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Education et socialisation - Page 30

  • Souveraineté populaire et démocratie

    Etymologiquement, "démocratie" signifie "le pouvoir au peuple", autrement dit la participation de tous les citoyens aux décisions sur les sujets d'intérêt collectif. L'origine grecque du mot s'explique par l'importance historique de l'exemple donné par la démocratie athénienne dans l'Antiquité. Tous les citoyens d'Athènes étaient amenés à se réunir pour décider de la gestion des affaires communes.

    Les notions de "démocratie" et de "souveraineté populaire" sont pratiquement synonymes, à condition de ne pas assimiler la souveraineté populaire au seul principe du suffrage universel, qui ne suffit pas à garantir un mode démocratique de gouvernement, du fait, par exemple, que les candidats à la gouvernance ont depuis longtemps pris conscience qu’il suffisait de désinformer et de "déséduquer" un peuple pour le priver de sa souveraineté et de faire une fois au pouvoir l’inverse de ce sur quoi ils se sont engagés.

    Le Président Hollande en est le dernier et le parfait exemple.

    Cela conduit à souligner l'importance de la nature de l'information transmise par le système éducatif et par les médias aux citoyens et aux futurs électeurs.

    Cela pose aussi la question de la place des minorités, et de leur importance compte tenu, au mieux de leur faible poids électoral, au pire, de leur absence totale de participation à la vie politique.

    L’exemple de l’absence totale d’influence politique du Front National sur le « système » est éloquente.

    Enfin, le droit de vote des étrangers par exemple, reste une menace sur la souveraineté nationale. Agitée périodiquement par les tenants du multiculturalisme et du mondialisme qui, en cela, souhaitent « diluer » la souveraineté populaire et nationale pour mieux la manipuler et « transformer » le peuple de France.

    Celle-ci doit rester assimilée à la souveraineté nationale si l’on veut conserver l’essence même de l’identité et de la « qualité intrinsèque » d’un peuple.

    Cela pose aussi la question du « retour » de l’information (rétroaction) qui dépend de la « qualité » de celle-ci et non pas de sa quantité.

    La manipulation de l’information, de l’éducation, de la réalité historique, ont atteint un tel niveau de désinformation que nous pouvons considérer que c’en est fini de la démocratie et du peuple souverain.

    En conclusion, nous pouvons affirmer, avec force et conviction, qu’il nous appartient, après avoir libéré la France de ses oligarques, de libérer les médias et l’éducation nationale.

    Notre premier devoir serait d’apprendre au peuple à DISTINGUER, à porter sur les choses, les gens, les événements SON regard et ensuite SA main !

    Je rappellerai donc, une nouvelle fois, un des « NON AXIOME » du Systémicien : « S’élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre, distinguer pour mieux agir »

    Francis NERI
    28 08 14

     

     

  • Scénario A-venir !?

    Sauf accident dû au manque de régulation et de contrôle global, nous aurons sans doute la continuation de ce que l'on voit déjà : inégalités en hausse, une hyper classe globale complice, des services publics en déchéance, mais un Etat oligarchique, totalitaire sans le reconnaître, à l’autorité renforcée réprimant violemment les débordements sociaux, claniques ou religieux.

    Nous aurons une minorité globalisée, éduquée et riche qui surfe sur la vague et qui joue sur les appariements sélectifs.

    Nous aurons des pauvres résignés, livrés aux guerres civiles, aux virus et à la faim. Leur quotidien s'améliore un peu à la marge pour peu qu’ils renoncent à procréer.

    Nous aurons une classe moyenne réduite à minima, massivement déclassée qui ne fait que penser, sans y parvenir, à accéder au niveau supérieur, mais surtout pas à reprendre la « Bastille ».

    Bref le "meilleur des mondes"

    Francis NERI
    22 08 14

  • Une société systémique

    Le contraire d’une société systémique c’est notre société individualiste où c’est le système qui est responsable, pas l’individu

    Dans une société systémique quand vous faites quelque chose au système vous en êtes responsable

    Je suis persuadé, que notre propre avenir passe par la réintroduction, dans nos sociétés modernes, des principes de vie systémiques qui ont fondés les sociétés racines.

    Il faut faire ré exister par appariement sélectif des « sociétés » où la violence est identifiée, canalisée, où les jeunes sont élevés en harmonie avec la nature et d'où la pauvreté est absente. Des sociétés hautement démocratiques, solidaires, en quête permanente d'équilibre et de paix.

    A partir de là une mémoire peut reprendre vie, un peuple retrouver espoir, une guérison s'accomplir. Et, pas à pas, un chemin se rouvrir qui interroge notre monde et révèle une philosophie et une science à même d'éclairer les impasses de notre temps.