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Effondrement - Page 9

  • Les incohérences immigrationnistes à Mayotte

    Mayotte est enfin dans tous les esprits. La situation est dramatique depuis des années, la violence terrorise une population appauvrie par une situation économique désastreuse doublée d’une submersion migratoire venue des Comores voisines. Mais il a fallu l’opération Wuambushu lancée par le ministre de l’Intérieur pour que les caméras envahissent l’île et rapportent le témoignage de mahorais désespérés par un quotidien particulièrement préoccupant.
    Les Mahorais ont choisi Marine le Pen à 59% au second tour des élections présidentielles, leurs deux députés soutiennent cette opération de démantèlement des bidonvilles et d’expulsions massives de clandestins dans les îles voisines. Mais rien n’y fait, des associations dénoncent une atteinte aux « droits humains » - comme si la vie paisible des Mahorais n’en était pas un -, des avocats déposent des référés pour empêcher – avec succès – la poursuite de l’opération et des magistrats appellent à contrer la décision du gouvernement. Les rapports de force sont les mêmes partout en France : les Français, qu’ils soient de Mayotte ou d’ailleurs, plébiscitent la fermeté en matière migratoire. Les représentants – parfois subventionnés ou payés par leurs impôts – organisent l’inverse.
    Mais la situation de Mayotte brouille les pistes : comment dégainer les accusations fallacieuses de racisme, de xénophobie ou de haine pour contredire des Mahorais « racisés », majoritairement musulmans et victimes incontestées d’une violence désormais endémique ? C’est difficile, alors personne ne le fait.
    Et pourtant, les immigrationnistes ne baissent pas les armes. Ils se saisissent de lois toujours promptes à protéger les droits individuels contre la préservation du Bien commun évidemment, mais ils adaptent aussi leurs discours dans des proportions qui dépassent l’entendement. Ainsi Edwy Plenel, qui tweetait ces jours-ci son admiration d’une ethnologue interrogée dans le journal Le Monde au sujet de la situation mahoraise. Que disait cette femme ? « S’agissant des Comoriens à Mayotte, il est difficile pour moi de parler de migrants étrangers. Ces populations partagent la même langue, pratiquent la même religion, ont la même conception de la parenté, se sont souvent mariées et continuent de se marier entre elles. Rien ne les distingue si ce n’est que certaines se retrouvent sur ce territoire avec la nationalité française et d’autres pas. »
    La phrase est exceptionnelle à tous points de vue, relayée par des fervents défenseurs d’une immigration toujours plus grande et négationniste de l’existence d’un peuple et de son droit à la continuité historique.
    Quand il s’agit de Mayotte, subitement, la notion de peuple historique existe : il se définit même par toute autre chose que le partage d’une nationalité administrative. Être du même peuple, soudainement, c’est partager la même langue, la même religion, les mêmes coutumes et la même conception du monde. Les mêmes qui hurlent et insultent lorsque l’on fait remarquer que certains ont des papiers français sans partager les us et coutumes forgées par des générations de Français avant eux…
    Quand il s’agit de Mayotte, subitement, on souligne la facilité à vivre ensemble entre des personnes qui vivent de la même manière. Les mêmes qui ne savaient plus quelle infamie inventer lorsque les Français trouvaient plus facile d’accueillir des Ukrainiens aux mœurs assez proches qu’une immigration extra-européenne si culturellement différente…
    Il est vrai que mahorais et comoriens partagent une religion, des mœurs, des coutumes, une histoire, et qu’ils ne sont pas totalement étrangers les uns aux autres. Mais Edwy Plenel et consorts oublient un point essentiel justement : l’harmonie subtile qui existe entre l’héritage, notamment culturel, et le choix libre et responsable d’adultes dans une démocratie.
    Il se trouve que s’il est légitime de qualifier les Comoriens d’étrangers à Mayotte, ce n’est pas d’abord en raison de différences culturelles difficiles à trouver mais en raison de la pleine appartenance de Mayotte à la France, contrairement aux Comores.
    Non parce que la France entretiendrait un délire colonialiste dans cette île lointaine mais parce que la question a été posée à tous les habitants de ces îles : tous ont voulu l’indépendance, sauf les Mahorais qui ont très largement choisi de rester Français.
    Voilà la différence : dans le respect de la liberté des peuples à décider de leur avenir.
    Charlotte d'Ornellas
    Journaliste à Valeurs actuelles
     

  • L’enjeu !

    Netanyahou la gauche les juges et nous

    La révolte contre la réforme du pouvoir judiciaire voulue par Benjamin Netanyahou est une affaire qui déborde largement les frontières d'Israël. Cela préfigure ce qui pourrait arriver en France si Marine Le Pen, par exemple, devenait un jour présidente de la République.

    Par Yves Mamou

    Publié le 5 avril 2023 à 9h00

    La coalition Likoud-sionistes religieux-partis orthodoxes n’avait pas fait mystère de son intention : si elle revenait au pouvoir en novembre 2022, elle réformerait la Cour Suprême.

    la Cour suprême occupait une place disproportionnée dans le système démocratique en Israël, elle intervenait abusivement dans un trop grand nombre de domaines et surtout le système de cooptation des juges empêchait le renouvellement idéologique de cet organe clé du pouvoir politique en Israël.

    Jour après jour, un vacarme médiatique assourdissant a mobilisé tous les grands médias écrits israéliens (Haaretz, Yediot Aharonot), et les grandes chaînes de télévision pour clamer haut et fort que des racistes et des fascistes étaient au pouvoir. Et que le fasciste en chef était Benjamin Netanyahou.

    Le seul précédent connu d’une telle brutalisation médiatique contre un individu a eu lieu aux États-Unis entre janvier 2017 et janvier 2021 : du premier au dernier jour de son mandat, Donald Trump a été insulté, vilipendé, traité de raciste, de criminel, de fasciste, de brute, d’idiot (et on en passe) par la quasi-totalité des médias américains. Éric Zemmour en France a été également diabolisé. Le tour de Benjamin Netanyahou est arrivé.

    Marine le Pen devrait se méfier et prendre les devants !

     

    https://www.valeursactuelles.com/monde/tribune-netanyahou-la-gauche-les-juges-et-nous

  • RAS

    Il ne se passe pas grand-chose dans le monde.
    Il ne se passe pas grand-chose en Ukraine, en Afrique, en Asie centrale, en mer de Chine.
    Il ne se passe rien dans les labos de recherche ni dans les bureaux d’étude.

    Ce n’est pas comme si la planète n’était pas en train de se transformer à toute vitesse.

    En France, on préfère parler de vrais problèmes. On préfère se concentrer sur les priorités, comme l’âge de la retraite quand on est collégien ou retraité, ou sur l’avortement quand on est un homme, ce genre de choses…

    Vous savez vous que la Cour des comptes tire le signal d'alarme sur l'état des finances publiques ? Pierre Moscovici nous dit que nos finances sont les plus dégradées d'Europe et incidemment que les allemands prennent leur retraite à 67 ans !

    Au fait savez vous pour quelles raisons Mr Macron tient à sa retraite à 64 ans ? Non !
    C'est pour une seule et unique raison, c'est l'engagement auquel il a dû souscrire pour bénéficier des fonds de relance Européen.

    C'est bien l'UE qui fait la loi en France et qui dicte le débat parlementaire !

    FCN
    11/03/23