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Régulation, contrôle, sanction - Page 141

  • Réguler, contrôler, remédier.

    Au delà des gouvernants et des gouvernances...il y a les peuples. Alain Persat pense que les peuples sont suffisamment adultes pour prendre eux mêmes leur destin en charge.
    "Soit nous faisons confiance aux gens en les supposant suffisamment murs pour construire entre eux une société pacifique et libre, dans ce cas ils ne se choisiront pas des chefs mais des projets et nommeront ou éliront pour cela des compétences pour les réaliser de façon bien contrôlée.
    Soit nous ne leur faisons pas confiance dans ce cas l’autorité d’un chef est nécessaire et les peuples seront soit en révolte soit en soumission à ce chef, ma réussite dépendant uniquement du hasard et de l’honnêteté ou de la roublardise de ce chef.

    Cette seconde solution est exactement la situation actuelle dont nous déplorons les résultats. Alors je préfèrerais tenter la première solution. Car je ne vois pas comment cela pourrait être pire que le suicide collectif actuel.
    La réalité nous fera certainement la surprise de mélanger les deux ! "
    ....

     Je souhaite effectivement une surprise ! Mais Je suis assez incrédule !!

    Du coup çà me fait penser à mes amis Arméniens et à leur martyre qui s'oublie comme tous les martyres et je me demande ce qu'ils en pensent ! 

    Situé en actuelle Turquie, prés de la frontière Syrienne, Mardin est une ville chère aux chrétiens. Dés le III e siècle vivaient là des Syriaques parlant la langue du Christ (l'araméen).
    Au XIX siècle, sous l'occupation Ottomane (encore eux), la moitié des ses habitants y priait encore Jésus et la vierge Marie plutôt qu'Allah. parmi eux, 8 000 Arméniens. Qui seraient, à partir de Pâques 1915, arrêtés, chassés, déportés, violés, massacrés- comme des centaines de milliers de leurs frères, victimes du premier grand génocide du XXe siècle.

    Alors les peuples ...et leurs chefs, sont ils prêts à se comporter en adultes ou faut il, dans la minorité de leurs âmes, les conduire avec fermeté sur les chemins de la régulation, du contrôle et de la rémédiation ?

    Francis NERI
    29 01 15

  • Charlie Hebdo

    L’émotion laissant progressivement place à l’analyse, il est temps d’observer l'Evènement Charlie Hebdo avec un peu de recul.

    Socialement, l’analyse systémique consiste à se représenter un individu, un groupe comme un système, orienté vers un but et en interaction dynamique avec d’autres systèmes- individus, d’autres groupes-systèmes qui forment des ensembles-systèmes (les nations).
    Ces nations-systèmes sont elles-mêmes orientées vers un but et en interaction dynamique …de plus en plus dynamique et de moins en moins orientées vers un but commun.
    Pour se faire une idée (prospective) de ce qui se passe ou de ce qui peut se passer si nous laissons les interactions se dérouler sans régulation et sans contrôle, nous devons observer les interactions et les rétroactions entre les systèmes, distinguer celles qui « chauffent » les systèmes et risquent de les faire exploser.
    Nous aurons alors une chance de pouvoir agir en amont d’un événement pour le prévenir. 
    Ce qui peut paraître complexe à réaliser pour un individu isolé est accessible pour un groupe, aisé pour une nation et enfantin pour un « ensemble » mondial surfant au sommet des nations.

    Appréhender correctement « ce qui se passe » permet d’agir pour ne pas réagir !

    Pour ce qui concerne l’événement « Charlie hebdo » ce ne fut pas le cas. Il était aisé même pour un individu isolé de « prévoir » qu’une telle tragédie allait se produire.
    Nous pouvons donc légitimement nous demander pour quelles raisons le pouvoir actuel a laissé se dérouler l’événement sans intervenir en amont pour le stopper alors que l’issue était prévisible ? Et même constater qu’au final c’est à lui qu’il profite !
    Et ce constat est terrible !
    Le pouvoir actuel n’a probablement pas « organisé » cet événement mais nous pouvons penser non sans inquiétude qu’il l’a laissé s’organiser et qu’il l’a géré avec habileté et à son avantage.

    La cote de popularité du président augmente de 21 points, et celle de Manuel Valls, de 17 points. Elle va atteindre des sommets…il ne leur reste plus qu’à durer et nous faire oublier le chômage, l’économie à la traîne, l’insécurité, le désastre de l’UE, la mondialisation prédatrice etc…

    Et remettre çà en 17 !

    Sommes-nous tous d’accord ?

    Francis NERI
    22 01 17

  • Education et Socialisation

    Je  ne soulignerai et ne dénoncerai jamais assez le mal que la gauche, la droite, les syndicats de l’EN firent et font toujours à la France et les Français depuis 40 ans en matière d’éducation et de socialisation.

    J’ai pris conscience à ce sujet de la collusion gauche, droite, islam et du désastre en cours dans les années 90 alors qu’en tant qu’éducateur sportif et formateur je constatais les dégâts du pédagogisme au sein de la fédération sportive et de son bureau national.
    Convaincu de l’importance du sport en matière d’éducation et de socialisation, je créai la « Commission Nationale d’Education et de Socialisation ».
    La levée de bouclier fut immédiate aussi bien de la part des autres dirigeants fédéraux que du Ministère des Sports (c’était Mme Buffet à l’époque)
    Personne ne voulait comprendre et admettre que si nous n’éduquions pas et ne socialisions pas nos jeunes conformément à nos codes, nos valeurs et nos lois, la rue et l'Islam s’en chargeraient.
    Nous fumes, ma commission et moi-même écartés au plus vite et je fus prié d’aller colporter ailleurs mes « délires » ; le sport n’avait rien à voir avec l’éducation et encore moins avec la socialisation.

    Michel Foucault et Pierre Bourdieu, leurs thèses et l’I.U.F.M régnaient alors en maître, les syndicats imposaient leurs lois et les Francas leur pédagogie communiste et stalinienne née en 1945.

    J’insistais pourtant et créais aussitôt une association : l’I.E.S.E (Institut Européen d’Education et de Socialisation ) avec quelques amis enseignant, éducateur, psychologue, médecin, policier, responsable politique qui comme moi voyaient venir le danger de la déculturation de nos enfants.
    Nous avions choisi comme « entrée » la dépendance (aux drogues en particulier), et assez vite obtenu notre habilitation auprès de l’EN !
    Mais çà n’a pas duré, le contenu et la forme de notre enseignement à peine connus par les enseignants et les syndicats, l’accès aux collèges et aux lycées nous fut interdit, notre qualification en tant qu’organisme de formation refusé par deux fois et toute forme de subvention également.
    Mes amis découragés ont renoncé et si j’ai maintenu en vie notre association c’est sans véritable espoir de la voir renaître un jour.
    C’est la raison pour laquelle je constate avec plaisir que d’autres que moi, à présent, ont pris conscience de la gravité de la faute commise ; identifié les responsables et la nécessité de leur ôter tout pouvoir afin de faire cesser leurs pratiques criminelles !

    Eric Zemmour est l’un de ceux là ! Et il l'écrit ! 

    ….Cette alliance improvisée entre libéraux de droite et libertaires d’extrême gauche pour détruire la culture classique, les uns parce qu’elle refrénait les pulsions du consommateur, les autres pour abattre la culture bourgeoise, accoucheraient d’une déculturation inouïe, couverte par les oriflammes médiatiques du « le niveau monte ».
    Mai 76 fut aussi la première année effective du regroupement familial qui amena en France un public scolaire d’un médiocre niveau socioculturel où l’école et le savoir sont rarement portés au pinacle des valeurs familiales, ne parlant pas ou peu le Français.
    Le regroupement familial fut au pédagogisme ce que le nitrate est à la glycérine. Se mettre à la remorque des élèves c’était leurs interdire toute acquisition du savoir si leur milieu social ne les y avait pas préparés. C’était donc accroître les inégalités sociales en se proposant de les réduire.
    Des enfants qui ne savent pas lire et écrire sont condamnés à être relégués dans le collège unique. Le mépris français pour l’enseignement technique se conjugua au refus de ces jeunes d’être « les esclaves  des français » comme papa, c'est-à-dire ouvriers. La machine éducative s’interdisant désormais de leur inculquer les rudiments du « roman national », leur manque identitaire les jeta dans les bras chaleureux de l’Oumna islamique et de la haine de la France.

    Quarante ans plus tard, 40 % des jeunes garçons de l’immigration étaient au chômage….La violence règne dans les collèges de banlieues, et les classes favorisées se protègent dans les établissements du centre ville ; les classes moyennes prennent d’assaut les écoles privées…On comprend mieux la  révolte populaire qui gronda contre le projet de 1984 d’intégrer de force l’école privée dans l’enseignement public….la gauche se révèlerait maladroite, arrogante…

    Le suicide français
    pages 159 /160
    Eric Zemmour                                        

    Nous devons impérativement faire renaitre le concept d’éducation et de socialisation au sein des trois pôles de l’Education : l’école, la famille et les associations du temps libre ; nous ne pouvons en aucun cas continuer à laisser la rue, les mafias et les communautarismes éduquer et socialiser nos enfants.

    Il n'est pas trop tard.

    Francis NERI
    Président de L’IESE
    Institut Européen de Socialisation et d’Education
    20 01 15