eux mêmes leur sécurité, de virer tous les malpropres qui sont RESPONSABLES et coupables de la situation, d'assurer eux mêmes et pour eux mêmes, les bienfaits de la logique libérale...

    C’est ce qui se passe, et avant de retrouver un élan révolutionnaire qui emporterait tout, le peuple dans sa sagesse préfère donner une chance à la raison démocratique, c’est à dire permettre à Marine Le Pen de prendre le pouvoir en toute légitimité.

    Et en 17 au plus tard, car nous n’avons plus de temps avant d’être définitivement plongés dans un monde Orwellien; c’est à dire un monde où l’on trouve les éléments du célèbre roman 1984 : un Etat qui surveille les moindres faits et gestes de la population, qui s’immisce de plus en plus dans le domaine du privé, qui contrôle l’information par son emprise sur les média etc.

    C’est la raison pour laquelle je rappelle également qu’il faut exiger de ceux qui quémandent nos suffrages une OBLIGATION de mise en œuvre des moyens et des solutions qu’ils se sont engagés à employer et à mettre en œuvre. C’est ce que nous ferons en portant Marine Le Pen au pouvoir. La République est le « régime de tous » il est protecteur de l’indépendance nationale ainsi que de la liberté intérieure, expression non seulement du civisme de millions d’individus, mais aussi de la volonté générale : la conscience collective, celle du peuple …et elle gronde.

    Ceux qui ne savent ni ne veulent l’entendre seront emportés.

    Francis NERI
    14 10 15 

  • Ne mélangeons pas tout !

    Il suffit de parler un peu sérieusement de l’Islam et immédiatement se font des amalgames avec les chrétiens, les juifs, les athées, etc.

    Ces discussions sans fin, utilisées par certains politiciens, et de tous les partis, n’ont qu’un seul objectif : nous diviser, nous rendre impuissants et sans réactions devant les dangers qui nous menacent.  

    Ce qui importe, c'est ce que NOUS Chrétien, Juifs, Agnostiques, Athées etc. pensons ensemble de l'Islam et vérifier que notre représentation nous permet d'adopter une attitude et un comportement qui nous rassemble, qui soit cohérent et efficace. 
    Nous avons à distinguer parmi nous ceux qui connaissent bien ce système politico-religieux et qui soient capables de faire lien avec les aspects économiques, industriels, moraux, éthiques, militaires financiers etc. dont l'Islamisation n'est qu'une conséquence, un outil. 
    Distinguer parmi nous ceux qui soient capables de nous représenter afin de relever le défi qui est adressé au monde Occidental, en particulier, mais pas seulement.
    Qui soient capables de NOUS conduire ENSEMBLE au combat ...et dans tous ses aspects.
    Nous avons à présent à devenir efficaces. Le temps des interrogations est derrière nous, car à présent NOUS savons à qui et à quoi nous avons à faire. Nous savons aussi comment nous devons faire pour combattre un ennemi qui s'est clairement déclaré l'être et qui nous fait la guerre et une guerre totale, une guerre qui peut conduire à notre disparition en tant que peuple, mais aussi en tant qu'espèce.
    Pour ce qui concerne la France, avant 2017 nous devons choisir (et au delà des partis politiques) ceux qui seront capables d'éjecter du pouvoir et d'empêcher d'y revenir ceux qui depuis les années 70 sont RESPONSABLES du problème.
    Nous avons à choisir ceux qui, conduits démocratiquement par nous au pouvoir, respecteront sous peine d’en être impitoyablement éliminés, leurs promesses et engagements électoraux.
    Nous avons commis une erreur terrible en élisant un individu comme François Hollande. Une nouvelle faute en 17 et nous serons responsables et coupables du désastre qui suivra.
    Alors faisons le bon choix dés maintenant et sans perdre plus de temps, un choix d’Hommes et de Femmes, qui s’engagent sur un projet de société et un programme… pas un choix de parti(s).

     

    10 08 15

    Francis Neri 

     

     

  • Continuité Occidentale

    La Grèce, Rome et le christianisme constituent les fondements sur lesquels s’est bâti l’Occident.

    Le christianisme issu du monothéisme juif, imprègne l’Occident jusqu’à la Réforme et au delà.
    Je n’oublie pas les lumières et 1789, mais ce ne sont pour moi que des conséquences.

    L’aboutissement est la démocratie, l’Etat de droit et les droits de l’homme

    Ce patrimoine culturel de la pensée occidentale est en danger.

    Pour assurer la continuité de cette pensée et de cette société, ce dont nous avons besoin, c’est d’abord de retrouver du sens à donner à nos projets, et donc de « mise en forme » de la production humaine, de ses pratiques (régulation, contrôle, sanction).

    Pour cela, nous devons revenir aux fondamentaux politiques qui nous incitent à choisir entre éthique de responsabilité et éthique de conviction.
    L’éthique de responsabilité se définie essentiellement par l’acceptation de la réalité sociale et économique et aux exigences de l’action.
    L’éthique de conviction obéit aux impératifs de la foi, quelle quelle soit !

    Cette antinomie entre les deux « morales » de responsabilité et de conviction est-elle, de notre temps, encore soutenable ?

    Ne nous expose t’elle pas, d’une part, aux justifications de réalités extrêmes de ceux qui écartent avec indifférence toute idée de partage et de système ouvert et d’autre part, des faux idéalistes prisonniers de leurs utopies qui condamnent toutes les formes de politique qui ne sont pas conformes à leurs convictions et qui finissent par participer ou contribuer (consciemment ou non) à la destruction par l’interne de leur ensemble social ?

    Bref, nous serions perdant et sur les deux tableaux !

    Pour autant, le problème éternel de la justification des moyens par les fins dévalorise nos systèmes occidentaux de valeur, ce qui laisse profondément indifférents des systèmes de valeurs antagonistes qui bien évidemment en profitent; en particulier pour nous combattre sur les deux terrains en utilisant nos convictions contre nous.

    Il nous faudra donc choisir et vite, car cette antinomie ne comporte, pour nous occidentaux aucune solution de continuité qui régulerait, contrôlerait et sanctionnerait les égarements du et des pouvoirs et garantirait l’avenir occidental.

    Existe-t-il une troisième voie ? A nous de le dire ! Mais jusqu’à présent rien de concret n’émerge en ce domaine !

    Francis NERI

    03 07 15