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Présidentielle 2012 - Page 5

  • Nicolas Sarkozy a perdu ?

    Je vois sur des groupes facebook que je fréquente, un réel affrontement entre partisans d'Israël et ce qui ressemble à des adversaires et comme toujours au nom de la religion et des extrêmes. Que cela est, disons fatiguant, pour ceux qui comme moi sont athées ou agnostiques.
    Sachez messieurs dames que vous mettez notre patience et notre compréhension à rude épreuve. Ce qui est grave, c'est que vous nous demandez systématiquement de prendre partie et souvent vous nous traitez de lâches si nous ne le faisons pas.

    Pour ma part par exemple je suis un admirateur de l'Etat d'Israël, mais je ne comprends pas toujours, pour autant la position de certains "juifs de France" en particulier ceux de gauche. Je regarde avec inquiétude leur guerre intestine, car je considère, peut être avec quelques illusions, qu’Israël est le fer de lance de l’Occident. Beaucoup de questions restent pour moi sans réponse. Heureusement que, sur son blog, un ami, Jean Patrick Grumberg, de temps en temps, m'explique un peu les choses :-)).

    Comme je suis un grand pragmatique et que j'essaie d'être factuel, je tente de rapprocher la problématique avec la situation actuelle qui nous renvoi à l'élection présidentielle. C'est NOTRE soucis du moment. Il engage l’avenir d'une manière inéluctable dans un enjeu qui revient comme un balancier sur des questions essentielles de sécurité, d'immigration, de souveraineté et d'identité. Certains plus naïfs que moi ont cru que l’élection se jouerai sur l’économie, l’UE ou autre mondialisation. C’est ne rien comprendre à l’esprit des peuples et en particulier celui du peuple Français : cette élection se jouera sur des valeurs, qu’on se le dise !

    Francis NERI

     

  • Oriana Fallachi

    Pour ceux qui n'ont toujours pas compris et qui veulent encore voter pour la gauche de François Hollande :

    La gauche est, comme les islamistes, profondément anti-occidentale et ceci explique leur connivence.

    La raison en est commentée, fort justement selon mon humble avis, par Oriana Fallachi à l'aide d'un passage de l'essai que le libéral Autrichien Friedrich Hayek écrivit dans les années trente au sujet de la Russie bolchévique et de l'Allemagne national-socialiste. Le voila !

    « Ici on n’abandonne pas seulement les principes d'Adam Smith et de Hume, de Locke et de Milton. Ici, on abandonne les caractéristiques les plus solides de la civilisation développée, par les Grecs et les Romains et le Christianisme, de la civilisation occidentale.

    Ici on ne renonce pas seulement au libéralisme du XVIIIe et XIXe siècles, au libéralisme qui a parachevé cette civilisation.

    Ici, on renonce à l'individualisme dont, grâce à Erasme De Rotterdam, à Montaigne, à Cicéron, à Tacite, à Périclès, à Thucydide, cette civilisation est l'héritière. A l'individualisme, aux idées de l'individualisme qui, à travers les enseignements que nous ont apportés les philosophes de l’antiquité classique et, après eux, le Christianisme, la Renaissance et les lumières, ont fait de nous ce que nous sommes.

    Le socialisme est basé sur le collectivisme. Et ceux qui rejettent l’individualisme rejettent la civilisation occidentale »

    Je répète souvent que « mémoire et identité c’est un peu la même chose, et que c’est cette mémoire que l’on veut nous faire oublier. Il y a une effroyable collusion entre la gauche, l’islam et les « mondialistes » du Siècle, pour nous conduire à cette perte de mémoire et cet enfermement. La « triplice » est en marche, à nous de ne pas nous laisser emporter par les idéologies à son  service qui livrent la France à l’Islam et à la marchandisation de nos corps et nos esprits.

    Commençons par bloquer François Hollande, ensuite nous verrons comment nous reprendrons le contrôle de nos destins.               

    Francis NERI

    28/02/12

    http://semanticien.blogspirit.com

     

  • Les 500 signatures de Marine

    Cher Monsieur,

    Je parcours régulièrement vos écrits dont je ne partage pas toujours intégralement les idées, mais j'apprécie votre pensée. Si je me permets de vous écrire aujourd'hui, c'est que j'ai apprécié votre idée d'écrire aux maires de nos communes, ce que je fais dans la mienne (tenue depuis des lustres par les socialistes...).

    Et puis aussi pour vous communiquer un texte que j'ai rédigé en me proposant de le diffuser. S'il retient votre attention, vous pourriez le joindre aux écrits des diverses personnes qui, parfois, vous communiquent elles aussi des textes.

    Que l'on soit pour, indifférent, ou même contre le Front National, il m'apparaît parfaitement scandaleux de voir qu'un courant de pensée représentant grosso-modo entre un cinquième et un quart de l'électorat français puisse ne pas participer à la campagne et au scrutin à cause des fameuses « 500 signatures ».

    D'abord, je ne pense pas que les signatures en question aient été exigées pour que les partis qui depuis soixante ans se passent et repassent le pouvoir, puissent empêcher les autres courants politiques de participer aux débats. C'est d'abord pour empêcher des candidatures "farfelues" (mais par rapport à quel critère peuvent-elles être jugées telles ?), comme Maurice BARBU, DUCONNAUD (ca ne s'invente pas) et Ferdinand LOP - qui tous les deux exigeaient la prolongation du boulevard Saint-Michel jusqu'à la mer pour permettre aux étudiants d'aller prendre des bains de mer - ou bien encore celle de COLUCHE.

    Tout cela est bien subjectif, et il est sans doute moins dangereux de voir se présenter des candidats aussi sympathiques qui mettent une ambiance bon enfant dans la politique plutôt que de la réserver aux seuls pisse-froid. (Georges CLEMENCEAU ne disait-il pas de la guerre "qu'elle était trop grave pour la laisser faire par des militaires" !).

    La politique ne mérite-t-elle pas les mêmes précautions ? Quoi qu'il en soit, il est particulièrement spécieux de faire cohabiter un principe d'anonymat du vote avec la publication du nom des soutiens donnés à l'un ou l'autre des candidats. Les attendus du Conseil Constitutionnel sur cette question mériteront une analyse pointilleuse !

    En outre, le fait de donner une signature ne constitue pas nécessairement un soutien indéfectible à celui au bénéfice duquel elle est donnée ; c'est simplement montrer qu'on a pu rencontrer un certain nombre d'élus représentant 30 départements.

    Les partis au pouvoir eux, ont cru intelligent de verrouiller l'attribution de ces signatures au détriment de certains candidats, en exigeant le respect d'une discipline de parti ou en menaçant de réduire le débit des aides aux petites communes qui ne vivent que de celles-ci. Ce n'est pas très glorieux. N'était-ce pas VOLTAIRE qui disait "Je déteste ce que tu dis, mais je me ferais tuer pour que tu puisses toujours le dire"... On se réclame de la démocratie, de la liberté de pensée, et de tous ces grands principes que le bon peuple applaudit à tout rompre, mais on se garde bien de mettre ces préceptes en pratique ! Bref, on pourrait gloser longuement.

    Moi, simplement, je propose une action, simple, bête, simpliste et évidente : Nous avons tous, au moins dans notre entourage quelqu'un possédant une imprimante, une photocopieuse... Pour protester contre le scandale qui interdirait à un parti de pouvoir s'exprimer, éditons nos propres bulletins de vote au nom de Marine LE PEN, que nous glisserons le jour venu dans l'enveloppe et dans l'urne, qu'on soit pour les idées défendues par le Front National, ou seulement pour le respect de la liberté de pensée, pour exiger qu'on NOUS respecte, qu'on respecte la démocratie et la pluralité d'opinions.

    Bien sûr, ces votes seront nuls, mais les bas petits calculs des deux partis au pouvoir seront déjoués : toutes ces voix-là seront perdues pour eux !

    Bien mieux, leur assise électorale sera diminuée d'une part importante, et leur légitimité (déjà très discutable habituellement si l'on songe qu'on retire des décomptes les blancs et les nuls et qu'on ne tient pas compte des abstentionnistes non plus !) n'en sera encore que plus ténue ! Ils n’auront plus alors aucune légitimité ! Je ne suis pas persuadé que la démocratie y aura gagné, mais… qui donc l’aura cherché ? "

    Bien cordialement.

     

     Eric LEROY

     e.leroy.pro@wanadoo.fr