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mondialisation - Page 79

  • Analyse systémique et communication

    Le moment de rappeler ou de préciser quelques fondamentaux sur ce blog et au delà !

    « L’approche systémique comporte trois axes (pôles) en interaction : communication managériale, organisationnelle ou thérapeutique. La combinaison des trois approches procure aux individus entrainés une formidable efficacité personnelle et collective. Cette efficacité ne réside pas dans un savoir, mais dans un faisceau d’attitudes qui détermine des comportements efficaces. » 

    Francis NERI

    L’analyse systémique sert  à appréhender la complexité d'un système dynamique composé d'un grand nombre d'éléments (objets) qui doivent être étudiés simultanément dans le cadre de leur évolution. 

    L’appréhension d'un évènement, ou la compréhension d’un phénomène, passe par l'acquisition d'une connaissance appropriée des caractéristiques de  l’évènement (EV) considéré. Une de ces méthodes d'acquisition est l'analyse qui consiste à déduire des principes sous-jacents à travers la réflexion ou l'observation de l’évènement (ou phénomène considéré).

    L’analyse systémique englobe les systèmes d’analyses issues de la pensée d’Aristote et de Descartes.

    L’analyse cartésienne, destinée à l'étude séquentielle d'objets  (et EV) statiques, est insuffisante à appréhender la complexité d'un système en interaction dynamique composé d'un grand nombre d'objets qui doivent être étudiés simultanément et en continu dans le cadre de leur évolution si l’on veut en tirer un « modèle » pour l’agir (rendre réelles nos projections en traitant, ici et maintenant, avec le passé et l’avenir). 

    « S’élever pour mieux voir, relier pour mieux appréhender (dans le sens de comprendre), situer pour mieux agir ». 

    Dans l’univers physique, un but est un absolu. Une particule élémentaire est toujours en mouvement et manifeste toujours ce but. L’objectif de la recherche est de trouver le but, d’appréhender des conséquences, y compris les conséquences de nos actions au sein des systèmes en interactions, y compris les systèmes « humains » : économiques, financiers, sociaux, culturels, ainsi que « l’écologie de l’esprit ».

    L’analyse systémique s’applique indifféremment à l’étude d’un phénomène physique, philosophique, psychologique, psychiatrique, sociologique, économique, financier, politique, culturel etc…

    Pour simplifier, l’on pourrait dire que l’analyse systémique c’est l’étude de la communication entre objets de toutes natures

    Elle vaut donc la peine d’apprendre à nous en servir correctement afin d’améliorer notre existence quotidienne et devenir un acteur conscient des changements se produisant en continu au sein de notre environnement proche ou lointain.

    Francis NERI 

    A suivre ….

  • Les années terribles !

    Nous sommes toujours en 1788 et la Terreur est de retour !

    Vous avez sans doute déjà vu ce genre de titres pour des articles ou vidéos, mais je veux vous proposer ma version courte:

    En 1788, les possédants dont le train de vie du roi ne tenait qu'aux prêts qu'ils lui accordaient ont décidé qu'il n'y avait aucune raison qu'ils ne prennent pas aussi le pouvoir sur lui.

    C'était des industriels, même si l'industrie était encore très loin de ce qu'elle est aujourd'hui, des riches commerçants ou propriétaires terriens.

    Ils décidèrent donc de renverser le roi afin d'assumer le pouvoir à sa place.
    Évidemment, il leur fallait une légitimité pour faire une telle chose, alors après avoir forcé le roi, via la dette, à abandonner sa prérogative de fixer le prix du grain, ils en firent s'envoler les cours.

    Le peuple, affamé par un pain désormais trop cher pour lui, se retourna contre son "chef", le roi.

    C'était la "Révolution Française", qui n'a jamais rien eu de populaire et n'a jamais eu la moindre envie de liberté, d'égalité ou encore mieux de fraternité.

    Aujourd'hui, les possédants de zéros sur des écrans, de l'autre bout de la planète et riches de planches à billets réelles ou fictives, ne voient pas de raison de ne pas prendre le pouvoir, puisqu'ils tiennent la dette.

    Ce ne sont pas des industriels, des commerçants ou des propriétaires terriens: Ils se moquent de dévaster des pays entiers car leur revenu ne provient ni de la terre ni du travail. Une France réduite à une flaque polluée ne les dérange pas. Ils nous démontrent quotidiennement qu'elle ne les émeut pas non plus...

    Ils décident donc, après avoir pris à nouveau l'aval par la dette, de faire monter les cours afin que les peuples, poussés par la misère, s'occupent de les mettre indirectement au pouvoir.

    Cette "nouvelle révolution", qui ne manque pas de se parer du discours "des lumières" et "du progrès" malgré ses pratiques abjectes, prédatrices, sa  décadence et le retour en arrière radical qu'elle promet, va vers ce qui promet d'être la pire dictature jamais imaginée tant elle fait fi de toute écologie, y compris humaine.

    Elle n'hésite pas à faire avancer l'islam radical ou à polluer les nappes phréatiques en "fraquant" [1]pour des gaz de vent boursier, à ruiner des industries et des peuples entiers pour une petit % de "rendement" en plus.

    L'histoire s'écrit. Elle n'attend pas qu'on choisisse d'avoir envie d'en faire partie ou pas.
    La question que nous devons tous nous poser, désormais, c'est celle du rôle que nous voulons jouer dans une telle page de l'histoire car nos petites décisions personnelles sont le seul rempart restant...

    Jean Luc Potier

    27 12 13



    [1] "le fracking", méthode utilisée pour les gaz de schistes.

     

  • Le rejet des politiques

    Ce qui se passe en Italie, en Grèce et sans doute ailleurs demain préfigure ce qui pourrait être une révolte généralisée des peuples de l'Union Européenne face à leurs gouvernants, à une crise montée par l'élite financière qui veut imposer son ordre mondial et ses conséquences désastreuses en matière de pression fiscale.

    Lorsque l'étau se resserre, les citoyens finissent par se révolter et c'est la raison pour laquelle les gouvernants portent leurs efforts sur les forces de sécurité qui sont dotés de moyens accrus pour verrouiller le moindre accès de fureur mais il arrive fatalement un moment où les choses vont trop loin et où ceux qui étaient chargés de réprimer refusent l'engrenage de la violence.

    Même les pays les plus totalitaires finissent par basculer tant la pression populaire est forte. Ce n'est pas un hasard si l'Etat cherche à contrôler tout mouvement suspect et les bonnets rouges en Bretagne ont été un signal fort. La le gouvernement a choisi d'éviter un affrontement total en faisant bouger ses amis pour scinder le mouvement, faire une quantité de promesses qui ne seront jamais tenues mais qui donnent l'illusion d'un dialogue avec toutefois le danger que de telles promesses suscitent des réactions dans d'autres régions. Si certains sont dans l'illusion ou tout au moins calment le jeu, conscients que tout pourrait leur échapper, certains sont passés à une autre phase de contestation puisque chaque jour un radar est attaqué malgré des moyens policiers accrus pour prendre les auteurs dont certains sont déjà tombés dans les mailles de la gendarmerie .Mais il sera difficile de veiller sur tout le parc, les autorités ne pourront empêcher que d'autres radars brûlent car chacun finit par s'adapter et trouver un autre moyen. Un hélicoptère muni de caméra infrarouge vole pendant un temps déterminé et dans des conditions météo satisfaisantes, ce qui a été sans doute le cas mais qu'en sera-t-il un jour de brouillard intense? D'autres forces sont elles aussi mobilisées pour suivre la situation de très près. Tout cela a un coût élevé qui se fait au détriment des missions ordinaires et ne voit-on pas une municipalité qui vote ailleurs une subvention pour l'essence des véhicules de gendarmerie?

    Tout ceci arrivera à une limite si un événement venait à survenir et là le gouvernement devra gérer dans l'urgence.

    Certes la France n'est pas l'Italie et il reste un chemin très incertain vers une alliance des extrêmes, personnellement je n'y crois pas tant les différences sont fondamentales entre des groupes patriotes et des antifas qui sont actionnés et subventionnés par ces mêmes élites de la finance qui sont terrorisés à l'idée d'une prise de pouvoir par le FN.

    C'est bien là qu'est le problème pour l'Ordre Mondial car une réussite du Front sonnerait le glas de tout le travail accompli : déstabilisation du tissu familial, immigration renforcée pour effectuer le remplacement de population, appauvrissement généralisé de façon à limiter les besoins au strict nécessaire et bien entendu contrôle des politiques de Gauche comme de Droite.

    Si le FN parvenait au pouvoir, les jours de l'Union seraient comptés car la plupart des peuples sont prêts à emboiter le pas mais cela ne s'arrêterait pas là : l'Euro serait détruit à court terme et l'Otan remise elle aussi en cause . On voit très bien et lisiblement que les Etats Unis menacent de sanctions l'Ukraine si elle renonçait à intégrer l'Union.

    En fait tous les relais sont actionnés pour empêcher la montée du FN, tous les acteurs mobilisés jusqu'aux humoristes du style Canteloup. Comme la menace demeure on rappelle sur la scène Nicolas Sarkozy, l'ami de Goldman Sachs qui avait été lâché par l'Ordre mondial lui préférant la docilité d'un Hollande pour contrôler la France. Quoi de mieux pour rameuter ceux qui placent Sarkozy comme le meilleur dirigeant sans véritablement voir les conséquences de ce qu'il a fait réellement. Pourtant il y a de quoi s'inquiéter du personnage et de ses actions.

    Que ce soit en matière européenne où la France s'est trouvée de plus en plus dans les filets de la commission, que ce soit dans la crise Euro où notre participation au maintien d'une monnaie artificielle nous a coûté des sommes considérables (nous sommes le 2e contributeur européen), que ce soit dans l'action contre le communautarisme où un pas de plus a été fait vers cette communauté ( le scandale Hallal), que ce soit vers les aides aux migrants (L'AME), que ce soit en matière de sécurité, que ce soit les 35 heures et que ce soit en matière de dettes, nous avons franchi un pas décisif dans le déclin de notre pays. On peut dire que beaucoup de Français lui sont redevables de leur situation précaire par les mesures qui ont fait baisser les revenus des pauvres et des retraités. Si tant de nouveaux contribuables peinent à payer pour la première fois des impôts, ils devront remercier Sarkozy, Hollande n'ayant fait que poursuivre.

    Qu'importe d'ailleurs de ce qu'il adviendra dans une élection où les chances de Sarkozy sont quoi qu'on en dise, limitées, le but c'est d'empêcher un redressement national avec une candidate qui n'est pas inféodée à l'Ordre Mondial. Si ce piège réussissait à fonctionner, notre destin serait scellé et ceux qui auraient rejoints le camp Sarkozy en seraient les acteurs.

    Ne nous trompons pas encore une fois de plus dans nos choix en jouant une carte biseautée mais si par malheur le scénario écrit par d'autres réussissait ne doutons pas que cela puisse finir mal, on peut un temps contenir la vapeur dans une cocotte mais le moindre incident peut vite se transformer en embrasement et en explosion avec un rejet définitif des structures étatiques et des hommes qui la composent.

    Les uns et les autres seraient avisés d'en tenir compte.

    A bientôt!

    Ivan Smolensky