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Economie et finance - Page 15

  • Régulation, contrôle, remédiation.

    Nous allons vers une "société de la connaissance" et la seule question qui se pose encore c'est celle du COMMENT et QUI y accédera... pas tous certainement.

    Sans progrès scientifique majeurs y compris en sciences humaines, l’homme ne contrôlera pas sa destinée. Sans avancées significatives le genre humain ne pourra se protéger de sa propre disparition.

    Quelqu’un pourrait il nous fabriquer un algorithme pour réguler et contrôler le "bordel" ? Le monde entier lui en serait reconnaissant.

    Penons l’économie par exemple !

    Sa forme actuelle, dérégulée, financiarisée et mondialisée est fortement « criminalogène ». 
    Le choix politique et idéologique de la déréglementation des marchés, couplés à l’essor des technologies (robotisation par exemple) et l’extension de la mondialisation, ont offert des opportunités aux comportements criminels et aux fraudeurs.

    Ce n’est donc pas la « nature » du système dit libéral qui est en cause, mais bien les pratiques de la plupart des « acteurs » de l’élite politique, économique, financière, sociale, culturelle, médiatique etc. 

    Les comportements criminels se banalisent, deviennent de moins en moins marginaux et sont de plus en plus acceptés comme étant inévitables par les peuples résignés, voire même jalousés par certains qui ne peuvent accéder au pouvoir de se servir au détriment de celui de servir.
    Le crime …de plus en plus et de mieux organisé, bien vendu aux peuples est devenu une dimension du système global lui-même.
    Il faut donc poser le bon diagnostic sur la réalité du fonctionnement du système tel qu’il est devenu.
    Il ne s’agit pas d’un  véritable complot mais plutôt de la convergence d’intérêts et de comportements criminels favorisés par un système devenu progressivement déviant.
    Des parades issues de la société civile se mettent en place (c’est ce que nous faisons sur nos blogs, nos groupes et nos pages). Mais dans le rapport de puissance actuel, seuls les Etats peuvent parvenir à réguler, contrôler les systèmes et sanctionner les acteurs qui dévient.     

    Et il n’y a pas d’autorégulation possible, c’est un vœu pieu. Les mauvais comportements chassent les bons !
    L’Etat doit donc, face à ces pouvoirs transnationaux, rester le siège ultime de la souveraineté et des libertés.
    Si le peuple de France reconquiert cette souveraineté, il pourra imposer l’Etat de droit et de devoir et entreprendre la reconquête « politique, économique, financière, sociale, culturelle, médiatique » etc.

    C’est la raison pour laquelle, sur ce blog, ce groupe et ces pages, nous soutenons le projet de Marine Le PEN car nous croyons encore possible la démocratie élective et l’émergence de la volonté populaire, y compris dans un esprit critique, de participer à son avènement.   

    Francis NERI

    28 12 14

     

  • Evolution

    Le Front National, comme la plupart des partis européens, semble se résigner au « grand remplacement » qu’il qualifie tout au plus de « changement culturel ». 

    Nous sommes nombreux à espérer que c’est une stratégie de conquête du pouvoir et que cela consiste à espérer remplacer l’UMP comme seul adversaire de la gauche.
    Compte tenu du passé, et des promesses jamais tenues par les candidats des partis dits de « gouvernement » une fois au pouvoir, cette « posture » rend les sympathisants, les militants et les électeurs plutôt dubitatifs.

    Chat échaudé craint l’eau tiède des « accommodements raisonnables ».

    La stratégie du FN parait plutôt confuse car l’on peut se demander s’il est bien nécessaire de s’inquiéter d’une gauche en voie de disparition, plombée par le détachement de leur base électorale « ouvrière » et de la classe moyenne menacée de prolétarisation.

    Pour ma part, je pronostique plutôt une "lutte finale" opposant le FN à l’UMP, avec un FN libéré de la tentation d’un coup de barre à gauche avec tout ce que çà représente pour ses militants comme connotations péjoratives.

    Un FN représentant une droite bonapartiste, étatiste, protectrice, sociale sans être socialiste, contre une UMP orléaniste, modérée, européiste et libérale…un grand classique de l’histoire, dixit Eric Zemmour !

    Et c’est justement au niveau de l’Europe et du libéralisme que je pressens une deuxième  "évolution" négative celle ci , ce qui renforce mon inquiétude.
    En effet, la France n’échappera pas à la dynamique de mondialisation de l’économie. Aujourd’hui, les grands groupes financiers du CAC 40 ne pourraient pas financer leur croissance sans les investissements financiers étrangers, au point que l’on peut se demander à qui appartient la France.

    Cela devient aussi le cas pour des PME sur lesquelles Marine Le Pen semble vouloir s’appuyer pour développer l’économie du pays ; PME qui s’ouvrent à de nouveaux marchés, notamment à la Russie, à l’Asie et plus particulièrement la Chine.

    Alors faut-il continuer à se plaindre de l’ouverture des frontières et du libre échange ? Le FN va-t-il continuer à défendre le « patriotisme économique » et quelques vielles forteresses idéologiques et protectionnistes ou admettre que les nations sont reliées, interdépendantes, et qu’il faut passer à une politique économique, financière, industrielle, sociale plus globale, plus régulée, plus contrôlée ?

    Francis NERI
    02 12 14