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Démocratie - Page 31

  • Concentration

    « Ils » nous avaient promis le progrès économique, social et la sécurité de tous sur une base internationale : la mondialisation.

    La faiblesse et la dispersion de la démocratie, l’abandon culturel, cultuel et identitaire, la rapacité du capitalisme économique et financier dans ce qui fut le camp de la liberté et du droit pour tous, nous conduit directement à l’effondrement du « système » national et mondial et, comme par le passé, cet effondrement fait place au renouveau de la barbarie islamiste.

    Depuis la « crise » systémique de 2008 qui toucha tous les secteurs : économiques, financiers, industriels, écologiques, énergétiques, culturels  etc. la menace latente se précise de jour en jour sur la civilisation : le retour probable de la barbarie.

    La France ne sait que trop que ses épreuves n’auraient pas été possibles sans l’absurde relâchement de nos mœurs, sans l’oubli de notre mémoire, de notre identité à la fois Grecque et Chrétienne.

    Nous commencions à peine à oublier les « soixante-huitards » des lumières : Rousseau, Diderot, Voltaire etc. bref les pères de la Révolution aujourd’hui controversés, qu’à nouveau leurs enfants nous réservent cette soupe « multiculturelle » et indigeste du « bon sauvage ».

    Constatant,  avec chagrin, que les élites du Front National prennent pour référence Aristote, Rousseau et Marx, que Marine Le Pen renie de plus en plus ouvertement ses fondamentaux : anti mondialisation, anti immigration et sécuritaires au point qu’il n’existe pratiquement plus de différence entre elle et Nicolas Sarkozy … sinon sur la forme et le discours, j’ai, comme un nombre grandissant de Français, le sentiment de l’insoluble.

    Un élément me fait hésiter à abandonner définitivement le camp de ceux qui croient encore que Marine transformera NOTRE société et répondra à nos attentes et surtout à nos BESOINS fondamentaux exprimés.

    C’est qu’elle ait enfin abordé la question Européenne sur l’aspect « régulation ».

    Je ne sais encore ce qu’elle envisage de mettre dans ce concept. Elle ne dit rien à ce sujet à l’exemple de Nicolas Sarkozy qui tient à peu prés le même discours.

    Bonnet blanc et blanc bonnet ! Ce qui pose le problème de leurs réciproques crédibilités, car il s’agit d’auto-régulation.

    Nous avons vu ce qu’il en retournait avec les marchés financiers lors de la « crise des subprimes »

    L’auto-régulation çà ne marche pas ! Quand à la régulation il convient de dire clairement ce qu’il faut réguler, comment, qui doit le faire.
    Enfin réguler un système c’est lui poser des thermostats, c'est-à-dire des contrôles et si un petit malin fait sauter les contrôles, il faut pouvoir appliquer des sanctions

    Ce que nous devons organiser en commun doit être finalisé. Le "reste" est affaire de subsidiarité. C'est-à-dire faire en sorte que le bien commun de l’humanité soit géré globalement et, localement, ce qui relève de l’intérêt national. Penser global mais agir local comme disent les Systémiciens.

    Il m’apparaît que des règles "équitables" de la finance mondiale doivent être fixées mondialement, comme l’utilisation des matières premières non renouvelables, comme l’utilisation des terres arables, comme la démographie qui doit être encouragée en Occident et découragée en Afrique de l’Ouest par exemple.

    Si c’est cela qu’envisage Marine Le PEN quand elle parle de régulation çà m’intéresse, sous réserve qu’elle me dise COMMENT elle pense s’y prendre.

    Si c’est pour me persuader qu’elle va « réguler » l’immigration en « assimilant » les islamistes et en renonçant à les renvoyer chez eux, je dirai qu’elle ne vaut pas mieux que Nicolas Sarkozy et j’irai voir ailleurs.

    La France, a plus que toute autre nation du continent Européen la mission de travailler à l’unité de l'Europe en commençant par la sienne. Avant tout parce qu’elle est pour elle, de tout temps, un idéal et qu’elle doit y œuvrer sans cesse.

    Il ne manque pas de « groupes » susceptibles de travailler ensemble à cet objectif. Ils semblent prêts à se réunir sur l’essentiel.
    Marine Le PEN envisage de faire cavalier seul, les autres « Nationaux » hostiles à l’immigration arabo-maghrébine et d’Afrique sub saharienne, les adeptes de la re-migration et du grand remplacement  ayant une approche « raciale » du problème… selon elle !

    Très bien ils feront sans elle. Ils ont encore deux ans et 6 mois environ pour se préparer. Le temps de se trouver un leader et un projet commun à élaborer et promouvoir.

    Il suffira juste de concentrer leurs efforts sur l’essentiel : la sécurité des Français dans TOUTES ses acceptions !

    J’ai toujours pensé qu’un jour il faudrait peut être « dépasser » Marine Le PEN. Ce jour, sauf revirement, de sa part est arrivé

    Francis NERI

    09 11 14

  • Marine au pouvoir !

    Il est de plus en plus nécessaire pour Marine Le PEN de dire comment elle va prendre le pouvoir, pour en faire quoi, avec qui elle veut le prendre.
    Bon, elle le fait en permanence, mais çà ne semble pas satisfaire certains qui y reviennent constamment.
    Ils insistent de plus en plus souvent à mesure que cette éventualité devient une forte probabilité. Et ce pour dire qu’elle ne pourra pas gouverner car elle n’a pas d’équipe, que la gauche et la droite vont se liguer contre elle pour l’y en empêcher, et que les grandes administrations, les Institutions, l’UE etc…vont lui mettre des bâtons dans les roues.
    Certains même disent qu’ « on » va tenter de l’éliminer comme Kennedy …      
    L’objection la plus courante c’est de dire qu’elle n’aura pas la majorité à l’assemblée et qu’elle ne pourra avoir la maitrise du législatif.
    La dessus, tout le monde se trompe.  Et personne n’osera, ni ne pourra l’éliminer…

    Pour exercer le pouvoir exécutif dans de semblables conditions, la difficulté n'est pas le pouvoir législatif, (les députés iront à la soupe) Quand aux administrations, les têtes tomberont et vite  (c’est ce qu’avait fait Mitterrand en prenant le pouvoir en 81 et en 6 mois c’était réglé…Jospin disait « : « on » va faire tomber des têtes" et … des têtes sont tombées !

    La vraie difficulté c’est le Conseil Constitutionnel qui depuis le 16 juillet 1971 en annulant la loi Marcellin réglementant la liberté d’association inventa le « gouvernement des juges » ce qui permis en 1985 à Robert Badinter d’en faire une arme politique en s’opposant à Charles Pasqua sur l’immigration et ce dernier céda (déjà l’UMPS ).
    Depuis les majorités comptent sur le Conseil pour censurer les lois qu’elles font semblant de voter sachant qu’elles vont déplaire aux grands prêtres du droit.

    La suite c’est 1974 ! L'abominable VGE s’en sert pour achever le travail en signant la convention européenne des droits de l’Homme, droit supérieur au droit français.
    Depuis, avec l’UE il y a d’abord le droit Européen, puis celui de l’Etat et en dernier celui de la France et des Français. Voilà le vrai problème …
    Dés lors la volonté de Marine est de détricoter le tout et bien évidemment en commençant par sortir de l’UE, afin de pouvoir retrouver NOTRE souveraineté et de régler son compte au conseil constitutionnel.
     
    Bonne route Marine NOUS sommes avec vous dans ce combat !              

    Francis NERI

    24 10 14

  • Crise de régime

    Oui la gente médiatique courtisane et bêlante appelle ce livre un « torchon » = la courtisane sans statut, mais pas sans cœur ni cervelle se venge d'avoir été répudiée comme une hétaïre de la cour du Sultan de Turquie. « Elle affaiblit la fonction présidentielle », se plaignent d'une seule voix les hypocrites bramant en cœur, mais qui ne voient pas que le Roi est Nu. Hollande, obligé - c'est un comble quand on pense à la noblesse prestigieuse du Connétable - d'intervenir sur ce sujet intime depuis le sommet de l’OTAN,  l'a rappelé lui-même : il « faut respecter la charge ». Comme si le profond mépris exprimé à l'égard d'une femme mise en scène lors du scrutin de 2012, propulsée sous les feux de l'actualité présidentielle, traînée dans certains voyages officiels, puis ensuite rejetée comme un mouchoir usé, n'avait aucune importance, ni pour elle ni pour le statut des femmes dont la classe au pouvoir ne cesse de se gargariser, ni enfin pour la fonction.  Comme si le fait de se balader en scooter la nuit pour aller voir sa « copine » n'avait pas d'incidence sur la majesté présidentielle que Monsieur le « président normal » voudrait préserver.  On pensera ce qu'on veut de Valérie : qu'elle fut très chiante, qu'elle ne savait pas rester à sa place, qu'elle s'est vengée, qu'elle a trahi,  qu'elle manque de dignité, qu'elle est gouvernée par son égoïsme. Mais de grâce ne confondons pas l'effet et la cause. La fonction présidentielle est gravement affaiblie par le comportement décalé et irresponsable  de ceux qui sont propulsés à ces hauteurs glacés par une constitution « héroïque », multiplicatrice des égos, dont on voit bien qu'elle n'est plus adaptée au temps, aux hommes et aux vicissitudes médiatico-démagogiques du 21ième siècle. La raison essentielle en est que les tripatouillages de notre Loi Fondamentale par la longue succession des "magouilles" politiques depuis les trois cohabitations, jusqu'à la réduction du mandat présidentiel à 5 ans pour supprimer la perspective inconfortable d'une dichotomie entre les majorité présidentielle et législative, ont détruit l'essence même de la 5ième république aujourd'hui vidée de sa vertu primordiale : une relation particulière et directe du Président, clé de voute de l'exécutif, avec le peuple et par-dessus les partis.

    Au-delà des tribulations de Valérie, c'est cela qui est en cause. Certes une popularité gravement défaillante dans les sondages n'oblige pas le président à démissionner, mais dans l'esprit de la 5ième, elle doit conduire à s'interroger sur l'aptitude d'un homme à mettre en œuvre les réformes nécessaires avec une aussi faible adhésion populaire. Enfin la jurisprudence gaullienne imposerait à l'hôte de l'Elysée à au moins vérifier par référendum la force du lien qui le rattache au peuple par dessus les Partis.

    Lors de son discours du 24 mai 1968, Charles de Gaulle avait lancé une phrase que l’actuel président ferait bien de méditer s’il veut continuer à gouverner vêtu du costume trop grand pour lui de la constitution de la 5ième République : « J'ai besoin que le peuple français dise qu'il le veut ». On ne saurait mieux dire. Et plus loin : « Françaises, Français, au mois de juin, vous vous prononcerez par un vote. Au cas où votre réponse serait "non", il va de soi que je n'assumerais pas plus longtemps ma fonction ; si, par un "oui" massif, vous m'exprimez votre confiance, j'entreprendrai, avec les pouvoirs publics et, je l'espère, le concours de tous ceux qui veulent servir l'intérêt commun, de faire changer, partout où il le faut, des structures étroites et périmées, et ouvrir plus largement la route au sang nouveau de la France ».

    Nous y sommes. Comme plus aucun homme politique moderne ne serait capable d’un tel rétablissement populaire, ni d’ailleurs de tirer les conséquences d’un désaveu comme l’avait fait De Gaulle en 1969, non pas que les « héros » auraient disparu et qu’il n’y aurait plus de patriotes ayant du caractère, mais tout simplement parce que les temps ont changé la nature de la relation entre le pouvoir et les peuples devenus, à la faveur des nouvelles technologies de l’information, plus sceptiques, plus rebelles, plus angoissés aussi, peut-être plus responsables et plus conscients, il faut se rendre à l’évidence : nous sommes en crise de régime. 

    ROGER