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Economie et finance - Page 14

  • Des actes monstrueux

    Seuls les « islamistes » peuvent ils en commettre ? 

    Finalement lorsque l'on examine avec un peu de recul notre situation, économique, sociale, sécuritaire, et que nous la comparons à d'autres, nous pouvons considérer que nous ne sommes pas mal placé pour opérer une inversion totale de tendance.

    Nous nous rendons de plus en plus compte que les pensées simples, si elles semblent claires, sont le plus souvent fausses.
    Les causalités linéaires n'existent pratiquement jamais, c'est un ensemble de forces hétérogènes qui convergent pour provoquer un effet ou l’atténuer.
    Certains, enfin, admettent cette pensée systémique qui donne la parole à des disciplines différentes et associés.
    D'autres, hélas, préfèrent des explications linéaires qui donnent des certitudes :
    Par exemple : "L'islamisme, la violence au sein de nos cités s'expliquent par la stigmatisation et le racisme exercés par les Gaulois depuis de trop nombreuses années" 
    Ou d'autres encore :"Pas du tout c'est le capitalisme prédateur qui est responsable"
    Chacun trouve son compte dans SES explications mais la réalité mouvante ne peut être réduite à une formule.
    Finalement l'expérience m'a enseigné que la gauche, l'islamisme et le grand capital ne sont pas en conflit et que nous sommes comme toujours les dindons de la farce.
    Finalement, au-delà des idéologies et des intérêts personnels de « certains », deux grands "espaces" de résolution des problèmes s'ouvrent à nous.

    L'éducation ET la socialisation
    La régulation, le contrôle et la remédiation sur des éléments comme :

    • la financiarisation,
    • l'économie globale, 
    • la démographie.

    Pour faire court …et çà résoudrait pas mal de problèmes

    Il faut espérer que Marine Le PEN prenne ce chemin. C'est me semble t'il le plus prometteur même s'il est le moins fréquenté.

    Francis NERI
    11 03 15

  • Le libéralisme

    N’en déplaise à Alain Persat qui veut à toute force « comprendre » le monde « libéral » et le dénigre sans le comprendre, le libéralisme est pour l’avenir immédiat la seule réponse possible. Il reste à le maîtriser et ce n’est pas une mince affaire ! 

    Des personnes comme Alain Persat, généralement des néo marxistes, butent encore et toujours sur l’association entre libéralisme économique, autoritarisme politique et conservatisme moral…c’est affligeant mais c’est ainsi, ils sont bloqués XIX eme !     

    Adam Smith auteur de « La richesse des nations » (I776) avait ouvert la voie au libéralisme et néo libéralisme qui se réclament de lui. Il ne prétendait pas avoir découvert de lois inéluctables du développement social et économique.

    Sa parabole de la « main invisible » ne  réduit pas le comportement humain à « l’amour de soi », au comportement aléatoire non régulé et non contrôlé des individualités, mais y ajoute l’altruisme et la sympathie.
    Bref comme toujours il y a des petits malins qui déforment et dénaturent un concept pour l’utiliser à leur seul profit.

    Ce fut pareil pour Marx qui reconnaissait que le capitalisme avait d’abord été un facteur de progrès économique rapide, mais qu’il était miné par des contradictions fatales, dont la principale oppose les intérêts du prolétariat à ceux de la bourgeoisie.

    Ces contradictions, affirmait il,  se manifestent par des crises économiques et sociales récurrentes de plus en plus  difficiles à résorber. Il est convaincu que le « système » finira par s’effondrer et donnera naissance à une société communiste.
    Le système ne s’est pas (encore) effondré et Staline a assassiné le Marxisme !

    Plus intéressant fut John Maynard Keynes, car enfin un économiste s’oppose à ceux qui croient à l’AUTOREGULATION du marché. Il proclame en 1934 : « Je me range parmi les hérétiques ». Il avait définitivement reconnu que le « laisser faire » était dépassé et même qu’il n’avait probablement jamais existé.
    Il affirme que l’Etat à un rôle crucial et important à jouer dans la régulation et le contrôle du « système » si nous voulons qu’il ne soit remplacé (dit-il en 1936) par le bolchevisme ou le fascisme).

    Que dire de plus qui ne soit déjà dit et redit ?

    Si nous voulons « comprendre » le monde, c'est-à-dire mieux l’appréhender, il nous faut d’abord admettre que nos difficultés ne viennent pas du  « système » car tout système ayant une base morale ou éthique est valable du moment qu’il n’est pas détourné de sa finalité par des prédateurs de tous les bords.
    Un Roi éclairé et aimant ses sujets est préférable à une démocratie pervertie comme le sont les nôtres.
    Au moyen orient, les fameuses « valeurs universelles » dont se gargarisent les gauches comme les droites, sans jamais d’ailleurs les désigner, n’ont absolument pas le même sens et je suis en accord total avec la candidate FN du Doubs Sophie Montel soutenant "l'évidente inégalité des races" induisant de fait un déterminisme économique, social, éducatif, cultuel et cultuel pouvant s’opposer violement au notre.

    Ce qui remet en cause et en enjeu nos représentations et notre place dans le monde : globalisation, inégalités, guerres, développement, environnement.
    Et pose la grande question et (à faire) d’une régulation et d’un contrôle planétaire sur les thèmes vitaux que sont l’économie, la finance, la démographie, l’éducation, les matières premières, et une plus juste utilisation des ressources produites.

    Alors, au-delà des fractures visibles, y a-t-il un mouvement de convergence ? Une citoyenneté mondiale peut-elle naître enfin ?      

    Nous allons vers une "société de la connaissance" et la seule question qui se pose encore en négligeant les autres, c'est celle du COMMENT et QUI y accédera... pas tous certainement.

    Sans progrès scientifique majeurs y compris en sciences humaines, l’homme ne contrôlera pas sa destinée. Sans avancées significatives le genre humain ne pourra se protéger de sa propre disparition.

    Quelqu’un ou un "ensemble" comme le Club de Rome pourrait il nous fabriquer un algorithme afin de réguler et contrôler le "bordel" le monde entier lui en serait reconnaissant.

    Francis NERI

    05 02 15

     

  • Régulation, contrôle, remédiation.

    Nous allons vers une "société de la connaissance" et la seule question qui se pose encore c'est celle du COMMENT et QUI y accédera... pas tous certainement.

    Sans progrès scientifique majeurs y compris en sciences humaines, l’homme ne contrôlera pas sa destinée. Sans avancées significatives le genre humain ne pourra se protéger de sa propre disparition.

    Quelqu’un pourrait il nous fabriquer un algorithme pour réguler et contrôler le "bordel" ? Le monde entier lui en serait reconnaissant.

    Penons l’économie par exemple !

    Sa forme actuelle, dérégulée, financiarisée et mondialisée est fortement « criminalogène ». 
    Le choix politique et idéologique de la déréglementation des marchés, couplés à l’essor des technologies (robotisation par exemple) et l’extension de la mondialisation, ont offert des opportunités aux comportements criminels et aux fraudeurs.

    Ce n’est donc pas la « nature » du système dit libéral qui est en cause, mais bien les pratiques de la plupart des « acteurs » de l’élite politique, économique, financière, sociale, culturelle, médiatique etc. 

    Les comportements criminels se banalisent, deviennent de moins en moins marginaux et sont de plus en plus acceptés comme étant inévitables par les peuples résignés, voire même jalousés par certains qui ne peuvent accéder au pouvoir de se servir au détriment de celui de servir.
    Le crime …de plus en plus et de mieux organisé, bien vendu aux peuples est devenu une dimension du système global lui-même.
    Il faut donc poser le bon diagnostic sur la réalité du fonctionnement du système tel qu’il est devenu.
    Il ne s’agit pas d’un  véritable complot mais plutôt de la convergence d’intérêts et de comportements criminels favorisés par un système devenu progressivement déviant.
    Des parades issues de la société civile se mettent en place (c’est ce que nous faisons sur nos blogs, nos groupes et nos pages). Mais dans le rapport de puissance actuel, seuls les Etats peuvent parvenir à réguler, contrôler les systèmes et sanctionner les acteurs qui dévient.     

    Et il n’y a pas d’autorégulation possible, c’est un vœu pieu. Les mauvais comportements chassent les bons !
    L’Etat doit donc, face à ces pouvoirs transnationaux, rester le siège ultime de la souveraineté et des libertés.
    Si le peuple de France reconquiert cette souveraineté, il pourra imposer l’Etat de droit et de devoir et entreprendre la reconquête « politique, économique, financière, sociale, culturelle, médiatique » etc.

    C’est la raison pour laquelle, sur ce blog, ce groupe et ces pages, nous soutenons le projet de Marine Le PEN car nous croyons encore possible la démocratie élective et l’émergence de la volonté populaire, y compris dans un esprit critique, de participer à son avènement.   

    Francis NERI

    28 12 14