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Régulation, contrôle, sanction - Page 139

  • Des actes monstrueux

    Seuls les « islamistes » peuvent ils en commettre ? 

    Finalement lorsque l'on examine avec un peu de recul notre situation, économique, sociale, sécuritaire, et que nous la comparons à d'autres, nous pouvons considérer que nous ne sommes pas mal placé pour opérer une inversion totale de tendance.

    Nous nous rendons de plus en plus compte que les pensées simples, si elles semblent claires, sont le plus souvent fausses.
    Les causalités linéaires n'existent pratiquement jamais, c'est un ensemble de forces hétérogènes qui convergent pour provoquer un effet ou l’atténuer.
    Certains, enfin, admettent cette pensée systémique qui donne la parole à des disciplines différentes et associés.
    D'autres, hélas, préfèrent des explications linéaires qui donnent des certitudes :
    Par exemple : "L'islamisme, la violence au sein de nos cités s'expliquent par la stigmatisation et le racisme exercés par les Gaulois depuis de trop nombreuses années" 
    Ou d'autres encore :"Pas du tout c'est le capitalisme prédateur qui est responsable"
    Chacun trouve son compte dans SES explications mais la réalité mouvante ne peut être réduite à une formule.
    Finalement l'expérience m'a enseigné que la gauche, l'islamisme et le grand capital ne sont pas en conflit et que nous sommes comme toujours les dindons de la farce.
    Finalement, au-delà des idéologies et des intérêts personnels de « certains », deux grands "espaces" de résolution des problèmes s'ouvrent à nous.

    L'éducation ET la socialisation
    La régulation, le contrôle et la remédiation sur des éléments comme :

    • la financiarisation,
    • l'économie globale, 
    • la démographie.

    Pour faire court …et çà résoudrait pas mal de problèmes

    Il faut espérer que Marine Le PEN prenne ce chemin. C'est me semble t'il le plus prometteur même s'il est le moins fréquenté.

    Francis NERI
    11 03 15

  • Le FN

    L’unanimisme anti FN apparaît pour ce qu’il est devenu : l’alibi des cossards et des fumistes de l’UMP et du PS qui se croient dispensés d’avoir à répondre aux bouleversements d’un monde qui prend fin.
    Quand à certains néorésistants, ils ne sont ni sérieux, ni respectables dés lors qu’ils se contentent d’aligner des indignations réchauffées sans tenter d’apporter des solutions.
    Dans la législative du Doubs, 60, 4 % des électeurs se sont abstenus au premier tour. Il est du devoir du FN et du RBM de les réconcilier avec la démocratie en s’intéressant de plus près à leurs attentes, à leurs besoins et à leurs peurs.
    Ce n’est pas dans les quartiers « bourgeois » que les candidats FN et RBM trouveront des électeurs mais dans les cités dites « chaudes » ou rurales.
    Alors au « travail », sans peur et sans reproche ! Un candidat FN et RBM ne peut en aucun cas avoir peur de se mêler au peuple.
    Rendez vous aux départementales du mois de mars !

    Francis NERI

    08 02 15

  • Le libéralisme

    N’en déplaise à Alain Persat qui veut à toute force « comprendre » le monde « libéral » et le dénigre sans le comprendre, le libéralisme est pour l’avenir immédiat la seule réponse possible. Il reste à le maîtriser et ce n’est pas une mince affaire ! 

    Des personnes comme Alain Persat, généralement des néo marxistes, butent encore et toujours sur l’association entre libéralisme économique, autoritarisme politique et conservatisme moral…c’est affligeant mais c’est ainsi, ils sont bloqués XIX eme !     

    Adam Smith auteur de « La richesse des nations » (I776) avait ouvert la voie au libéralisme et néo libéralisme qui se réclament de lui. Il ne prétendait pas avoir découvert de lois inéluctables du développement social et économique.

    Sa parabole de la « main invisible » ne  réduit pas le comportement humain à « l’amour de soi », au comportement aléatoire non régulé et non contrôlé des individualités, mais y ajoute l’altruisme et la sympathie.
    Bref comme toujours il y a des petits malins qui déforment et dénaturent un concept pour l’utiliser à leur seul profit.

    Ce fut pareil pour Marx qui reconnaissait que le capitalisme avait d’abord été un facteur de progrès économique rapide, mais qu’il était miné par des contradictions fatales, dont la principale oppose les intérêts du prolétariat à ceux de la bourgeoisie.

    Ces contradictions, affirmait il,  se manifestent par des crises économiques et sociales récurrentes de plus en plus  difficiles à résorber. Il est convaincu que le « système » finira par s’effondrer et donnera naissance à une société communiste.
    Le système ne s’est pas (encore) effondré et Staline a assassiné le Marxisme !

    Plus intéressant fut John Maynard Keynes, car enfin un économiste s’oppose à ceux qui croient à l’AUTOREGULATION du marché. Il proclame en 1934 : « Je me range parmi les hérétiques ». Il avait définitivement reconnu que le « laisser faire » était dépassé et même qu’il n’avait probablement jamais existé.
    Il affirme que l’Etat à un rôle crucial et important à jouer dans la régulation et le contrôle du « système » si nous voulons qu’il ne soit remplacé (dit-il en 1936) par le bolchevisme ou le fascisme).

    Que dire de plus qui ne soit déjà dit et redit ?

    Si nous voulons « comprendre » le monde, c'est-à-dire mieux l’appréhender, il nous faut d’abord admettre que nos difficultés ne viennent pas du  « système » car tout système ayant une base morale ou éthique est valable du moment qu’il n’est pas détourné de sa finalité par des prédateurs de tous les bords.
    Un Roi éclairé et aimant ses sujets est préférable à une démocratie pervertie comme le sont les nôtres.
    Au moyen orient, les fameuses « valeurs universelles » dont se gargarisent les gauches comme les droites, sans jamais d’ailleurs les désigner, n’ont absolument pas le même sens et je suis en accord total avec la candidate FN du Doubs Sophie Montel soutenant "l'évidente inégalité des races" induisant de fait un déterminisme économique, social, éducatif, cultuel et cultuel pouvant s’opposer violement au notre.

    Ce qui remet en cause et en enjeu nos représentations et notre place dans le monde : globalisation, inégalités, guerres, développement, environnement.
    Et pose la grande question et (à faire) d’une régulation et d’un contrôle planétaire sur les thèmes vitaux que sont l’économie, la finance, la démographie, l’éducation, les matières premières, et une plus juste utilisation des ressources produites.

    Alors, au-delà des fractures visibles, y a-t-il un mouvement de convergence ? Une citoyenneté mondiale peut-elle naître enfin ?      

    Nous allons vers une "société de la connaissance" et la seule question qui se pose encore en négligeant les autres, c'est celle du COMMENT et QUI y accédera... pas tous certainement.

    Sans progrès scientifique majeurs y compris en sciences humaines, l’homme ne contrôlera pas sa destinée. Sans avancées significatives le genre humain ne pourra se protéger de sa propre disparition.

    Quelqu’un ou un "ensemble" comme le Club de Rome pourrait il nous fabriquer un algorithme afin de réguler et contrôler le "bordel" le monde entier lui en serait reconnaissant.

    Francis NERI

    05 02 15