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mondialisation - Page 82

  • Le génie sans talent

    Chacun a son entrée pour aborder l’analyse d’une problématique et chercher des réponses sinon des solutions à un problème.

    Le « problème » de la France, certains l’abordent par l’économie, la finance, d’autres par la culture ou la religion, d’autres par l’écologie ou la démographie, l’immigration etc.   

     Peu importe, cela nous situe et indique souvent d’où l’on parle, qui nous sommes, quelles sont nos représentations, nos peurs, nos compétences.
     
    Pour nous, systémiciens,  toutes les entrées se valent. L’essentiel consiste à : « S’élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre, situer pour mieux agir »

    Le génie sans un talent organisé n’est pas grand chose. D’autre part, l’organisation de talents multiples qui aillent dans le sens voulu est encore plus complexe. C’est ce que nous apprend, entre autre, l’approche et l’analyse systémique.

    Je ne puis m’empêcher de penser, en ce moment clé de l’histoire humaine, à Alexandre le grand. Un génie avec du talent et qui mourut trop tôt sans avoir eu le temps d’organiser le nouvel univers qu’il venait de créer.

    Il avait justement comme précepteur Aristote et sa logique.

    Dans un passage mémorable de sa « Politique » celui-ci déclare que la tâche, la sienne et celle d’Alexandre, n’est pas de définir la forme idéale de l’Etat, mais de trouver la constitution la mieux appropriée aux collectivités humaines. Il pousse assez loin son souci du réel, consistant simplement à vouloir sans cesse améliorer les choses, disant qu’il est plus facile d’améliorer un Etat que d’en bâtir un autre.

    Le génie d’Alexandre a consisté à faire les deux !

    Malheureusement cette idée de vouloir faire toujours un peu plus de la même chose,  ce qu’en terme de systémique on appelle un changement de niveau 1 a persisté jusqu’à Descartes qui nous a enfin apprit que le monde n’était pas immuable et qu’une cause ne produisait pas toujours les mêmes effets.

    Enfin Einstein et sa vision de la complexité et de la relativité restreinte étendue à notre perception individuelle et collective, nous à fait renoncer …pour certains encore trop peu nombreux, à une vision binaire, Aristotélicienne du monde.

    Vive le gris nous dit A. Korsybsky dans son traité de Sémantique Générale et il ajoute : « Le jugement négatif EST le sommet de la conscience »               

    Nous sommes au début d’un changement de type 2. Il est semblable à celui de l’époque d’Alexandre et il met en présence les mêmes protagonistes Orient et Occident. Le problème c’est que le principe systémique de rétroaction positive (qui amplifie les phénomènes) s’applique avec une force identique à la pression exercée depuis 2000 ans par l’Occident sur l’Orient.

    Ce dernier rétroagit avec force et cette rétroaction n’est ni contrôlée, ni régulée. Personne n’a pensé poser un thermostat capable de faire baisser la pression et de rétablir l’équilibre. L’homéostasie comme dit l’ami Jean Luc !   

    L’ère des petits Etats indépendants était révolue au moment de la mort d’Alexandre.

    A tous les points de vue, l’Hellade dont la puissance politique s’émiettait de jour en jour, ne pouvait se maintenir devant le nouvel édifice perso-macédonien. La transformation profonde des conditions économiques et sociales exigeait une refonte complète de la constitution des Etats.

    Alexandre pensait laisser aux cités helléniques le soin de résoudre les problèmes d’administrations communales, mais en les englobant dans la puissance et l’autorité de son immense monarchie. Celle-ci devait dominer les constitutions locales comme une gigantesque superstructure. Seule la mort d’Alexandre, ou si l’on préfère l’individualisme inhérent au génie hellénique empêchèrent cette œuvre de porter ses fruits.     

     Cela nous rappelle quelque chose n’est ce pas ? Passé, présent et avenir se mordent la queue comme le serpent Ouroboros !

    Alexandre voulait la fusion de l’Occident et de l’Asie et d’une certaine façon il y est parvenu, mais elle n’a pas résistée au temps.

    Nous pouvons nous demander, aujourd’hui, à quel point cette fusion est encore possible.

    Nous Occidentaux avons transformé le monde, il est temps de nous rendre compte que par rétroaction, le monde nous à transformé et que cette circularité des rétroactions risque de nous détruire tous.

    Comment dépasser l’ère des Etats, des religions et des émotions (les problèmes religieux ne pouvant plus avoir d’autre norme que le sentiment et l’opinion des hommes), comment aller au delà de nos trois insuffisances de régulation et de contrôle ?

    Voilà, selon moi, la nature de l’enjeu ! Et le défi qui nous est adressé aux uns et aux autres !

    Voilà ce qu’il me semble vital de débattre partout où nous le pouvons

    Francis NERI

  • Trop nombreux !

    Il y a une quarantaine d’années, dans la décennie 70, nous étions quelques uns  à dénoncer la fuite en avant de l’explosion démographique car elle servait les intérêts du grand capital et seulement ses intérêts.

    Il fallait faire des enfants pour payer nos retraites et consommer toujours plus pour absorber la production des biens et des services. Bref nous nous nourrissions de l’expansion qui aujourd’hui nous tue car nous n’avons rien apprît de nos erreurs malgré les cris d’alarmes d’institutions comme le club de Rome (Halte à la croissance) ou de sentinelles comme Yvan Illich.

    Celui-ci dans son « village planétaire » nous mettait en garde contre l’explosion démographique qui, disait-il, durerait le temps que mette le « grand capital » à remplacer les hommes par des machines et qu’à ce moment là il n’y aurait plus que deux classes sociales : celles des élites mondiales et celles de leurs serviteurs : super techniciens, chercheurs  artistes, etc. Le « reste » servirait tout au plus un moment comme banque d’organes, le temps d’inventer des organes de remplacement artificiels. 
    Je me souviens exactement à quel moment c’est faite pour moi la prise de conscience qu’Illich avait raison. On discutait ferme au sujet de la retraite et de savoir comment il faudrait la financer. J’avais écrit un article dans un « journal » qui à l’époque, acceptait de diffuser mes « élucubrations ».

    Je soutenais que puisque le travail humain diminuait dans la production d’un produit ou d’un service, et que les machines ne payaient pas de cotisations retraites, il fallait « modifier l’assiette » de l’imposition. Bref faire payer les machines et surtout les produits financiers, au fur et à mesure du « désengagement » des travailleurs.

    Je fus d’ailleurs assez d’accord à cette époque sur la réduction du temps de travail, sans être sur le partage qui me parait, aujourd’hui encore, un non sens. Les hommes pour moi ne sont pas interchangeables, de même que leurs compétences.

    Je suggérai également mes premières approches « systémiques » de régulation, de contrôle et de sanction concernant : la démographie, l'immigration, la production et l’exploitation des ressources (en particulier non renouvelables), la finance internationale, l’affectation des richesses produites.  
    Inutile de vous dire que, plus jamais « ils » n’ont accepté mes articles !

    Nous payons aujourd’hui le prix de notre « innocence ». Les grenouilles que nous sommes commencent à avoir très chaud dans leur chaudron et si certaines s’en sont à titre personnel, déjà extraites, un grand nombre va périr ébouillantées.

    Et "eux" auront donc eu raison. « Vous avez gagné Monsieur » dit le lutteur à Astérix !        

    Suivez ce lien. Il  nous dit des « choses » que nous ne pouvons plus ne pas prendre en considération, même si nous sommes encore sceptique, même si nous hésitons encore à appréhender l’horreur de cette éventualité, car on fond de nous mêmes, nous voyons bien qu’à deux ou trois milliards d’humains sur la planète, nous vivrions un peu mieux !  Le tout réside dans le "comment" y parvenir.  

    http://www.syti.net/GuerreSociale.html

    Francis NERI

    http://starter.blogspirit.com/fr/login.php

     

     

  • Le principe de réalité.

    Ce texte est pour ceux qui n'ont toujours pas compris et qui veulent encore voter pour la gauche ou la droite de L’UMPS. Ceux qui croient encore aux vertus du mondialisme économique et financier, à l’Europe des marchands et au multiculturalisme.

    La gauche est, comme les islamistes, profondément anti-occidentale et ceci explique leur connivence.

    La raison en est commentée, fort justement selon mon humble avis, par Oriana Fallachi à l'aide d'un passage de l'essai que le libéral Autrichien Friedrich Hayek écrivit dans les années trente au sujet de la Russie bolchévique et de l'Allemagne national-socialiste. Le voila !

    « Ici on n’abandonne pas seulement les principes d'Adam Smith et de Hume, de Locke et de Milton. Ici, on abandonne les caractéristiques les plus solides de la civilisation développée, par les Grecs et les Romains et le Christianisme, de la civilisation occidentale.

    Ici on ne renonce pas seulement au libéralisme du XVIIIe et XIXe siècles, au libéralisme qui a parachevé cette civilisation.

    Ici, on renonce à l'individualisme dont, grâce à Erasme De Rotterdam, à Montaigne, à Cicéron, à Tacite, à Périclès, à Thucydide, cette civilisation est l'héritière. A l'individualisme, aux idées de l'individualisme qui, à travers les enseignements que nous ont apportés les philosophes de l’antiquité classique et, après eux, le Christianisme, la Renaissance et les lumières, ont fait de nous ce que nous sommes.

    Le socialisme est basé sur le collectivisme. Et ceux qui rejettent l’individualisme rejettent la civilisation occidentale »

    Quand à la droite, le problème c’est qu’elle a, elle aussi, oubliée son histoire, ses valeurs, ses codes sociaux et qu’il n’y a plus de frontières entre elle et la gauche. Elles sont toutes deux responsables de nos problèmes et ne peuvent, ni l’une ni l’autre, être de la solution. Ce n’est pas de leur intérêt de classe et de clan.

    Ce qui ne veut pas dire que l’on doit rejeter la chaleur et la force du groupe et de tout investir sur la capacité de l’individu à l’autorégulation.

    Ce serait persister dans une erreur plusieurs fois millénaires et qui, chaque fois, nous conduit à l’extinction d’une civilisation ou à un recul historique. 

    Un homme seul est un homme mal accompagné, mais Il faudrait attendre plusieurs millénaires pour que cet homme apprenne à s’autoréguler en tant qu’individu, groupe et espèce et crée des liens sans contraintes et dans l’intérêt du plus grand nombre avec ses semblables.

    La morale, l’éthique, l’altruisme seront encore pour longtemps des notions à enseigner et quelques fois à coups de martinets sinon à coups de canons.

    La morale et ces autres notions sont toujours mauvaises conseillères en politique comme en économie. C’est un désastre en géopolitique.

    Seul compte à présent le principe de réalité, et c’est à partir de celui ci que l’on peut penser palier à cette triple insuffisance de régulation, de contrôle et de sanction au niveau de l’individu, des nations et du système global.        

    En attendant que nous devenions raisonnables, nous ne pouvons pas laisser tous ces renards libres se promener autour des poulaillers libres. Ils n’ont aucun respect pour la liberté des poules. Ils utilisent même cette liberté pour les croquer plus vite et sans le moindre risque.

    Nous ne pouvons avoir aucune confiance dans ces coqs fanfarons installés sur leur tas de fumier. Ils disent protéger leurs poules et leurs poussins contre les chiens de garde et laissent entrer les renards affamés qui tournent autour de l’enclos.  

    Il faut donc reprendre en main et fermement, poules, coqs, chiens de garde et tenir les renards éloignés.

    Je répète souvent que « mémoire et identité c’est un peu la même chose, et que c’est cette mémoire que l’on veut nous faire oublier.

    Il y a une effroyable collusion entre la gauche, l’islam et les « mondialistes » du Siècle, entre autres, pour nous conduire à cette perte de mémoire et cet enfermement.

    La « triplice » est en marche, à nous de ne pas nous laisser emporter par les idéologies à son  service qui livrent la France à l’Islam et à la marchandisation de nos corps et nos esprits.

    Pour ce qui nous concerne Français, ici et maintenant, dans l’urgence, commençons par nous débarrasser au plus vite de François Hollande, son équipe et de remettre à la raison ceux qui se disent d’une droite qui n’existe plus qu’en termes d’Atlantisme et qui desservent nos intérêts.

    A partir de là, nous saurons comment nous reprendrons le contrôle de nos destins…si possible dans le cadre de la démocratie, de la République et du bulletin de vote.              

     

    Francis NERI

    21/09/13

    http://semanticien.blogspirit.com