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mondialisation - Page 32

  • Effondrement 2030

    L’effondrement, c’est la convergence de toutes les crises : climatiques, écologiques, bio-géophysiques, économiques…

    « C’est le processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi ».

    Dès 1972, le rapport Meadows intitulé The Limits To Growth, rédigé par des chercheurs du MIT pour le Club de Rome, alertait déjà sur les dangers d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. Le rapport prévoyait l’effondrement pour 2030. Dans une dizaine d’années, donc.

    L’effondrement ne prend pas la même forme selon les pays, il recoupe plusieurs réalités différentes. « C’est un enchaînement de catastrophes qu’on ne peut plus arrêter et qui a des conséquences irréversibles sur la société

    On ne peut pas savoir ce qui le déclenchera : un krach boursier, une catastrophe naturelle, l’effondrement de la biodiversité… « Ce qu’on peut affirmer, c’est que toutes ces crises sont interconnectées et qu’elles peuvent, comme un effet de domino, se déclencher les unes les autres »

    Il faut imaginer une vie où il n’y a plus rien dans les distributeurs automatiques, où l’essence est rationnée, où l’eau potable n’arrive pas souvent, où il y a de grandes sécheresses et de grandes inondations.

    Il faut se préparer à vivre ces tempêtes.

    Laure Beaudonnet

    Publié le 06/08/18

    Oui, il faut se préparer à vivre ces tempêtes. Avoir une approche systémique des évènements : S'élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre,  situer pour mieux agir.
    Oui le processus est enclenché et il semble irréversible, mais les prospectivistes se trompent souvent. La réalité c’est qu’il existe des périodes de « destruction créatrices ». Nous sommes en train d’en vivre une. On ne peut pas l’arrêter, on ne peut pas reculer. Tout ce que nous pouvons faire, sur le plan individuel et de groupe, c’est comprendre ce qui se passe, puis nous positionner pour nous protéger ainsi que les nôtres.

    06 08 18

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

  • Islam et Madagascar II

    J'en discutais justement vers midi avec un de mes meilleurs amis Malgache Serge. Parfaitement intégré, catholique, et avec des aberrations dans le service soi-disant moderne d'immatriculation, un truc de folie sur Strasbourg.
    Je lui posais la question sur ce qu'il en était de la stabilité à Madagascar. Car moi, franchement, je suis un résistant mais devant la folie des profiteurs qui dirigent en France, pratiquant du "Après moi la fin du monde" on se pose la question : "Où se replier dans ce bas monde?"
    Et hélas à Madagascar, comme il me l'a expliqué, il y a aussi beaucoup de multiplications de grèves, certain qui croyaient en un avenir en ayant des commerces sont complètement à la merci de personnes irresponsables et sentent qu'ils vont à la ruine! Financière, Culturelle, territoriale...etc.
    Ils ne sont pas dans la mouise eux aussi! Je connais beaucoup de Malgaches et je compatis comme ceux que je connais compatissent pour nous.
    Nous étions parmi les pays ou certains, en danger pouvaient trouver l'un des derniers refuges à la barbarie et aux dictateurs. Une fois nos nations détruites, où aller ?
    J'aurai bien tenté l'Australie ou le Japon (quoi que trop proche de la Corée du nord) mais trop vieux et pas assez riche pour les critères de sélection.
    Attention, je n’encourage pas à la désertion, mais on est tellement écrasés, chacun dans notre coin par les problèmes générés par la démence de notre société (ce qui est voulu) que j'avoue en avoir plus qu’assez. Et je pense ne pas être le seul, hélas...
    Frederic Larfa

    Francis-claude Neri Oui en gros c'est bien nos individualités qui nous perdrons si nous ne réagissons pas.
    Il n'y a pas, en effet, de communauté politique sans un minimum de représentations communes.
    D'où la nécessité d'un maillage et d'un "universel" consensuel que les "valeurs" républicaines ne parviennent plus à incarner et les partis politiques à réaliser.
    C'était le projet "info-groupes" !
    Le moment est venu de le relancer et le réaliser car le contexte y est enfin favorable ...avant les élections de 19 car après ce sera impossible, le désordre le chaos et la guerre du tous contre tous se profile déjà à l'horizon.

    Francis-claude Neri Nos élites, politico-médiatiques qui se sont courbées devant Boumédienne et Mao sont pour la plupart déjà soumises à l'impérium musulman.
    De fait, si l'individu devient la fin de notre civilisation, comme le voudraient certains, alors il nous faut reconnaitre que nous sommes une civilisation de la fin.

    Francis-claude Neri J'entends par universel tout ce qui transcende les affrontements particuliers entre groupes, intérêts, idéologies et identités contradictoires, tout ce qui de toutes parts s'effrite et s'effondre.

    Francis-claude Neri La question est à mon sens fondamentale, car plusieurs "universalismes" sont en concurrence et s'excluent par certains aspects, se paralysant les uns les autres.
    Les universalismes chrétiens, juifs et musulmans par exemple. Mais aussi les universalismes laïc et libéral.

    Francis-claude Neri Il est peu crédible que ces universalismes puissent s’accorder.
    Un projet "universaliste" national ne peut inclure des citoyens d'origines diverses (races religions etc...) que s'il peut tracer des frontières et des limites. C’est donc sur la base d'une synthèse fondée sur des frontières, des limites que nous pouvons y parvenir.
    Par exemple, en tant que citoyen français, j'ai des droits que les étrangers ne DOIVENT pas avoir, notamment des droits politiques. Ces droits doivent primer sur les "droits de l'homme" dont la nature n'est pas politique
    Un étranger par exemple à des droits humains, mais il n'a pas le droit d'imposer sa présence sans mon consentement...
    C'est ce projet universaliste "d'infogroupes" que nous devons promouvoir et bien entendu en dehors des partis politiques et des institutions ...actuelles !

    Francis-claude Neri
    07 06 2018

  • Effondrement ?

    « La crise politique en Italie et l’ampleur des bulles spéculatives sont lourdes de menaces et un krach peut désormais se produire du jour au lendemain.

    Le taux des emprunts français est actuellement au maximum de 1,3 % (inférieur à l’inflation). Certains, à très court terme, sont même négatifs (ils rapportent au Trésor) mais ils risquent de monter en quelques semaines à 8 % (voire 15 % ou 30 %), obligeant le gouvernement à réagir brutalement, car au-dessus de 4 %, ils sont insoutenables. Nous ne pourrons pas faire défaut sur la dette, car nous sommes en déficit primaire (hors remboursement des emprunts, nous dépensons 40 milliards de plus que ce que nous percevons). Le gouvernement préservera à tout prix l’euro, car l’union monétaire a été sans doute une grave erreur économique, mais il serait suicidaire de renoncer à elle, sauf à provoquer la ruine totale du pays. L’image la plus juste est celle des passagers d’un train lancé à toute vitesse et dont les freins viennent de lâcher.

    Il aurait été, bien sûr, préférable de ne pas emprunter ce train, mais ceux qui sauteront commettront une folie, car ils se tueront. Il vaut mieux rester dans le convoi en priant pour qu’il ralentisse.
    Pour sauver notre pays, des solutions existent. Elles sont, certes, peu agréables, mais elles sauveront l’essentiel. Le gouvernement saisira 30 % des assurances-vie et des livrets au-dessus de 20.000 euros, à l’instar de ce qui se passa à Chypre. Il récupérera, ainsi, 700 milliards qu’il utilisera auprès des banques pour se procurer des liquidités. Il fera, ainsi, redescendre la dette à 60 % du PIB, la rendant soutenable. On donnera en échange, aux Français spoliés, des titres (à 1 % d’intérêt) qui ne seront remboursés que si la situation se rétablit (peut-être jamais). Cette mesure sera bien acceptée par la population, car elle touchera les « riches ». Si cette potion ne suffit pas, le gouvernement prendra une mesure bien plus impopulaire. Tous ses remboursements (dont le traitement des fonctionnaires) se feront à 80 % en euros et à 20 % en reconnaissance de dettes cessibles, une « fausse monnaie » – comme ce fut le cas en Argentine – qui prendra très rapidement de sa valeur jusqu’à ce que sa valeur réelle tombe à 25 % de celle de départ. Les Français seront obligés de s’en débarrasser très vite, ce qui stimulera l’économie.

    Grâce à une inflation à 20 %, la crise se terminera rapidement, mais un grand nombre de Français seront appauvris. »

    Christian de Moliner
    Boulevard Voltaire

    Mais c’est bien sur …fallait y penser…aller j’y retourne immédiatement …à mon jardin planter une rangée de pommes de terre … vais en avoir besoin pour nourrir ma famille !