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Insurrection - Page 19

  • Les enjeux de la crise américaine

    Les enjeux de la crise américaine

    Publié par Sidney Touati le 16 janvier 2021

    Le monde a les yeux braqués sur les événements qui secouent l’Amérique. La situation est très grave et très préoccupante. Elle est l’expression d’une crise générale dont la caractéristique majeure est de rendre antagoniques les deux camps en présence.

    Cependant, il importe de préciser qu’il n’y a ni victimes, ni bourreaux. Il y a deux parties ayant des conceptions opposées et irréconciliables, qui s’affrontent dans un combat où tous les coups sont permis.

    Trump pendant son mandat a pu gouverner tout en ayant à affronter non l’opposition du camp adverse, mais sa haine. Il a pu réaliser son programme car il représente l’Amérique traditionnelle. Son électorat est relativement homogène.

    La situation Joe Biden est différente. Même s’il accède au pouvoir en ayant fait usage de la fraude, il ne pourra pas gouverner, tout simplement parce qu’il représente un ensemble hétérogène de groupuscules agressifs et d’une masse de rêveurs persuadés que « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. »

    S’il applique vraiment son programme, il ne fera qu’accroître les antagonismes qui menacent de faire éclater la société américaine. S’il ne l’applique que partiellement, il provoquera comme son homologue Obama, la désillusion d’une grande partie de son camp.

    La crise générale est due à la révolution du numérique et de l’Intelligence Artificielle qui est en train de modifier de fond en comble, non seulement les secteurs de la production et des échanges, mais également celui des relations interindividuelles.

    La caractéristique majeure de ce processus de changement de paradigme sociétal est l’extreme concentration de la propriété de ces nouveaux outils dans quelques mains. Les géants du Web, au nombre de cinq, possèdent les secteurs clés de la révolution numérique et de l’intelligence artificielle.

    C’est un peu comme si, lors de la première révolution industrielle, cinq personnes étaient propriétaires de toutes les machines à vapeur du monde.

    Trump a pour lui le peuple mais contre lui ces cinq mastodontes, ces cinq monstres, ces faiseurs de roi, qui dominent toute la communication planétaire. Il a pu une fois, par surprise, les utiliser pour prendre le pouvoir. Mais la deuxième fois, les géants ont mobilisé leurs immenses moyens pour l’abattre.

    Que faire ? Comment poursuivre le combat ?

    Comment se sont battus nos aînés pour éviter que la première révolution industrielle ne détruise toute la civilisation, comme elle a pu le faire, çà et là ?

    Nos aînés ne se sont pas battus contre l’extension du machinisme, ni contre l’inexorable avancée du rail.

    Ils se sont battus pour la culture, pour la sauvegarde du patrimoine culturel, pour la diffusion des Lumières…pour l’Instruction en général, pour rendre accessible au plus grands nombres les géants de la littérature et des Arts.

    En sauvant l’héritage culturel, ils ont sauvegardé l’humanité de l’homme. Ils ont ainsi évité que la brutale course au profit ne dégénère en violence. Ils ont su, comme leurs lointains ancêtres de la Renaissance, intégrer l’avancée de la technologie et les bouleversements qu’elle génère, dans l’espace culturel né de la révélation biblique.

    Ce combat contre les « élites incultes et barbares » est difficile. La situation se dégrade rapidement.

    Voir « Autant on emporte le vent » est aujourd’hui impossible en France. Demain, lire Victor Hugo ou Maupassant…deviendra-t-il un délit ?

    Sauver la Culture.

    Ce défit est aujourd’hui le nôtre.

    Notre soubassement culturel, appelé humanisme, pourra-t-il intégrer sans se détruire, la nouvelle révolution numérique ?

    Les nouveaux maîtres du monde aspirent à cette grande et immense destruction culturelle, ( ce que d’aucun appelle le « grand reset ») à réaliser le rêve (ou cauchemar ?) claironné par l’Internationale: « du passé faisons table rase)! Ils peuvent effectivement, en prenant appui sur les revendications des minorités agressives, censurer l’essentiel du patrimoine culturel, rende difficile voire impossible sa transmission.

    Il ne faut pas les laisser étendre à toute la planète, cette « révolution culturelle »de type maoïste, dont les nouveaux Garde-Rouges ont pour nom, E. Macron, Joe Biden, Xi-Jinping, Zuckerberg…

    Défendons notre magnifique héritage culturel.

    Il ne nous est pas permis d’échouer, car notre échec signifiera le triomphe de la barbarie liée au règne brutale de la domination technologique et donc à la fin de l’humanité de l’homme.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

    Francis-claude Neri 
    http://semanticien.blogspirit.com/ 
    17 01 21

  • Le langage

    « Ce n'est pas un hasard. Démolir le langage fait partie des moyens de rendre plus ardue la pensée claire. »

    Le mot "républicain" existe déjà dans le dictionnaire pour désigner celui qui lutte pour :

    - la liberté, que refuse l'islam,

    - l'égalité, que refuse l'islam

    - la fraternité, que refuse l'islam

    - les droits de l'homme, incompatibles avec le coran

    - et accessoirement la simple morale, contredite par les prescriptions du coran

    Le mot "islamophobe", créé par un certain Khomeyni https://fr.wikipedia.org/wiki/Rouhollah_Khomeini du temps qu’il était encore simple ayatollah, n'a pas la moindre raison d'être. "Républicain" suffit.

    "Islamophobe" est un mot bâtard à base d'arabe et de grec"

    Certes, mais "sociologie" a été le premier mot bâtard, fait pour sa part d'un préfixe latin et d'un suffixe grec, "automobile" ayant fait le contraire. Est-ce que ça choque ?

    "On dit anglophobe, francophobe - qui sont le pendant négatif d'anglophile, francophile, etc. "

    Parce que ce sont des mots utilisés afin de combler un besoin de communication, pas de propagande comme "islamophobie".

    Nous avons un autre mot en "phobe" qui a été forgé de la même façon et qui n'est pas le contraire du mot en "phile" : "homophobe" n'est pas le contraire d'"homophile".

    Frédéric D'Aubert
    07 01 21

     

  • Principes heuristiques et prospective

    Je me souvins des principes heuristiques[1] que j'avais découverts lorsque j'étudiais la société  dans ses aspects organisationnels, sociologiques, psychologiques, pédagogiques, thérapeutiques et que je tentais de les relier pour mieux les « comprendre » dans leurs relations, interactions, rétroactions ; conditions contraires à la recherche sérieuse à l’époque et probablement de nos jours en sciences sociales.

    Le « nexialisme »[2] étant encore une vue de l’esprit pour nombre de chercheurs surtout en ce domaine.  

    J'en citerai deux.

    1) Toute somme d'information réunie de manière aléatoire sur un objet social permet de comprendre l’essence de celui-ci, pour peu qu’elle soit quantitativement importante.  

    2) Les secrets des phénomènes sociaux ne sont pas dissimulés dans des caves improbables de l'édifice social ou dans les coulisses de la scène politique, mais sont directement observables dans les manifestations les plus immédiates de la vie quotidienne.

    Si les observateurs ne les voient pas, c’est essentiellement parce qu'ils ne veulent pas les reconnaître.

    Nombres d’auteurs d'ouvrages sensationnels qui prétendent dévoiler les ressorts cachés de la société et de l'histoire n'ont jamais fait de découverte « scientifique » sérieuse. Quant à leurs textes, ils ne contiennent pas plus de vérité qu’un esprit raisonnable ne peut en remarquer dans l’existence commune.

    Tout "esprit" raisonnablement éduqué et socialisé peut s’élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre, situer pour mieux agir  Un processus « systémique » simple, accessible à tous et qui permet d’appréhender un monde dans sa globalité à la fois locale, régionale  et mondiale : agir local en pensant globalement.

    Un « processus » ayant comme objectif de mettre les sciences humaines et sociales à la portée du plus grand nombre et en particulier de ce « peuple » qualifié de « populiste » par cette « élite » au pouvoir, arrogante et suprématiste qui le méprise.

    Il permet de poursuivre notre connaissance d’une manière aussi stochastique (aléatoire) que possible et concentrer ses efforts sur l’analyse de phénomènes connus de tous et accessibles à un observateur d’évènements qui soit « ordinaire ». 

    Bref pouvoir rendre compte de la complexité du monde, des êtres et des faits avec une grille de lecture dont Henri Laborit faisait déjà référence dans son ouvrage des années 70 : « La nouvelle grille ».[3]

    Compte tenu du contexte actuel, c’est sur nos réseaux sociaux  [4]qu’il est possible de nous rassembler, de construire ce projet, de mobiliser et de le réaliser à partir du « socle » très probablement majoritaire en nombre d’évènements protestataires et de gens qui descendent dans la rue pour des raisons qui touchent à leurs revenus et aux conditions matérielles (en dehors des demandes « qualitatives » -style de vie, écologie, respect des identités : sexualité, liberté, féminisme, antiracisme… )
    Les revendications de démocratie ou de nouveaux droits sont souvent inséparables de situations de chômage massif ou de précarisation sociale affectant jusqu’aux plus diplômés.     

    C’est ce contexte nouveau qu’il convient d’examiner et à ce sujet, il faut bien reconnaitre que les experts ne sont guère plus clairvoyants que le « populaire ».
    Mais nous, le peuple, à défaut de pouvoir prévoir les « cygnes noirs »[5], nous pouvons penser qu’il est possible de « dompter l’incertitude » et de les utiliser à NOTRE avantage.
    -Tout d’abord par l’information « partagée ». Nous avons la possibilité de nous informer à des sources multiples en diversifiant notre approche (selon le principe 1 ci-dessus).

    -Intégrer l’imprévu dans ses prédictions, revoir ses jugements a postériori et faire preuve d’autocritique (c’est possible en travaillant en groupe restreint- le projet infogroupes)[6]

    -Ne pas se limiter à une source d’information et à un cadre d’interprétation unique, remettre à jour ses « logiciels – la carte n’est pas le territoire…(Chaque individu se construit sa propre vision du monde et, par conséquent, a sa propre représentation du monde. Il n'existe pas de carte unique du monde.)

    -Intégrer l’incertitude (les cygnes noirs sont des évènements imprévus mais qui ont tout de même lieu).

    La réussite de Wikipédia (une utopie anarchique réussie)[7] nous ouvre des horizons par la façon dont le projet s’est développé, auto-organisé régulé pour parvenir à l’improbable  …par exemple !
    Ceci devrait nous permettre non pas de prévoir l’avenir, mais d’apprendre à naviguer entre les écueils et anticiper dans ce monde de plus en plus incertain.


    Je sais que nombre de nos ami(e)s ont pensé et pensent encore qu’à l’échéance 2022[8] nos aspirations ne seront pas entendues car nous sommes isolés et sans moyens d’actions, alors un « cygne noir » en vue ?
    Pourtant, en dehors des cygnes noirs ou grâce à eux,  il y a des périodes de l’histoire de l’humanité où apparaissent des conditions propices pour produire différents types de sociétés et certaines lois sociales. Les mécanismes sociaux semblent alors se dévoiler d’eux-mêmes et il suffit d’une simple observation objective pour les constituer, les décrire, les mettre en œuvre et les imposer …
    Et si nous commencions par un groupe Facebook et Twitter sur lesquels nous réunir pour et sur cette « finalité »…qu’en pensez-vous ?

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    26 12 20
    [1]https://www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/common/ash36/DOC/Formation/carte_heuristique__cole.pdf   

    [2]A. E. van Vogt présente le nexialisme comme suit : « Le nexialisme est une science qui a pour but de coordonner les éléments d'un domaine de la connaissance avec ceux des autres domaines. Il offre des moyens d'accélérer le processus d'absorption de la connaissance et d'utiliser efficacement ce qui a été appris. »8 Le nexialisme est une science qui vise l'intégration de toutes les branches de la connaissance contre le cloisonnement en domaines spécifiques.

    [3] https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Nouvelle_Grille La Nouvelle Grille (1974) est un essai écrit par le biologiste Henri Laborit dans lequel l'auteur vulgarise ses recherches en biologie comportementale.

    [4] Grâce à la notion de réseau, on peut savoir comment un point, qui était isolé, devient un point qui contrôle un grand nombre d’autres points, qui devient un lieu de pouvoir. On peut suivre à la fois la composition du pouvoir et sa décomposition. Il n’y a pas de point qui soit faible ou fort par nature, qui dispose ou non de ressources, mais il y a simplement des assemblages, des arrangements, des constructions, des configurations qui font qu’un point devient fort ou devient faible. https://www.cairn.info/journal-sociologies-pratiques-2006-2-page-37.htm

    [5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cygne_noir_(livre) La théorie du cygne noir est une théorie selon laquelle on appelle cygne noir un certain événement imprévisible qui a une faible probabilité de se dérouler (appelé « événement rare » en théorie des probabilités) et qui, s'il se réalise, a des conséquences d'une portée considérable et exceptionnelle.

    [6] Le projet infogroupes : http://semanticien.blogspirit.com/archive/2018/10/12/le-projet-infogroupes-3125139.html

    [7] Wikipédia

    [8] https://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-election-presidentielle-2022_2099602.html?p=3 Aucun candidat crédible semble t’il !